Une histoire consternante. Pourquoi des philosophes se laissent corrompre par le "cas Heidegger"

Par : Hassan Givsan
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.233 kg
  • Dimensions13,4 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-84016-078-6
  • EAN9782840160786
  • Date de parution08/06/2011
  • ÉditeurPU Paris Ouest
  • TraducteurDenis Trierweiler
  • PréfacierEmmanuel Faye

Résumé

Ce n'est pas le "cas Heidegger" que nous présentons ici. Mais ce que nous présentons n'est pas moins consternant, car c'est le "cas Heidegger" à travers le jugement des philosophes. Ce que nous présentons ici, c'est la façon dont de nombreux philosophes - des femmes pour certains d'entre eux, traitent le "cas Heidegger". Celle-ci révèle l'état dans lequel se trouve la philosophie actuellement. Une fois encore, elle se laisse corrompre, cette fois-ci par le "cas Heidegger".
Il a été exposé dans Pensée de l'inhumanité le fait que la pensée heideggérienne de l'être représente en tant que telle quelque chose de funeste. Dans ce traité, Heidegger est examiné en tant que représentant d'une ère caractérisée par l'adieu à l'homme, par la déshumanisation de l'humain. De ce point de vue, ce que l'on a coutume d'appeler "l'affaire Heidegger", et dont le noyau est résumé par le slogan de la "prise en charge du rectorat", ne représente que le point sur le i.
Que le point fasse partie du i, qu'on ne puisse imaginer ce dernier sans lui, c'est une chose. Mais ce qui est essentiel, c'en est une autre, c'est la chose que l'on oublie, que l'on nous fait oublier à force de regarder le point. Ce que l'on nous fait oublier c'est, justement, que Heidegger est le représentant d'une ère qui s'est caractérisée par l'adieu à l'homme, par la déshumanisation de l'humain.
Dès lors qu'il est vu sous cet angle, le "cas Heidegger", ainsi qu'on le conçoit habituellement, prend lui-même une signification philosophique, en ce sens qu'il fait apparaître la constitution et les traits de caractère fondamentaux de la philosophie contemporaine.
Ce n'est pas le "cas Heidegger" que nous présentons ici. Mais ce que nous présentons n'est pas moins consternant, car c'est le "cas Heidegger" à travers le jugement des philosophes. Ce que nous présentons ici, c'est la façon dont de nombreux philosophes - des femmes pour certains d'entre eux, traitent le "cas Heidegger". Celle-ci révèle l'état dans lequel se trouve la philosophie actuellement. Une fois encore, elle se laisse corrompre, cette fois-ci par le "cas Heidegger".
Il a été exposé dans Pensée de l'inhumanité le fait que la pensée heideggérienne de l'être représente en tant que telle quelque chose de funeste. Dans ce traité, Heidegger est examiné en tant que représentant d'une ère caractérisée par l'adieu à l'homme, par la déshumanisation de l'humain. De ce point de vue, ce que l'on a coutume d'appeler "l'affaire Heidegger", et dont le noyau est résumé par le slogan de la "prise en charge du rectorat", ne représente que le point sur le i.
Que le point fasse partie du i, qu'on ne puisse imaginer ce dernier sans lui, c'est une chose. Mais ce qui est essentiel, c'en est une autre, c'est la chose que l'on oublie, que l'on nous fait oublier à force de regarder le point. Ce que l'on nous fait oublier c'est, justement, que Heidegger est le représentant d'une ère qui s'est caractérisée par l'adieu à l'homme, par la déshumanisation de l'humain.
Dès lors qu'il est vu sous cet angle, le "cas Heidegger", ainsi qu'on le conçoit habituellement, prend lui-même une signification philosophique, en ce sens qu'il fait apparaître la constitution et les traits de caractère fondamentaux de la philosophie contemporaine.