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  • Nombre de pages165
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-07-046433-3
  • EAN9782070464333
  • Date de parution12/03/2015
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

C'est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses. Demain, il va mourir. Il le sait et il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le coeur, une saveur d'enfance ou d'adolescence, un mets original et merveilleux dont il pressent qu'il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accompli. Alors il se souvient.
Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools... Il se souvient - et il ne trouve pas. Pas encore.
C'est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses. Demain, il va mourir. Il le sait et il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le coeur, une saveur d'enfance ou d'adolescence, un mets original et merveilleux dont il pressent qu'il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accompli. Alors il se souvient.
Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools... Il se souvient - et il ne trouve pas. Pas encore.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Elsa ChataignerDecitre Confluence
4/5
Madeleine de Proust
Un critique gastronomique réputé et aigri se voit rattrapé par la vie et part à la recherche d'une saveur oubliée. Un roman qui fait la part belle au goût du souvenir (ou au souvenir du goût) des autres, de la fraternité et de l'empathie. Un homme peut avoir le pouvoir et l'argent, il n'est rien s'il a perdu son âme d'enfant.
Un critique gastronomique réputé et aigri se voit rattrapé par la vie et part à la recherche d'une saveur oubliée. Un roman qui fait la part belle au goût du souvenir (ou au souvenir du goût) des autres, de la fraternité et de l'empathie. Un homme peut avoir le pouvoir et l'argent, il n'est rien s'il a perdu son âme d'enfant.

Avis des lecteurs
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3.7/5
sur 27 notes dont 2 avis lecteurs
Un brillant exercice de virtuosité
Le plus grand et le plus renommé des critiques gastronomiques est à l’article de la mort. Alors que la nouvelle se répand peu à peu, n’affligeant quasiment personne tant l’homme est détestable et redouté, le mourant remonte fébrilement le fil de sa mémoire, à la recherche quasi désespérée des moments authentiques les plus fondateurs de sa passion pour le goût, depuis longtemps effacés derrière une existence entièrement consacrée aux décevants artifices du pouvoir, du luxe et de la célébrité. Alternant les points de vue par une succession de brefs chapitres où s’expriment tour à tour les différents narrateurs, le récit entremêle les réminiscences de cet homme qui fut si puissant et si féroce, et les amers, voire haineux, commentaires de ses proches. Car, avec la renommée et l’infinie course à l’inédit et au sensationnel, le maître a fini par perdre de vue l’essentiel : l’authenticité, l’émotion, l’amour, sans lesquels il n’est devenu qu’un être égoïste et misanthrope, aigri et revenu de tout. L’introspection tardive du vieil ours aux griffes à peine usées est l’occasion de splendides pages sur le plaisir gustatif : une expérience charnelle qui ne s’épanouit totalement que dans la parfaite harmonie de tous les sens et des émotions, en de rares moments d’apothéose à jamais marquants, de vrais instants de félicité qui gravent en vous leurs sensations à la manière des madeleines de Proust. La plume de Muriel Barbery est époustouflante de virtuosité et d’élégance, et l’on ne peut que s’incliner devant tant de brio et de talent. Pourtant, l’auteur tombe en quelque sorte dans le même travers que son principal protagoniste : intellectuellement et stylistiquement brillant, ce livre m’a semblé manquer de souffle et de vie, les esquisses de personnages restant abstraites, le récit sans allant, et le lecteur sans véritable émotion. Un ingrédient m’a fait défaut : la magie du conte, qui vous propulse dans son univers au lieu de vous en laisser le simple spectateur, aussi ébloui soit-il.
Le plus grand et le plus renommé des critiques gastronomiques est à l’article de la mort. Alors que la nouvelle se répand peu à peu, n’affligeant quasiment personne tant l’homme est détestable et redouté, le mourant remonte fébrilement le fil de sa mémoire, à la recherche quasi désespérée des moments authentiques les plus fondateurs de sa passion pour le goût, depuis longtemps effacés derrière une existence entièrement consacrée aux décevants artifices du pouvoir, du luxe et de la célébrité. Alternant les points de vue par une succession de brefs chapitres où s’expriment tour à tour les différents narrateurs, le récit entremêle les réminiscences de cet homme qui fut si puissant et si féroce, et les amers, voire haineux, commentaires de ses proches. Car, avec la renommée et l’infinie course à l’inédit et au sensationnel, le maître a fini par perdre de vue l’essentiel : l’authenticité, l’émotion, l’amour, sans lesquels il n’est devenu qu’un être égoïste et misanthrope, aigri et revenu de tout. L’introspection tardive du vieil ours aux griffes à peine usées est l’occasion de splendides pages sur le plaisir gustatif : une expérience charnelle qui ne s’épanouit totalement que dans la parfaite harmonie de tous les sens et des émotions, en de rares moments d’apothéose à jamais marquants, de vrais instants de félicité qui gravent en vous leurs sensations à la manière des madeleines de Proust. La plume de Muriel Barbery est époustouflante de virtuosité et d’élégance, et l’on ne peut que s’incliner devant tant de brio et de talent. Pourtant, l’auteur tombe en quelque sorte dans le même travers que son principal protagoniste : intellectuellement et stylistiquement brillant, ce livre m’a semblé manquer de souffle et de vie, les esquisses de personnages restant abstraites, le récit sans allant, et le lecteur sans véritable émotion. Un ingrédient m’a fait défaut : la magie du conte, qui vous propulse dans son univers au lieu de vous en laisser le simple spectateur, aussi ébloui soit-il.
A oublier
Les lecteurs qui ont découvert Muriel Barbery grâce à L’Elégance du Hérisson se souviennent probablement que le roman commence par un décès : celui d’un grand critique gastronomique. Si vous n’avez pas lu ce roman, ne prenez pas la peine de vous jeter dessus avant de lire Une Gourmandise puisque ce dernier le précède. Publié quelques années auparavant, il présente ce même critique gastronomique très antipathique, à quelques heures de péricliter. Le lecteur le trouve en train de galoper derrière le souvenir d’une saveur qui lui échappe. Dans chacun des chapitres où la parole lui est donnée, cet homme se projette dans ses souvenirs et de revivre une expérience gustative et culinaire marquante. Ce narrateur principal est entouré par de nombreux narrateurs aussi périphériques qu’inintéressants et offrant au lecteur de quoi se perdre… Chaque personnage, proche d’un de ceux qui font et défont les étoiles d’un restaurant, est censé révéler, à chaque fois, une nouvelle facette d’un homme apparemment fabuleux. Chacun se trouve dans un état d’esprit différent face à cette future disparition et le critique apparait : gourmet, mégalo, passionné, cynique, jouisseur… Muriel Barbery survole beaucoup trop les relations entre ces (trop ?) nombreux personnages alors qu’il y avait plein de potentiel. Chaque lecteur sait tout, tout de suite. 166 pages pour un roman, cela semble bien court pour un bon lecteur, non ? Et bien, là, elles semblent fort longues. Les descriptions culinaires et sensitives finissent par être lassantes. A choisir, la mexicaine Laura Esquivel nous offre, dans Chocolat Amer, une écriture plus prenante, plus charmante, plus dynamique et, par conséquent, nous excite bien mieux les papilles. Une dernière chose rebutante provenait de la couverture franchement colorée du format poche de Une Gourmandise… En effet, elle présente trois personnages très rondouillards à vélo sur des fouets au milieu d’arbres faits de… chantilly ! D’emblée, c’est écoeurant…et puis, pourquoi associer forcément gourmandise avec surpoids et sucreries ? Ce premier roman simple et banal reste à mon avis loin derrière le Hérisson même si, au fond, chacun est dans un excès : trop de simplicité pour La Gourmandise, Prix du Meilleur Livre de Littérature Gourmande en 2000, trop de philosophie pour L’Elégance du Hérisson ! Cela ressemble à une mise en bouche bien fade et vite lue, pour le livre suivant. Arrivé à la fin qui n’apporte aucune surprise, on se demande : “Tout ça… Pour ça ?” A oublier.
Les lecteurs qui ont découvert Muriel Barbery grâce à L’Elégance du Hérisson se souviennent probablement que le roman commence par un décès : celui d’un grand critique gastronomique. Si vous n’avez pas lu ce roman, ne prenez pas la peine de vous jeter dessus avant de lire Une Gourmandise puisque ce dernier le précède. Publié quelques années auparavant, il présente ce même critique gastronomique très antipathique, à quelques heures de péricliter. Le lecteur le trouve en train de galoper derrière le souvenir d’une saveur qui lui échappe. Dans chacun des chapitres où la parole lui est donnée, cet homme se projette dans ses souvenirs et de revivre une expérience gustative et culinaire marquante. Ce narrateur principal est entouré par de nombreux narrateurs aussi périphériques qu’inintéressants et offrant au lecteur de quoi se perdre… Chaque personnage, proche d’un de ceux qui font et défont les étoiles d’un restaurant, est censé révéler, à chaque fois, une nouvelle facette d’un homme apparemment fabuleux. Chacun se trouve dans un état d’esprit différent face à cette future disparition et le critique apparait : gourmet, mégalo, passionné, cynique, jouisseur… Muriel Barbery survole beaucoup trop les relations entre ces (trop ?) nombreux personnages alors qu’il y avait plein de potentiel. Chaque lecteur sait tout, tout de suite. 166 pages pour un roman, cela semble bien court pour un bon lecteur, non ? Et bien, là, elles semblent fort longues. Les descriptions culinaires et sensitives finissent par être lassantes. A choisir, la mexicaine Laura Esquivel nous offre, dans Chocolat Amer, une écriture plus prenante, plus charmante, plus dynamique et, par conséquent, nous excite bien mieux les papilles. Une dernière chose rebutante provenait de la couverture franchement colorée du format poche de Une Gourmandise… En effet, elle présente trois personnages très rondouillards à vélo sur des fouets au milieu d’arbres faits de… chantilly ! D’emblée, c’est écoeurant…et puis, pourquoi associer forcément gourmandise avec surpoids et sucreries ? Ce premier roman simple et banal reste à mon avis loin derrière le Hérisson même si, au fond, chacun est dans un excès : trop de simplicité pour La Gourmandise, Prix du Meilleur Livre de Littérature Gourmande en 2000, trop de philosophie pour L’Elégance du Hérisson ! Cela ressemble à une mise en bouche bien fade et vite lue, pour le livre suivant. Arrivé à la fin qui n’apporte aucune surprise, on se demande : “Tout ça… Pour ça ?” A oublier.
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