Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ce récit d'une enfance napolitaine, la mémoire n'est pas une consolation mais un drame : une lumière blanche et compacte semble baigner, la ville,...
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Dans ce récit d'une enfance napolitaine, la mémoire n'est pas une consolation mais un drame : une lumière blanche et compacte semble baigner, la ville, soudain dénudée, loin de sa fièvre baroque. L'image des êtres perdus - la mère, à qui s'adresse chacune de ces pages, le père, un ami mort... - se juxtapose au deuil et à l'oubli, qu'elle ne compense pas. Voilà pourquoi Une fois, un jour n'est pas une évocation nostalgique, mais un livre abrupt et fier, que rythment de subtils dérèglements comme autant d'initiations : le bégaiement du narrateur, les lapsus, un pas qui achoppe, des jouets qu'on brise. Et toujours, entre le monde et l'enfant, une vitre, les gestes tendres et lointains d'une mère.