Une communication sans échange. Georges Bataille critique de Jean Genet

Par : François Bizet
    • Nombre de pages436
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.605 kg
    • Dimensions15,3 cm × 22,3 cm × 2,6 cm
    • ISBN978-2-600-01174-7
    • EAN9782600011747
    • Date de parution01/10/2007
    • CollectionHistoire des idées et critique
    • ÉditeurDroz

    Résumé

    Georges Bataille - pour qui la "communication profonde veut le silence" - a successivement défendu et désavoué l'auteur du Journal du voleur. Des deux articles qu'il lui consacre, le second est le seul qui ait connu une postérité, car il figure dans La Littérature et le Mal. La teneur en est nette et sans appel : l'oeuvre de Jean Genet est un "échec", elle contrevient aux exigences de la communication.
    Une telle sévérité tranche avec la défense sans réserve, quelques années plus tôt, de Haute Surveillance. Pour quelles raisons Bataille révise-t-il de manière si drastique, entre 1949 et 1952, son jugement sur Genet ? L'objet de cet essai est d'éclairer le mystère de cette volte-face. Outre l'effet majeur de l'intervention de Jean-Paul Sartre et de sa préface, Saint Genet, comédien et martyr, François Bizet interroge la possibilité d'un rejet plus profond, lié au jeu des affects, que seul un examen attentif des textes, replacés dans le contexte intellectuel qui les a suscités, peut faire apparaître.
    Ce qui est appelé ici "communication sans échange" ne désigne toutefois pas seulement les rapports complexes et conflictuels des deux philosophes, mais bien la relation littéraire telle que la concevait le poète Jean Genet, lequel, dans les années 1960, las de la polémique dont il avait été l'objet, déclarait écrire "pour l'innombrable peuple des morts".
    Georges Bataille - pour qui la "communication profonde veut le silence" - a successivement défendu et désavoué l'auteur du Journal du voleur. Des deux articles qu'il lui consacre, le second est le seul qui ait connu une postérité, car il figure dans La Littérature et le Mal. La teneur en est nette et sans appel : l'oeuvre de Jean Genet est un "échec", elle contrevient aux exigences de la communication.
    Une telle sévérité tranche avec la défense sans réserve, quelques années plus tôt, de Haute Surveillance. Pour quelles raisons Bataille révise-t-il de manière si drastique, entre 1949 et 1952, son jugement sur Genet ? L'objet de cet essai est d'éclairer le mystère de cette volte-face. Outre l'effet majeur de l'intervention de Jean-Paul Sartre et de sa préface, Saint Genet, comédien et martyr, François Bizet interroge la possibilité d'un rejet plus profond, lié au jeu des affects, que seul un examen attentif des textes, replacés dans le contexte intellectuel qui les a suscités, peut faire apparaître.
    Ce qui est appelé ici "communication sans échange" ne désigne toutefois pas seulement les rapports complexes et conflictuels des deux philosophes, mais bien la relation littéraire telle que la concevait le poète Jean Genet, lequel, dans les années 1960, las de la polémique dont il avait été l'objet, déclarait écrire "pour l'innombrable peuple des morts".
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