Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le retour au multipartisme, dont les élections du 28 octobre 1990 sont la concrétisation historique, est l'occasion d'un retour aux sources qui ressemble...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Le retour au multipartisme, dont les élections du 28 octobre 1990 sont la concrétisation historique, est l'occasion d'un retour aux sources qui ressemble à un retard à combler, à une révision déchirante à opérer par tous les Ivoiriens, après une longue
période de déformation et de refoulement. Or, pour ajourner cette tâche, qui pourtant ne souffre pas de délai, on avance que la résistance au changement est naturelle. C'est là, de toute évidence, prendre l'effet pour la cause. S'il y a, aujourd'hui encore, des gens
qui hésitent à opérer la rupture, c'est parce que, contre son évolution naturelle, la Côte d'Ivoire a été artificiellement maintenue dans un état de " stabilité ". D'où l'ambiguïté de la notion de paix. On sait, depuis le philosophe Kant, que ceux qui veulent exercer indéfiniment leur domination sur les autres, n'ont de cesse de leur faire caresser leur état de minorité (mineur). " Après avoir abêti leur troupeau domestique et pris bien garde que ces paisibles créatures n'osent pas faire le moindre pas en dehors des brancards auxquels ils les ont attelés, ils leur montrent le danger qu'elles encourent, si elles essaient de marcher seules. " Cela veut dire qu'on les abrutit, qu'on les assujettit, pour les maintenir dans la frayeur. C'est à cette condition que la résistance au changement devient une seconde nature, la paix un comportement, la " stabilité " une panacée. Mais l'aspiration des peuples à la liberté peut être momentanément compromise, elle ne saurait être détruite.
Alphonse VOHO SAHI enseigne la philosophie à l'Université d'Abidjan-Cocody. Entre 1989 et 1995, il collabore à divers journaux ivoiriens de l'opposition sous le pseudonyme : Olivier Gueï Konan.