Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Apprivoise-t-on une flamme ? Questionne-t-on le feu ? Interroge-t-on un brasier ? Je n'ai ni apprivoisé, ni questionné, ni interrogé Guillemin. J'ai...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 15 octobre
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Résumé
Apprivoise-t-on une flamme ? Questionne-t-on le feu ? Interroge-t-on un brasier ? Je n'ai ni apprivoisé, ni questionné, ni interrogé Guillemin. J'ai fléché quelques pistes au long desquelles le feu a couru. Au passage, la superbe moustache de quelques-uns a pu en être roussie. Mais l'humilité de quelques autres en aura été éclairée. Car s'il est vrai que notre Guillemin s'est forgé, comme par mégarde, une légende de férocité, c'est sa générosité - ombrageuse parfois, mais souvent désarmée - qui inspire plutôt les propos que l'on va lire. Je n'ai cessé de le trouver, tout au long de ces dix entretiens, plus avide de bénir Jean-Jacques Rousseau que de maudire Voltaire, et plus impatient de restituer sa grandeur à Claudel que de larder de flèches mon pauvre Gide, ou " monsieur de Rome ". Tant pis pour la légende. Tant mieux pour l'équité : ce qui fait Henri Guillemin, c'est la pugnacité poignante d'un intense besoin d'aimer. Jean Lacouture