Filiation, reflets, échos, un fil relie dans l'ombre le titre de Gracq 'Un balcon en forêt' au titre de Rimbaud 'Une saison en enfer', et donc au titre de cette relecture 'Une balade en galère'. En passant du poète au romancier, on glisse du temps à l'espace, de la malédiction à une sérénité, du vivre au contempler, des cris à un contage calme. L'écoute critique fait remarquer que, surtout, le feu cède la place à l'eau, que la forêt d'Ardenne devient une mer, que la guerre ressemble à des vacances heureuses.
La rage se fait rêve. L'aventure finira en naufrage. Non avec des fractures de tempête : une lente immersion, avec la complicité émue des nuits d'amour et des souvenirs d'enfance, dans un silence définitif où Narcisse retrouverait le nirvana. Les frères d'armes pas plus que la femme, soeur analogue, ne sauront faire taire l'appel, éviter le doux viol du maternel. Jamais récit n'avait chanté avec une magie à ce point maîtrisée la Mort comme retour vers les séductions maléfiques de l'origine.
Filiation, reflets, échos, un fil relie dans l'ombre le titre de Gracq 'Un balcon en forêt' au titre de Rimbaud 'Une saison en enfer', et donc au titre de cette relecture 'Une balade en galère'. En passant du poète au romancier, on glisse du temps à l'espace, de la malédiction à une sérénité, du vivre au contempler, des cris à un contage calme. L'écoute critique fait remarquer que, surtout, le feu cède la place à l'eau, que la forêt d'Ardenne devient une mer, que la guerre ressemble à des vacances heureuses.
La rage se fait rêve. L'aventure finira en naufrage. Non avec des fractures de tempête : une lente immersion, avec la complicité émue des nuits d'amour et des souvenirs d'enfance, dans un silence définitif où Narcisse retrouverait le nirvana. Les frères d'armes pas plus que la femme, soeur analogue, ne sauront faire taire l'appel, éviter le doux viol du maternel. Jamais récit n'avait chanté avec une magie à ce point maîtrisée la Mort comme retour vers les séductions maléfiques de l'origine.