Un zèbre en prison. Etre un instituteur en prison

Par : Jean-Marie Blanc

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  • Nombre de pages237
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84950-107-7
  • EAN9782849501078
  • Date de parution01/11/2006
  • CollectionNouveaux regards
  • ÉditeurSyllepse (Editions)
  • PréfacierPhilippe Meirieu
  • PostfacierGabriel Mouesca

Résumé

Nul n'ignore que les droits de l'homme sont bafoués dans les prisons de France et que la dignité des personnes détenues y est bien souvent piétinée. La prison a fait la preuve de sa contre-productivité. Elle sécrète l'exact contraire de ce qu'elle est censée produire. De ses murs, elle ne libère que des êtres en souffrance, désocialisés, inaptes à l'insertion, n'ayant pas même, bien souvent, les moyens de subvenir légalement à leurs besoins les plus vitaux.
Enseignant à la maison d'arrêt de Nîmes pendant douze ans, l'auteur raconte son expérience et défend une thèse la " pénitentiarisation " de l'enseignement en milieu carcéral l'écarte de sa mission. En effet, les conditions d'exercice qui lui sont faites rendent de plus en plus périlleuse l'exécution de la mission qui lui est pourtant explicitement assignée. Une mission qui, comme le préconise la circulaire d'orientation signée par les ministères de l'Education nationale et de la Justice, doit se fixer trois objectifs : " soutien à la personne, formation et validation des acquis, ouverture aux différentes formes d'accès au savoir "...
Outil de sanction et de préparation au retour à la vie sociale, la prison n'est en fait qu'une " mangeuse d'hommes ", finissant d'achever des êtres cabossés par la vie.
Nul n'ignore que les droits de l'homme sont bafoués dans les prisons de France et que la dignité des personnes détenues y est bien souvent piétinée. La prison a fait la preuve de sa contre-productivité. Elle sécrète l'exact contraire de ce qu'elle est censée produire. De ses murs, elle ne libère que des êtres en souffrance, désocialisés, inaptes à l'insertion, n'ayant pas même, bien souvent, les moyens de subvenir légalement à leurs besoins les plus vitaux.
Enseignant à la maison d'arrêt de Nîmes pendant douze ans, l'auteur raconte son expérience et défend une thèse la " pénitentiarisation " de l'enseignement en milieu carcéral l'écarte de sa mission. En effet, les conditions d'exercice qui lui sont faites rendent de plus en plus périlleuse l'exécution de la mission qui lui est pourtant explicitement assignée. Une mission qui, comme le préconise la circulaire d'orientation signée par les ministères de l'Education nationale et de la Justice, doit se fixer trois objectifs : " soutien à la personne, formation et validation des acquis, ouverture aux différentes formes d'accès au savoir "...
Outil de sanction et de préparation au retour à la vie sociale, la prison n'est en fait qu'une " mangeuse d'hommes ", finissant d'achever des êtres cabossés par la vie.