Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chaque année, depuis l'enfance, l'auteur fait le même banal voyage en chemin de fer. Récemment, ce n'est pas la rêverie seule - dérives, lacunes...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Chaque année, depuis l'enfance, l'auteur fait le même banal voyage en chemin de fer. Récemment, ce n'est pas la rêverie seule - dérives, lacunes - qui a scandé ces longues heures : avec elle, et comme conjointement déclenchés par le rythme du train, ce sont les mots. Paysages, images d'éphémères compagnons de route, fugacité de l'instant et strates soudain ébranlées de la mémoire, amorce d'une réflexion vite dissoute, pur regard ou accablants retours sur soi, sans cesse aussi ces simples notes prises en chemin de fer s'accompagnent d'une lancinante interrogation portée au temps et à l'écriture, au temps de la vie, au temps de l'œuvre, à cet intolérable hiatus entre eux que tout accuse. Folie de la trace ou aspiration à la logorrhée ? L'auteur peut bien railler cette hantise en lui d'une écriture qui ne fasse qu'un avec le temps (et il fallait donc bien en conserver, comme autant de démentis, tous les ratages), il ne peut pour autant l'exorciser. " Moments nuls ? ", ou qu'est-ce qui, dans le grain le plus inconsistant des jours, soudain frémit, échappe à la dérision, déjoue l'angoisse ?