Un pognon de dingue mais pour qui ?. L'argent magique de la pandémie

Par : Maxime Combes, Olivier Petitjean

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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.238 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,6 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-02-150831-4
  • EAN9782021508314
  • Date de parution06/05/2022
  • ÉditeurCoédition Seuil/Don Quichotte

Résumé

"L' argent magique " existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les "assistés"? Le vrai " pognon de dingue " est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis.
Avant la pandémie, les aides aux entreprises augmentaient déjà trois fois plus vite que les dépenses sociales. Distribuées sans véritables conditions, sans suivi et sans transparence, elles ne servent qu'à perpétuer les carences d'un modèle économique à bout de souffle, qui enrichit les milliardaires, détruit des emplois et dérègle le climat. L'ère du " quoi qu'il en coûte" inaugurée au printemps 2020 n'a que très peu profité à l'hôpital, à l'éducation et aux travailleurs essentiels.
La pandémie aura surtout servi à consacrer la mise des finances publiques au service du secteur privé. Adieu l'Etat-providence pour tous, bienvenue dans le corporate welfare, l'Etat-providence pour les entreprises !
"L' argent magique " existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les "assistés"? Le vrai " pognon de dingue " est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis.
Avant la pandémie, les aides aux entreprises augmentaient déjà trois fois plus vite que les dépenses sociales. Distribuées sans véritables conditions, sans suivi et sans transparence, elles ne servent qu'à perpétuer les carences d'un modèle économique à bout de souffle, qui enrichit les milliardaires, détruit des emplois et dérègle le climat. L'ère du " quoi qu'il en coûte" inaugurée au printemps 2020 n'a que très peu profité à l'hôpital, à l'éducation et aux travailleurs essentiels.
La pandémie aura surtout servi à consacrer la mise des finances publiques au service du secteur privé. Adieu l'Etat-providence pour tous, bienvenue dans le corporate welfare, l'Etat-providence pour les entreprises !

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
un état providence au service des entreprises
Très bon ouvrage sur les mécanismes d'aides aux entreprises par l'état. L'état a organisé un modèle qui socialise des pertes mais privatise les profits. Qui sont réellement les assistés? Les aides au secteur privé ont augmenté 3 fois plus vite que les aides au secteur public, toujours présenté comme une charge. Le livre montre aussi un déséquilibre démocratique et l'influence dominante du secteur privé sur l'état.
Très bon ouvrage sur les mécanismes d'aides aux entreprises par l'état. L'état a organisé un modèle qui socialise des pertes mais privatise les profits. Qui sont réellement les assistés? Les aides au secteur privé ont augmenté 3 fois plus vite que les aides au secteur public, toujours présenté comme une charge. Le livre montre aussi un déséquilibre démocratique et l'influence dominante du secteur privé sur l'état.
Le climat est notre affaire !
ATTAC France, Geneviève Azam, Maxime Combes, Thomas Coutrot
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