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L'île haute
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- Nombre de pages266
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.198 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,6 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-330-09610-6
- EAN9782330096106
- Date de parution16/05/2018
- CollectionBabel
- ÉditeurBabel
Résumé
Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l'enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d'Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le coeur battant de ce village situé à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, le couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats.
En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et les antibiotiques ne font pas toujours de miracle. Du haut de son jeune âge, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse et préserver la dignité de ses parents, retirés dans le sanatorium - grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. A travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et les antibiotiques ne font pas toujours de miracle. Du haut de son jeune âge, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse et préserver la dignité de ses parents, retirés dans le sanatorium - grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. A travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l'enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d'Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le coeur battant de ce village situé à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, le couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats.
En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et les antibiotiques ne font pas toujours de miracle. Du haut de son jeune âge, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse et préserver la dignité de ses parents, retirés dans le sanatorium - grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. A travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et les antibiotiques ne font pas toujours de miracle. Du haut de son jeune âge, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse et préserver la dignité de ses parents, retirés dans le sanatorium - grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. A travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
5 Coups de cœur
de nos libraires
Thomas C.— Decitre Ecully
5/5
“ Ne passez pas à côté ! ”
Une saga familiale déchirante dans la France des bistrots, des campagnes, dans les années 50.
Un récit qui marque, une jeune héroïne qui brave le monde, et sa condition, pour sauver les sien...
Magnifique et solaire, à lire absolument !
Une saga familiale déchirante dans la France des bistrots, des campagnes, dans les années 50.
Un récit qui marque, une jeune héroïne qui brave le monde, et sa condition, pour sauver les sien...
Magnifique et solaire, à lire absolument !
Brigitte N— Decitre Bellecour
4/5
“ Un paquebot dans les arbres ”
Véritable mère-courage, la jeune Mathilde porte à bout de bras sa famille, unie mais dévastée par la tuberculose...
Passionnante plongée dans la France des années cinquante et soixante; où les conditions d'existence des classes populaires étaient plus difficiles mais plus "vraies" qu'aujourd'hui, et touchant témoignage d'amour filial et de combat féminin que nous livre Valentine Goby dans ce nouvel opus.
Véritable mère-courage, la jeune Mathilde porte à bout de bras sa famille, unie mais dévastée par la tuberculose...
Passionnante plongée dans la France des années cinquante et soixante; où les conditions d'existence des classes populaires étaient plus difficiles mais plus "vraies" qu'aujourd'hui, et touchant témoignage d'amour filial et de combat féminin que nous livre Valentine Goby dans ce nouvel opus.
Martine Lukas— Decitre Chambéry
5/5
“ « d’un paquebot dans les arbres » ”
Nous traversons les années 50 avec les yeux de Mathilde qui va devoir faire face à la maladie de ses parents, la tuberculose.Un couple qui s’aime à en mourir face à une société qui n’est pas faite pour ses gens hors du Commun, un couple qui décide envers et contre tous de vivre leur histoire malgré les conséquences que cela va engendrer.A l’age ou Mathilde devrait être insouciante, elle devra se battre pour que leur famille Reste soudée malgré la maladie, la détresse, et l’indifférence des autres. De nouveau Valentine Goby met en avant le courage des femmes, cette capacité à rebondir, à lutter, A aimer malgré la souffrance et la détresse, à nous faire vivre la transformation de Mathilde comme le papillon sortant de sa chrysalide malgré cette envie de rester confortablement dans l’enfance. Mathilde, Odile et Paul m’ont transporté dans une époque ou tout aurait du être facile.J’ai pleuré avec eux, sourit, aimé, et partagé leurs blessures, j’entends encore l’harmonica auBalto les soirs de bal …
Martine
Nous traversons les années 50 avec les yeux de Mathilde qui va devoir faire face à la maladie de ses parents, la tuberculose.Un couple qui s’aime à en mourir face à une société qui n’est pas faite pour ses gens hors du Commun, un couple qui décide envers et contre tous de vivre leur histoire malgré les conséquences que cela va engendrer.A l’age ou Mathilde devrait être insouciante, elle devra se battre pour que leur famille Reste soudée malgré la maladie, la détresse, et l’indifférence des autres. De nouveau Valentine Goby met en avant le courage des femmes, cette capacité à rebondir, à lutter, A aimer malgré la souffrance et la détresse, à nous faire vivre la transformation de Mathilde comme le papillon sortant de sa chrysalide malgré cette envie de rester confortablement dans l’enfance. Mathilde, Odile et Paul m’ont transporté dans une époque ou tout aurait du être facile.J’ai pleuré avec eux, sourit, aimé, et partagé leurs blessures, j’entends encore l’harmonica auBalto les soirs de bal …
Martine
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
5/5
“ Un paquebot dans les arbres, comme une bouteille à la mer... ”
Si je vous dit que ce roman traite de maladie, de tuberculose, de sanatorium ? Ça ne vous fait pas rêver ? Et pourtant, le lâcher serait une grossière erreur. Valentine Goby nous offre dans ce nouveau récit l'histoire poignante d'une famille qui se voit décliner et tout perdre suite à l'annonce de la maladie du patriarche, ce roc qu'on croyait indestructible. A travers des épisodes chargés d'émotion, l'auteure vous cloue sur place, éveillant un trouble que vous ne verrait pas venir, par à-coups, comme un sanglot incontrôlable et qui pourtant fait un bien fou quand il sort.
A lire absolument.
Si je vous dit que ce roman traite de maladie, de tuberculose, de sanatorium ? Ça ne vous fait pas rêver ? Et pourtant, le lâcher serait une grossière erreur. Valentine Goby nous offre dans ce nouveau récit l'histoire poignante d'une famille qui se voit décliner et tout perdre suite à l'annonce de la maladie du patriarche, ce roc qu'on croyait indestructible. A travers des épisodes chargés d'émotion, l'auteure vous cloue sur place, éveillant un trouble que vous ne verrait pas venir, par à-coups, comme un sanglot incontrôlable et qui pourtant fait un bien fou quand il sort.
A lire absolument.
“ le livre à lire pour cette rentrée ”
Paulot et Odile sont mariés et tiennent un bar dans les années 60. Ils ont 3 enfants : Annie, Mathilde et Jacques. Annie est la fille chouchoute de Paulot. Elle est féminine et son père la fait danser le samedi soir. Mathilde est né après le décès de son petit frère. Son père est déçu et pour se faire "pardonner" elle se conduit comme un garçon et enchaîne bêtise sur bêtise pour que son père fasse attention à elle. Jacques est le petit dernier. Leur café est le centre du village et Paulot fait tout pour aider les autres et organiser des activités. Il ferme même les yeux lorsque des personnes dans le besoin se servent dans sa caisse en disant : c'est qu'ils en ont besoin. Seulement un jour, Paulot tombe malade : c'est la tuberculose. Il doit aller au sanatorium. Peu de temps après, Odile tombe malade à son tour. Tout le monde se détourne d'eux et les fuit par peur de la contagion. Annie épouse un homme et part faire sa vie. Mathilde se retrouve en famille d'accueil ainsi que son frère. A la maladie se rajoute la pauvreté. En effet la sécurité sociale ne prend en charge que les salariés et les soins coûtent cher... Un livre qui m'a bouleversée. Une petite fille qui essaie d'assumer les responsabilités alors que ses parents sont au sanatorium, le fameux paquebot dans les arbres, sur un fond de guerre d'Algérie. Le combat de Mathilde pour arriver à s'en sortir et à prendre en charge son petit frère jusqu'à la guérison de ses parents. Un livre indispensable pour cette rentrée.
"Pleure ma fille, tu pisseras moins"
Paulot et Odile sont mariés et tiennent un bar dans les années 60. Ils ont 3 enfants : Annie, Mathilde et Jacques. Annie est la fille chouchoute de Paulot. Elle est féminine et son père la fait danser le samedi soir. Mathilde est né après le décès de son petit frère. Son père est déçu et pour se faire "pardonner" elle se conduit comme un garçon et enchaîne bêtise sur bêtise pour que son père fasse attention à elle. Jacques est le petit dernier. Leur café est le centre du village et Paulot fait tout pour aider les autres et organiser des activités. Il ferme même les yeux lorsque des personnes dans le besoin se servent dans sa caisse en disant : c'est qu'ils en ont besoin. Seulement un jour, Paulot tombe malade : c'est la tuberculose. Il doit aller au sanatorium. Peu de temps après, Odile tombe malade à son tour. Tout le monde se détourne d'eux et les fuit par peur de la contagion. Annie épouse un homme et part faire sa vie. Mathilde se retrouve en famille d'accueil ainsi que son frère. A la maladie se rajoute la pauvreté. En effet la sécurité sociale ne prend en charge que les salariés et les soins coûtent cher... Un livre qui m'a bouleversée. Une petite fille qui essaie d'assumer les responsabilités alors que ses parents sont au sanatorium, le fameux paquebot dans les arbres, sur un fond de guerre d'Algérie. Le combat de Mathilde pour arriver à s'en sortir et à prendre en charge son petit frère jusqu'à la guérison de ses parents. Un livre indispensable pour cette rentrée.
"Pleure ma fille, tu pisseras moins"
A propos de Valentine Goby
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