Un monde merveilleux et doux. Fragments du management en son emprise ordinaire

Par : Joan Le Goff
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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.219 kg
  • Dimensions15,9 cm × 23,9 cm × 0,8 cm
  • ISBN979-10-320-0430-2
  • EAN9791032004302
  • Date de parution14/02/2023
  • CollectionTravail & gouvernance
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

L'idéologie managériale a étendit son empire au-delà des murs des entreprises du Cac 40 et des cabinets de conseil. Pour en analyser les ressorts, pour en comprendre la diffusion progressive depuis un siècle et demi, ce livre l'envisage à travers deux entrées inattendues : le fait divers et Pauvre d'art. Ainsi, les pratiques du quotidien des cadres et des consultants sont disséquées (depuis le port de la cravate ou des talons hauts jusqu'à la fréquentation des TGV ou des flex offices) et confrontées, d'une part, à des films, des livres, des photos, des pièces de théâtre, d'autre part à des scènes incongrues (mais réelles) qui relèvent habituellement de la rubrique des faits divers (faux attentats créés pour motiver les effectifs, procès pour tenue de travail inadéquate, entraînement d'élèves d'école de commerce au maniement des aimes à feu, etc.).
Le chef d'oeuvre de Pixar Monstres et compagnie côtoie le loft Findus où des consommateurs doivent faire semblant de manger dans la bonne humeur. Tout est vrai. Se dessine finalement le diagnostic d'une contamination généralisée qui touche la manière de marcher, de parler, de se nourrir — une manière d'être efficace, sans états d'âme.
L'idéologie managériale a étendit son empire au-delà des murs des entreprises du Cac 40 et des cabinets de conseil. Pour en analyser les ressorts, pour en comprendre la diffusion progressive depuis un siècle et demi, ce livre l'envisage à travers deux entrées inattendues : le fait divers et Pauvre d'art. Ainsi, les pratiques du quotidien des cadres et des consultants sont disséquées (depuis le port de la cravate ou des talons hauts jusqu'à la fréquentation des TGV ou des flex offices) et confrontées, d'une part, à des films, des livres, des photos, des pièces de théâtre, d'autre part à des scènes incongrues (mais réelles) qui relèvent habituellement de la rubrique des faits divers (faux attentats créés pour motiver les effectifs, procès pour tenue de travail inadéquate, entraînement d'élèves d'école de commerce au maniement des aimes à feu, etc.).
Le chef d'oeuvre de Pixar Monstres et compagnie côtoie le loft Findus où des consommateurs doivent faire semblant de manger dans la bonne humeur. Tout est vrai. Se dessine finalement le diagnostic d'une contamination généralisée qui touche la manière de marcher, de parler, de se nourrir — une manière d'être efficace, sans états d'âme.