Un logement pour tous à Bruxelles. Entre soutien à la propriété et politique sociale de l'habitat

Par : Thierry Demey
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  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-930609-08-9
  • EAN9782930609089
  • Date de parution09/11/2020
  • CollectionGUIDES BADEAUX
  • ÉditeurBadeaux ASBL

Résumé

Cela fait un peu plus d'un siècle que le logement social tente d'offrir aux ménages à revenus modestes une habitation adaptée à leurs besoins pour un loyer proportionnel à leur capacité contributive. De typologies variées, son patrimoine comprend des cités-jardins pittoresques, d'élégantes maisons de rapport, des barres et des tours qui racontent l'histoire du développement urbanistique, architectural et social de la capitale.
Pourquoi ne représente-il qu'à peine sept pourcent du parc résidentiel bruxellois, soit un peu plus de 40. 000 logements ? Pour des raisons financières et politiques, les autorités publiques n'ont pas cessé de privilégier le soutien à la propriété privée - perçue comme moteur d'intégration sociale et de garantie d'entretien du patrimoine bâti - plutôt que l'agrandissement du parc de logements sociaux locatifs.
Son transfert à la Région bruxelloise n'a guère infléchi la tendance malgré les discours en sa faveur, l'injection de budgets conséquents dans l'offre de logements neufs et la rénovation du patrimoine existant. Résultat ? Satisfaire la demande répertoriée sur les listes d'attente du logement social, qui ne cesse de croître, paraît hors de portée à moins de doubler sa capacité. Une question de choix politique qui parcourt toute son histoire...
Cela fait un peu plus d'un siècle que le logement social tente d'offrir aux ménages à revenus modestes une habitation adaptée à leurs besoins pour un loyer proportionnel à leur capacité contributive. De typologies variées, son patrimoine comprend des cités-jardins pittoresques, d'élégantes maisons de rapport, des barres et des tours qui racontent l'histoire du développement urbanistique, architectural et social de la capitale.
Pourquoi ne représente-il qu'à peine sept pourcent du parc résidentiel bruxellois, soit un peu plus de 40. 000 logements ? Pour des raisons financières et politiques, les autorités publiques n'ont pas cessé de privilégier le soutien à la propriété privée - perçue comme moteur d'intégration sociale et de garantie d'entretien du patrimoine bâti - plutôt que l'agrandissement du parc de logements sociaux locatifs.
Son transfert à la Région bruxelloise n'a guère infléchi la tendance malgré les discours en sa faveur, l'injection de budgets conséquents dans l'offre de logements neufs et la rénovation du patrimoine existant. Résultat ? Satisfaire la demande répertoriée sur les listes d'attente du logement social, qui ne cesse de croître, paraît hors de portée à moins de doubler sa capacité. Une question de choix politique qui parcourt toute son histoire...