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  • Nombre de pages94
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.1 kg
  • Dimensions14,0 cm × 18,2 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-84805-096-6
  • EAN9782848050966
  • Date de parution07/04/2011
  • ÉditeurSabine Wespieser Editeur

Résumé

« Je réinvente ma vie dans le désordre en mélangeant les temps, les lieux, les êtres chers, mais c’est tout de même ma vraie vie. Peut-être que cette journée est un cadeau plutôt qu’un empêchement et un rendez-vous manqué. J’attendais l’Italien, c’est Antoine qui est venu, dans le silence de la ville qui est une autre ville, lointaine et familière à la fois ». Ce court récit est bien dans la manière de Michèle Lesbre : dans la lente dérive d’une journée de neige, les époques, les lieux et les hommes se superposent. De beau matin, la narratrice s’en va attendre sur un quai de gare un homme qu’elle ne connaît pas : elle a envie de nouer une conversation plus intime avec cet étranger qui, le mercredi, dans ce Café lunaire proche du Jardin des Plantes, évoque inlassablement Ferrare. Elle a pris sa journée, mais l’homme n’arrive pas. Dès lors, le temps s’étire, en autant de fondus enchaînés que favorise la blancheur environnante : la ville s’estompe, peu à peu remplacée par des images d’enfance, par d’autres lieux et d’autres villes. Au détour d’une rêverie surgit, figure centrale de ses souvenirs, « le lac immense et blanc », noyé sous la neige de l’Aubrac, où Edith Arnaud vécut ses premières amours et ses premiers combats politiques. Elle n’a jamais revu Antoine, le jeune homme en colère qui, à l’aube des années soixante, voulait changer le monde. Sa silhouette traverse pourtant le récit et bientôt se superpose à celle de l’Italien du delta du Pô, dont les brumes hantent le paysage mental de la narratrice. Mais peu importe le temps qui passe, la perte des illusions et les rendez-vous manqués. Dans le silence et la lumineuse blancheur de cette journée particulière, la solitude de cette femme qui a tant vécu n’a pas le goût des renoncements. Ses dialogues loufoques avec le corbeau freux du Jardin des Plantes sont bien au diapason de la mélancolie joyeuse de son existence. Une fois encore, Michèle Lesbre tend avec une bouleversante justesse le fil d’une vie minuscule à laquelle ses mots donnent tout son sens.
« Je réinvente ma vie dans le désordre en mélangeant les temps, les lieux, les êtres chers, mais c’est tout de même ma vraie vie. Peut-être que cette journée est un cadeau plutôt qu’un empêchement et un rendez-vous manqué. J’attendais l’Italien, c’est Antoine qui est venu, dans le silence de la ville qui est une autre ville, lointaine et familière à la fois ». Ce court récit est bien dans la manière de Michèle Lesbre : dans la lente dérive d’une journée de neige, les époques, les lieux et les hommes se superposent. De beau matin, la narratrice s’en va attendre sur un quai de gare un homme qu’elle ne connaît pas : elle a envie de nouer une conversation plus intime avec cet étranger qui, le mercredi, dans ce Café lunaire proche du Jardin des Plantes, évoque inlassablement Ferrare. Elle a pris sa journée, mais l’homme n’arrive pas. Dès lors, le temps s’étire, en autant de fondus enchaînés que favorise la blancheur environnante : la ville s’estompe, peu à peu remplacée par des images d’enfance, par d’autres lieux et d’autres villes. Au détour d’une rêverie surgit, figure centrale de ses souvenirs, « le lac immense et blanc », noyé sous la neige de l’Aubrac, où Edith Arnaud vécut ses premières amours et ses premiers combats politiques. Elle n’a jamais revu Antoine, le jeune homme en colère qui, à l’aube des années soixante, voulait changer le monde. Sa silhouette traverse pourtant le récit et bientôt se superpose à celle de l’Italien du delta du Pô, dont les brumes hantent le paysage mental de la narratrice. Mais peu importe le temps qui passe, la perte des illusions et les rendez-vous manqués. Dans le silence et la lumineuse blancheur de cette journée particulière, la solitude de cette femme qui a tant vécu n’a pas le goût des renoncements. Ses dialogues loufoques avec le corbeau freux du Jardin des Plantes sont bien au diapason de la mélancolie joyeuse de son existence. Une fois encore, Michèle Lesbre tend avec une bouleversante justesse le fil d’une vie minuscule à laquelle ses mots donnent tout son sens.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Beaucoup de douceur et de poésie
Une voix entendue dans un café et les souvenirs affluent ! Entre rêve et nostalgie, on se plait à suivre notre héroïne dans ses ballades dans un Jardin des Plantes enneigé et quasi-désert , à écouter ses "dialogues" avec un corbeau malicieux et à plonger dans ses souvenirs amoureux du printemps 1968.
Une voix entendue dans un café et les souvenirs affluent ! Entre rêve et nostalgie, on se plait à suivre notre héroïne dans ses ballades dans un Jardin des Plantes enneigé et quasi-désert , à écouter ses "dialogues" avec un corbeau malicieux et à plonger dans ses souvenirs amoureux du printemps 1968.
  • tendre
  • feutré

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 6 notes dont 3 avis lecteurs
L'italien
Parler du livre de Michèle Lesbre, c’est avant tout parler de l’atmosphère qui y règne. Elle attend l’italien à la sortie du train. Pourquoi ? Une lubie, un besoin de toucher de près quelqu’un qui la rapprocherait de Ferrare ? Ce n’est même plus important. Il lui reste donc à meubler cette journée de vacances, de vacance. Une journée entre parenthèses où La neige recouvre le parc. Sur l’écran blanc, elle imprime des souvenirs de neige en Aubrac lorsqu’elle était enfant. Puis arrive celui d’Antoine son amour d’adolescente, lui qui voulait changer le monde et qui a disparu du jour au lendemain. Le cheminement de la pensée l’amène sur les rives du Pô, à Ferrare, ville de sa reconstruction et donc à l’italien. Toute cette journée hors du temps sera propice à des retours dans le passé, mêlés de rêves et du présent. Il n’y aucune nostalgie dans ce livre. L’atmosphère y est ouatée, douce comme le paysage qui l’entoure. Ce récit n’a rien de nostalgique, l’atmosphère ressemble à celle que Modiano récréé dans ses livres. Un livre très court, entre parenthèse, qui se lit avec grand plaisir où les parenthèses littéraires, et cinématographiques italiennes accompagnent sa promenade.
Parler du livre de Michèle Lesbre, c’est avant tout parler de l’atmosphère qui y règne. Elle attend l’italien à la sortie du train. Pourquoi ? Une lubie, un besoin de toucher de près quelqu’un qui la rapprocherait de Ferrare ? Ce n’est même plus important. Il lui reste donc à meubler cette journée de vacances, de vacance. Une journée entre parenthèses où La neige recouvre le parc. Sur l’écran blanc, elle imprime des souvenirs de neige en Aubrac lorsqu’elle était enfant. Puis arrive celui d’Antoine son amour d’adolescente, lui qui voulait changer le monde et qui a disparu du jour au lendemain. Le cheminement de la pensée l’amène sur les rives du Pô, à Ferrare, ville de sa reconstruction et donc à l’italien. Toute cette journée hors du temps sera propice à des retours dans le passé, mêlés de rêves et du présent. Il n’y aucune nostalgie dans ce livre. L’atmosphère y est ouatée, douce comme le paysage qui l’entoure. Ce récit n’a rien de nostalgique, l’atmosphère ressemble à celle que Modiano récréé dans ses livres. Un livre très court, entre parenthèse, qui se lit avec grand plaisir où les parenthèses littéraires, et cinématographiques italiennes accompagnent sa promenade.
Un lac immense et blanc
Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Michèle Lesbre , et c'est le nom de Ferrare qui m'a fait basculer vers celui ci. Car comme la narratrice, prononcer ce mot ouvre la malle des souvenirs, et d'un mois de juillet dans cette belle cité italienne, les remparts, les arcades, les délicieux cappellacci di zucca, j'ai retrouvé, des sensations, des images, qui font que j'en ai sans doute eu une lecture très différente que si je n'avais jamais mis les pieds dans cette région de l'Italie. Et finalement d'ailleurs, j'ai peut être laissé un peu de côté le reste de l'histoire... Ferrare l'a emporté... Un livre qui donne également envie d'aller plus loin, pour (re)découvrir les films cités (Visconti, Antonioni) ayant été tourné dans cette région ou les romans s'y déroulant comme ceux de Giorgio Bassani
Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Michèle Lesbre , et c'est le nom de Ferrare qui m'a fait basculer vers celui ci. Car comme la narratrice, prononcer ce mot ouvre la malle des souvenirs, et d'un mois de juillet dans cette belle cité italienne, les remparts, les arcades, les délicieux cappellacci di zucca, j'ai retrouvé, des sensations, des images, qui font que j'en ai sans doute eu une lecture très différente que si je n'avais jamais mis les pieds dans cette région de l'Italie. Et finalement d'ailleurs, j'ai peut être laissé un peu de côté le reste de l'histoire... Ferrare l'a emporté... Un livre qui donne également envie d'aller plus loin, pour (re)découvrir les films cités (Visconti, Antonioni) ayant été tourné dans cette région ou les romans s'y déroulant comme ceux de Giorgio Bassani
Entre récit intimiste et fiction, Michèle Lesbre se dévoile et réinvente sa vie. Un texte sensible où la littérature, le cinéma, l'histoire ont la part belle. Sa plume est délicate, lumineuse, pleine de grâce, comme bercée par une douce mélancolie. Son style évoque évidemment celui de Patrick Modiano.
Entre récit intimiste et fiction, Michèle Lesbre se dévoile et réinvente sa vie. Un texte sensible où la littérature, le cinéma, l'histoire ont la part belle. Sa plume est délicate, lumineuse, pleine de grâce, comme bercée par une douce mélancolie. Son style évoque évidemment celui de Patrick Modiano.
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