Un jour par la forêt

Par : Marie Sizun
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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.204 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-36308-085-1
  • EAN9782363080851
  • Date de parution11/06/2015
  • CollectionArléa-Poche
  • ÉditeurArléa

Résumé

Ce matin-là, Sabine, onze ans, fait l'école buissonnière. Que fuit-elle vraiment ? Est-ce la perspective d'un rendez-vous fixé entre sa mère, dont elle a honte, et son professeur de français, ou l'idée plus confuse qu'elle n'a pas sa place au lycée ? Au cours de sa journée vagabonde, dans ce Paris qu'elle découvre, bien des choses vont changer et le hasard d'une rencontre lui révélera le trésor qu'elle porte en elle Un jour par la forêt est le septième roman de Marie Sizun publié aux éditions Arléa.
Ce matin-là, Sabine, onze ans, fait l'école buissonnière. Que fuit-elle vraiment ? Est-ce la perspective d'un rendez-vous fixé entre sa mère, dont elle a honte, et son professeur de français, ou l'idée plus confuse qu'elle n'a pas sa place au lycée ? Au cours de sa journée vagabonde, dans ce Paris qu'elle découvre, bien des choses vont changer et le hasard d'une rencontre lui révélera le trésor qu'elle porte en elle Un jour par la forêt est le septième roman de Marie Sizun publié aux éditions Arléa.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 6 notes dont 3 avis lecteurs
Un jour par la forêt de Marie Sizun
Voilà un livre de rentrée écrit par une enseignante et qui parlera sans doute aux enseignants. C'est un peu un conte où une bonne fée se penche sur Sabine pour rallumer l'étincelle du désir d'apprendre, lui permet de panser ses blessures et de se réconcilier avec son milieu d'origine. C'est une histoire finalement optimiste où, malgré les difficultés sociales ou familiales, l'inadaptation au système scolaire pour certains, la rédemption est possible. On a envie d'y croire et que ceux qui décrochent rencontrent quelqu'un comme Kate ou John qui porte sur eux un regard bienveillant, alors que trop souvent on les condamne. Parfois, il suffit de si peu... Une semaine après avoir terminé cette lecture, j'ai le souvenir d'avoir passé un bon moment avec ce roman truffé de citations poétiques, Victor Hugo, Verlaine, Apollinaire, Rimbaud, mais sur un thème proche, j'ai préféré Les demeurées de Jeanne Benameur.
Voilà un livre de rentrée écrit par une enseignante et qui parlera sans doute aux enseignants. C'est un peu un conte où une bonne fée se penche sur Sabine pour rallumer l'étincelle du désir d'apprendre, lui permet de panser ses blessures et de se réconcilier avec son milieu d'origine. C'est une histoire finalement optimiste où, malgré les difficultés sociales ou familiales, l'inadaptation au système scolaire pour certains, la rédemption est possible. On a envie d'y croire et que ceux qui décrochent rencontrent quelqu'un comme Kate ou John qui porte sur eux un regard bienveillant, alors que trop souvent on les condamne. Parfois, il suffit de si peu... Une semaine après avoir terminé cette lecture, j'ai le souvenir d'avoir passé un bon moment avec ce roman truffé de citations poétiques, Victor Hugo, Verlaine, Apollinaire, Rimbaud, mais sur un thème proche, j'ai préféré Les demeurées de Jeanne Benameur.
L'art d'apprendre
" Qu’est-ce qu’il penserait, Hugo, de ces élèves ratés d’aujourd’hui qu’on n’envoie pas travailler dans les mines, non, mais qu’on laisse sur le bord de la route, qu’on abandonne en cours de scolarité, sans aucun diplôme, livrés à quel avenir ?" Marie Sizun, avec un récit à la troisième personne, raconte une journée d’école buissonnière d’une jeune collégienne. Sabine vit avec sa mère, femme de ménage dont elle a un peu honte à cause de son métier, de son langage et de son apparence. Son père violent a quitté le foyer pour une autre femme. Depuis, Sabine est rêveuse. Ses drôles d’idées l’emmènent parfois "si loin à partir d’un objet, d’une lumière, d’un nuage, d’un mot". Son peu d’attention en classe en fait une mauvaise élève. Dans ce monde fermé, elle a peu d’amis. Et cette bornée ou désabusée Madame Lemagre, professeur de français l’humilie, la pousse à bout et convoque sa mère pour lui signifier son impertinence. Cette rencontre n’est pas possible et Sabine préfère fuir, ne plus aller à l’école. Elle part "par la forêt" comme dans son poème d’école, retourne voir Notre Dame parce qu’elle avait aimé cette visite avec la professeur de dessin, seule matière qu’elle adore. Elle a aussi de revoir son père et elle va surtout rencontrer un jeune couple de professeurs anglais, une rencontre providentielle qui telles des fées sur le berceau d’un enfant vont lui donner l’art de la poésie et de la peinture. "Est-ce que c’était ça la poésie ? Ce trouble pour un mot." C’est le genre histoire simple qui met en évidence toutefois les failles de l’enseignement, les difficultés de certains milieux familiaux, un réflexion sur la culture. Il est un peu simple de condamner des professeurs exténués devant des classes surchargées et difficiles et de montrer qu’il est si facile d’intéresser un seul enfant le temps d’un instant. Derrière cette simplicité, il y a pourtant une évidence, chaque enfant doit être compris avec son milieu d’environnement et a forcément un centre d’intérêt à découvrir. Voici donc un roman court, léger qui peut donner un peu d’optimisme aux professeurs pour cette rentrée, même si la jeune Sabine n’a rien d’un cas désespéré. Elle est simplement dans une situation familiale un peu délicate, le système scolaire pourrait la "détruire" faute d’attention alors qu’elle a de très beaux sentiments (respect, amour sincère pour sa mère, goût manifeste pour l’art) A méditer
" Qu’est-ce qu’il penserait, Hugo, de ces élèves ratés d’aujourd’hui qu’on n’envoie pas travailler dans les mines, non, mais qu’on laisse sur le bord de la route, qu’on abandonne en cours de scolarité, sans aucun diplôme, livrés à quel avenir ?" Marie Sizun, avec un récit à la troisième personne, raconte une journée d’école buissonnière d’une jeune collégienne. Sabine vit avec sa mère, femme de ménage dont elle a un peu honte à cause de son métier, de son langage et de son apparence. Son père violent a quitté le foyer pour une autre femme. Depuis, Sabine est rêveuse. Ses drôles d’idées l’emmènent parfois "si loin à partir d’un objet, d’une lumière, d’un nuage, d’un mot". Son peu d’attention en classe en fait une mauvaise élève. Dans ce monde fermé, elle a peu d’amis. Et cette bornée ou désabusée Madame Lemagre, professeur de français l’humilie, la pousse à bout et convoque sa mère pour lui signifier son impertinence. Cette rencontre n’est pas possible et Sabine préfère fuir, ne plus aller à l’école. Elle part "par la forêt" comme dans son poème d’école, retourne voir Notre Dame parce qu’elle avait aimé cette visite avec la professeur de dessin, seule matière qu’elle adore. Elle a aussi de revoir son père et elle va surtout rencontrer un jeune couple de professeurs anglais, une rencontre providentielle qui telles des fées sur le berceau d’un enfant vont lui donner l’art de la poésie et de la peinture. "Est-ce que c’était ça la poésie ? Ce trouble pour un mot." C’est le genre histoire simple qui met en évidence toutefois les failles de l’enseignement, les difficultés de certains milieux familiaux, un réflexion sur la culture. Il est un peu simple de condamner des professeurs exténués devant des classes surchargées et difficiles et de montrer qu’il est si facile d’intéresser un seul enfant le temps d’un instant. Derrière cette simplicité, il y a pourtant une évidence, chaque enfant doit être compris avec son milieu d’environnement et a forcément un centre d’intérêt à découvrir. Voici donc un roman court, léger qui peut donner un peu d’optimisme aux professeurs pour cette rentrée, même si la jeune Sabine n’a rien d’un cas désespéré. Elle est simplement dans une situation familiale un peu délicate, le système scolaire pourrait la "détruire" faute d’attention alors qu’elle a de très beaux sentiments (respect, amour sincère pour sa mère, goût manifeste pour l’art) A méditer
  • Emouvant
  • région parisienne
Paris, école buissonnière
A lire la quatrième de couverture, je craignais de lire un "remake" de "Zazie dans le métro". Et bien pas du tout. J'ai eu entre les mains un roman bouleversant sur la journée d'une petite fille perdue, qui fuit son collège (pardon, lycée) où elle ne se sent plus à sa place, persécutée par son professeur de français, Mme Lemagre. Au cours de son errance lui reviennent en mémoire, indistinctement, les vers du poème de Victor Hugo "Demain, dès l'aube", parsemant son vagabondage d'une pointe de poésie. Les autres personnages de l'histoire ne sont pas en reste, ainsi suit-on la mère qui fait des ménages et la-dite prof au long de cette journée. Mais, si le personnage de Sabine est profondément émouvant, en revanche, j'ai trouvé le personnage de la prof quelque peu caricaturale. De même, les anglais que rencontre Sabine sont eux-mêmes professeurs, de quoi donner des boutons aux allergiques à l'institution scolaire. La quête du père est aussi importante, au moins dans la première partie du roman ; quête qui n'a pu que me toucher personnellement. Ceci dit, j'ai passé un très agréable moment de lecture, et je me souviendrai longtemps, je pense, de cette élève attachante. L'image que je retiendrai : Celle de Sabine à l'intérieur de Notre-Dame-de-Paris, au milieu de cette forêt.
A lire la quatrième de couverture, je craignais de lire un "remake" de "Zazie dans le métro". Et bien pas du tout. J'ai eu entre les mains un roman bouleversant sur la journée d'une petite fille perdue, qui fuit son collège (pardon, lycée) où elle ne se sent plus à sa place, persécutée par son professeur de français, Mme Lemagre. Au cours de son errance lui reviennent en mémoire, indistinctement, les vers du poème de Victor Hugo "Demain, dès l'aube", parsemant son vagabondage d'une pointe de poésie. Les autres personnages de l'histoire ne sont pas en reste, ainsi suit-on la mère qui fait des ménages et la-dite prof au long de cette journée. Mais, si le personnage de Sabine est profondément émouvant, en revanche, j'ai trouvé le personnage de la prof quelque peu caricaturale. De même, les anglais que rencontre Sabine sont eux-mêmes professeurs, de quoi donner des boutons aux allergiques à l'institution scolaire. La quête du père est aussi importante, au moins dans la première partie du roman ; quête qui n'a pu que me toucher personnellement. Ceci dit, j'ai passé un très agréable moment de lecture, et je me souviendrai longtemps, je pense, de cette élève attachante. L'image que je retiendrai : Celle de Sabine à l'intérieur de Notre-Dame-de-Paris, au milieu de cette forêt.
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