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Un jeune homme d'Italie
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- Nombre de pages225
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.3 kg
- Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-87867-840-6
- EAN9782878678406
- Date de parution20/08/2007
- ÉditeurPresses du Midi (Les)
Résumé
La mort de mon grand-père fut ressentie par toute la famille comme un cataclysme. Il était le pivot de cette famille d'immigrés italiens qui avait tant bien que mal réussi à s'intégrer sur le sol de France. Tous les habitants du quartier étaient présents aux obsèques célébrées dans l'église. voisine de la maison familiale, par un beau soleil d'hiver. Pendant la cérémonie, ma mère ne pleurait plus.
Assise sur un banc de cette église dans laquelle elle avait vécu tant de bonheurs, elle revoyait son enfance heureuse avec sa soeur et son frère, sa communion solennelle, son mariage. Elle revoyait aussi sa mère telle qu'elle était avant de sombrer dans la dégradation de tout son corps, lâchée par son cerveau usé. A chaque image, son père, lui apparaissait, souriant, fier. Elle se souvenait de l'histoire qu'il lui racontait ; l'histoire d'un tout jeune homme de quinze ans, misérable, originaire d'Italie, qui aboutit, un jour de 1898, à Toulon, au quartier du Pont-du-Las, fief d'une importante communauté italienne.
Assise sur un banc de cette église dans laquelle elle avait vécu tant de bonheurs, elle revoyait son enfance heureuse avec sa soeur et son frère, sa communion solennelle, son mariage. Elle revoyait aussi sa mère telle qu'elle était avant de sombrer dans la dégradation de tout son corps, lâchée par son cerveau usé. A chaque image, son père, lui apparaissait, souriant, fier. Elle se souvenait de l'histoire qu'il lui racontait ; l'histoire d'un tout jeune homme de quinze ans, misérable, originaire d'Italie, qui aboutit, un jour de 1898, à Toulon, au quartier du Pont-du-Las, fief d'une importante communauté italienne.
La mort de mon grand-père fut ressentie par toute la famille comme un cataclysme. Il était le pivot de cette famille d'immigrés italiens qui avait tant bien que mal réussi à s'intégrer sur le sol de France. Tous les habitants du quartier étaient présents aux obsèques célébrées dans l'église. voisine de la maison familiale, par un beau soleil d'hiver. Pendant la cérémonie, ma mère ne pleurait plus.
Assise sur un banc de cette église dans laquelle elle avait vécu tant de bonheurs, elle revoyait son enfance heureuse avec sa soeur et son frère, sa communion solennelle, son mariage. Elle revoyait aussi sa mère telle qu'elle était avant de sombrer dans la dégradation de tout son corps, lâchée par son cerveau usé. A chaque image, son père, lui apparaissait, souriant, fier. Elle se souvenait de l'histoire qu'il lui racontait ; l'histoire d'un tout jeune homme de quinze ans, misérable, originaire d'Italie, qui aboutit, un jour de 1898, à Toulon, au quartier du Pont-du-Las, fief d'une importante communauté italienne.
Assise sur un banc de cette église dans laquelle elle avait vécu tant de bonheurs, elle revoyait son enfance heureuse avec sa soeur et son frère, sa communion solennelle, son mariage. Elle revoyait aussi sa mère telle qu'elle était avant de sombrer dans la dégradation de tout son corps, lâchée par son cerveau usé. A chaque image, son père, lui apparaissait, souriant, fier. Elle se souvenait de l'histoire qu'il lui racontait ; l'histoire d'un tout jeune homme de quinze ans, misérable, originaire d'Italie, qui aboutit, un jour de 1898, à Toulon, au quartier du Pont-du-Las, fief d'une importante communauté italienne.
