Un homme dangereux

Par : Emilie Frèche
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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-290-12473-4
  • EAN9782290124734
  • Date de parution24/08/2016
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

"A coté de l'écriture, de mon mari et de mes enfants, il m'était désormais offert d'avoir une vie sexuelle, ce qui à trente-deux ans ne me semblait pas un luxe mais une nécessité vitale, et pendant plus de trois ans ces deux vies se sont épanouies sans se croiser, sans s'abîmer, m'apportant une sorte d'harmonie rêvée entre d'un côté l'amour, de l'autre le sexe, mais partout la tendresse, le respect, la légèreté, la délicatesse.
Une vie bénie, en somme. Parfaite. Seulement, dans cette absolue perfection, je n'avais pas prévu qu'un jour, ma route croiserait celle de Benoît." Mariée à un homme qu'elle ne désire plus, la narratrice tombe sous le charme d'un autre. Elle a la trentaine, lui approche les soixante. Ils sont tous les deux écrivains et manient les mots comme des armes. Qui tuera l'autre en premier... L'écriture devient ici une affaire de manipulation.
"A coté de l'écriture, de mon mari et de mes enfants, il m'était désormais offert d'avoir une vie sexuelle, ce qui à trente-deux ans ne me semblait pas un luxe mais une nécessité vitale, et pendant plus de trois ans ces deux vies se sont épanouies sans se croiser, sans s'abîmer, m'apportant une sorte d'harmonie rêvée entre d'un côté l'amour, de l'autre le sexe, mais partout la tendresse, le respect, la légèreté, la délicatesse.
Une vie bénie, en somme. Parfaite. Seulement, dans cette absolue perfection, je n'avais pas prévu qu'un jour, ma route croiserait celle de Benoît." Mariée à un homme qu'elle ne désire plus, la narratrice tombe sous le charme d'un autre. Elle a la trentaine, lui approche les soixante. Ils sont tous les deux écrivains et manient les mots comme des armes. Qui tuera l'autre en premier... L'écriture devient ici une affaire de manipulation.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Autobiographie ou fiction?
Un roman qui soulève toutes sortes d'émotions chez le lecteur. On se demande si l'histoire est une fiction totale ou s'il s'agit d'une autobiographie, effectivement le personnage principal et l'auteur ont le même nom, le même métier et ont écrit le même livre... Justement le personnage principal, Émilie, auteur à succès (son dernier roman adapté au cinéma), mariée à un homme qu'elle aime mais, qui ne la touche plus, avec deux filles et un amant. Elle se pensait heureuse jusqu'à sa rencontre avec Benoît Parent, il va tout faire pour la détruire, l'aneantir même. Leur relation est basée sur la violence verbale qu'il exerce sur elle. Une écriture fluide, un roman que l'on dévore et que l'on refuse de lâcher. Je ne connaissais pas l'auteur et je ne suis pas déçue d'avoir fait confiance à ma libraire une fois de plus!
Un roman qui soulève toutes sortes d'émotions chez le lecteur. On se demande si l'histoire est une fiction totale ou s'il s'agit d'une autobiographie, effectivement le personnage principal et l'auteur ont le même nom, le même métier et ont écrit le même livre... Justement le personnage principal, Émilie, auteur à succès (son dernier roman adapté au cinéma), mariée à un homme qu'elle aime mais, qui ne la touche plus, avec deux filles et un amant. Elle se pensait heureuse jusqu'à sa rencontre avec Benoît Parent, il va tout faire pour la détruire, l'aneantir même. Leur relation est basée sur la violence verbale qu'il exerce sur elle. Une écriture fluide, un roman que l'on dévore et que l'on refuse de lâcher. Je ne connaissais pas l'auteur et je ne suis pas déçue d'avoir fait confiance à ma libraire une fois de plus!
  • Amour
  • adultere
  • Destruction
  • descente aux enfers
  • antisémitisme
Roman énervant, captivant et au final passionnant servi par une superbe écriture
http://alombredunoyer.com/2015/10/21/un-homme-dangereux-emilie-freche/ Un homme dangereux est le roman que publie Emilie Frèche à l’occasion de cette rentrée littéraire 2015. Autant certains opus laissent le lecteur indifférent, autant celui-là appelle beaucoup de commentaires et force à la réflexion. Roman fiction ? Autobiographie ? Beaucoup d’éléments évoquent le réel en tout cas. En effet, la narratrice a le même nom que l’auteur et de nombreux faits cités dans le livre sont véridiques (comme par exemple le roman 24 Jours, La vérité sur la mort d'Ilan Halimi, coécrit par Emilie Frèche avec Ruth Halimi en avril 2009). Ou s’arrête le réel et où démarre la fiction ? Doit-on chercher réellement à savoir ? L’auteur nous donne son avis dans le roman : "J'ai toujours considéré que la question de la vérité dans un roman ne doit pas se poser. Qu'on se moque complètement de savoir si tel ou tel évènement est vrai, ou bien si les personnages sont inspirés de gens réels, parce que, évidemment, ce n'est pas cela qui fait l'intérêt ni la qualité d'un texte." Si je partage majoritairement son avis, je trouve toujours dérangeante, voire malsaine cette collusion fiction/réel… En tournant les pages, sommes-nous voyeur de la vie de Emilie ? Ou sommes-nous dans la fiction du roman ? Le lecteur se retrouve en porte à faux et c’est une sensation assez bizarre… Heureusement, si je puis dire, l’écriture efface très rapidement ce désagrément. Elle est superbe, d’une grande fluidité. Elle hypnotise littéralement le lecteur qui dévore le roman et n’a à aucun moment envie de le lâcher. Les mots sont subtilement choisis, les phrases sont souvent longues et très détaillées. La sensation d’appartenance totale et de « propriété » à Benoit Parent sont merveilleusement décrites. Emilie est sous son emprise, elle sait qu’il ne faut pas mais c’est plus fort qu’elle. « J’ignore combien de temps nous y sommes restés. Je me souviens seulement des papillons que j’avais dans le ventre, du sourire que je sentais accroché à mes lèvres comme un tatouage permanent et du défilé aux tables voisines, des têtes et des consommations qui changeaient sans cesse quand nous, nous en étions toujours au même verre, mais peut être en était-ce un autre, comment être sure ? L’impression que j’avais du temps arrêté brouillait tellement les cartes… Je ne savais plus ni quelle heure, ni quel jour, ni quel mois nous étions, et cette perte de repère arrive si rarement dans une vie que je n’en avais moi-même plus aucun pour juger de la situation. Je savais seulement que cette rencontre serait un miracle ou un mirage et que, de toute façon, je ne déciderais de rien. » De même, les descriptions de Benoit Parent le rendent détestables pour le lecteur. Manipulateur, radin, antisémite… c’est merveilleusement bien décrit. "Benoît était ce type insupportable mais irrésistible, qui réussissait, comme les sales gosses, à se faire pardonner en un mot et à transformer votre colère en un grand sourire." "Je reviens tout de suite, d’accord ? Tout de suite, tout de suite ! Déshabille-toi, mets-toi nue sous les draps et attends-moi. J’ai acquiescé d’un signe de tête. Il avait déjà disparu." Pour écrire un tel roman, il faut aussi avoir un recul nécessaire pour se détacher de cette sensation d’être piégé. Etre capable d’analyser et de le traduire par les mots. « On n’écrit jamais à partir de rien, mais de ses lectures. » « L’écriture était donc comme la vie : on s’imaginait qu’on maitrisait les choses, qu’on avait ce pouvoir d’influer sur nos destins mais, en vérité, on ne décidait jamais de rien ; ce qui devait être advenait, et ce qui n’avait pas de raison d’exister finissait toujours, de lui-même par s’éteindre. » Le traitement de la différence d'âge dans un couple (20 ans d'écart entre Emilie et son mari), l'évolution et la survie du mariage face aux tentations, prendre une décision plutôt que de rester sur le statu-quo, encore des thèmes que l'auteur traite parfaitement et subtilement. "Ils m’aimaient tous les deux et ils voulaient tous les deux me protéger. Me faire comprendre, une bonne fois pour toutes, où ce genre d’histoire pouvait mener : non seulement à la fin du mariage, mais à la négation de soi." Enfin, comment ne pas parler de la notion et du traitement de l’antisémitisme. Là encore rien à dire, c’est pour moi une réussite. A la fois énervant, captivant et au final passionnant, Un homme dangereux est un roman de la rentrée littéraire que je vous conseille notamment pour la formidable écriture de Emilie Frèche. 4/5
http://alombredunoyer.com/2015/10/21/un-homme-dangereux-emilie-freche/ Un homme dangereux est le roman que publie Emilie Frèche à l’occasion de cette rentrée littéraire 2015. Autant certains opus laissent le lecteur indifférent, autant celui-là appelle beaucoup de commentaires et force à la réflexion. Roman fiction ? Autobiographie ? Beaucoup d’éléments évoquent le réel en tout cas. En effet, la narratrice a le même nom que l’auteur et de nombreux faits cités dans le livre sont véridiques (comme par exemple le roman 24 Jours, La vérité sur la mort d'Ilan Halimi, coécrit par Emilie Frèche avec Ruth Halimi en avril 2009). Ou s’arrête le réel et où démarre la fiction ? Doit-on chercher réellement à savoir ? L’auteur nous donne son avis dans le roman : "J'ai toujours considéré que la question de la vérité dans un roman ne doit pas se poser. Qu'on se moque complètement de savoir si tel ou tel évènement est vrai, ou bien si les personnages sont inspirés de gens réels, parce que, évidemment, ce n'est pas cela qui fait l'intérêt ni la qualité d'un texte." Si je partage majoritairement son avis, je trouve toujours dérangeante, voire malsaine cette collusion fiction/réel… En tournant les pages, sommes-nous voyeur de la vie de Emilie ? Ou sommes-nous dans la fiction du roman ? Le lecteur se retrouve en porte à faux et c’est une sensation assez bizarre… Heureusement, si je puis dire, l’écriture efface très rapidement ce désagrément. Elle est superbe, d’une grande fluidité. Elle hypnotise littéralement le lecteur qui dévore le roman et n’a à aucun moment envie de le lâcher. Les mots sont subtilement choisis, les phrases sont souvent longues et très détaillées. La sensation d’appartenance totale et de « propriété » à Benoit Parent sont merveilleusement décrites. Emilie est sous son emprise, elle sait qu’il ne faut pas mais c’est plus fort qu’elle. « J’ignore combien de temps nous y sommes restés. Je me souviens seulement des papillons que j’avais dans le ventre, du sourire que je sentais accroché à mes lèvres comme un tatouage permanent et du défilé aux tables voisines, des têtes et des consommations qui changeaient sans cesse quand nous, nous en étions toujours au même verre, mais peut être en était-ce un autre, comment être sure ? L’impression que j’avais du temps arrêté brouillait tellement les cartes… Je ne savais plus ni quelle heure, ni quel jour, ni quel mois nous étions, et cette perte de repère arrive si rarement dans une vie que je n’en avais moi-même plus aucun pour juger de la situation. Je savais seulement que cette rencontre serait un miracle ou un mirage et que, de toute façon, je ne déciderais de rien. » De même, les descriptions de Benoit Parent le rendent détestables pour le lecteur. Manipulateur, radin, antisémite… c’est merveilleusement bien décrit. "Benoît était ce type insupportable mais irrésistible, qui réussissait, comme les sales gosses, à se faire pardonner en un mot et à transformer votre colère en un grand sourire." "Je reviens tout de suite, d’accord ? Tout de suite, tout de suite ! Déshabille-toi, mets-toi nue sous les draps et attends-moi. J’ai acquiescé d’un signe de tête. Il avait déjà disparu." Pour écrire un tel roman, il faut aussi avoir un recul nécessaire pour se détacher de cette sensation d’être piégé. Etre capable d’analyser et de le traduire par les mots. « On n’écrit jamais à partir de rien, mais de ses lectures. » « L’écriture était donc comme la vie : on s’imaginait qu’on maitrisait les choses, qu’on avait ce pouvoir d’influer sur nos destins mais, en vérité, on ne décidait jamais de rien ; ce qui devait être advenait, et ce qui n’avait pas de raison d’exister finissait toujours, de lui-même par s’éteindre. » Le traitement de la différence d'âge dans un couple (20 ans d'écart entre Emilie et son mari), l'évolution et la survie du mariage face aux tentations, prendre une décision plutôt que de rester sur le statu-quo, encore des thèmes que l'auteur traite parfaitement et subtilement. "Ils m’aimaient tous les deux et ils voulaient tous les deux me protéger. Me faire comprendre, une bonne fois pour toutes, où ce genre d’histoire pouvait mener : non seulement à la fin du mariage, mais à la négation de soi." Enfin, comment ne pas parler de la notion et du traitement de l’antisémitisme. Là encore rien à dire, c’est pour moi une réussite. A la fois énervant, captivant et au final passionnant, Un homme dangereux est un roman de la rentrée littéraire que je vous conseille notamment pour la formidable écriture de Emilie Frèche. 4/5
4/5
une histoire d'amour destructrice
Emilie, écrivain, est mariée depuis de nombreuses années à un homme (Adam) qui ne la touche plus, et à deux filles. Un jour, elle fait la rencontre de Benoit Parent et tome amoureuse de lui. La différence d'âge de la gêne pas. Il à 60 ans et elle en a 35. Malheureusement pour elle tout les oppose. Elle est juive et lui antisémite. Ce livre est difficile à lâcher quand vous le commencez. Nous allons assister à la descente aux enfers d'Emilie dans sa vie quotidienne avec son mari. Ce qui est choquant c'est que même si Benoit Parent la maltraite (pas de façon physique) avec des mots assez difficiles, on ne comprend pas comment Emilie fait pour rester amoureuse et surtout pour continuer à vouloir lui parler. Par exemple, un jour Benoit l'emmène dans un hôtel et lui demande de ne pas bouger car il doit aller à la pharmacie. Et bien Emilie, l'attendra pendant deux jours sans sortir de sa chambre et surtout sans contacter sa famille pour lui dire que tout va bien. Concernant les personnages celui d'Emilie est le plus touchant. Déja car l'histoire porte sur elle. Ensuite elle à tout pour être heureuse : Un mari qui l'aime même s'il ne la touche plus, deux filles, un métier qu'elle aime (on peut même dire plus une passion et un besoin) et qui marche bien. Elle vient d'écrire un livre sur son père qui est adapté au cinéma. Je sais que c'est bien facile quand l'histoire ne nous touche pas directement mais cela m'a énormément énervée de la voir se faire manipuler par cet homme sans vergogne qui la rabaisse de part sa religion mais surtout sur sa condition de femme. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de lui mettre des claques en lui disant : "Mais réveille toi, tu ne vois pas qu'il ne vaut pas le coup et que tu vas perdre ta famille ?". Le personnage de Benoit est des plus exécrables. Vraiment c'est un homme imbus de sa personne, qui n'a aucun problème à rabaisser les autres pour se montrer plus fort. On voit bien qu'il a un problème. Surtout que son rôle d'écrivain est en plein déclin et que ça doit lui poser beaucoup de souci. Le personnage d'Adam m'a beaucoup étonné car je n'aurais pas du tout réagi de la même manière. Je n'en dirai pas plus sur lui pour ne pas spoiler l'histoire. Ce que j'ai apprécié dans ma lecture c'est que Emilie Frèche nous parle de l'actualité qui a eu lieu au mois de janvier 2015, à savoir les attentats chez Charlie Hebdo et à l'Hypercacher. En ce qui concerne l'écriture de Emilie Frèche, elle est très fluide et très addictive. Elle a gagné son pari afin que l'on s'attache si facilement à son personnage. Je ne connais pas du tout l'auteur Emilie Frèche mais j'ai eu l'impression que cette histoire était un peu la sienne. On se rend compte tout de suite que son personnage porte le même prénom. Au cours de notre lecture, on apprend que Emilie (de l'histoire) a écrit le même livre que Emilie l'auteur, à savoir sur Ilan Halimi qui a été tué en 2006. Alors si elle a vraiment connu un homme qui ressemble à Benoit Parent et bien je la plein car elle a dû vraiment souffrir. Pour ma part, c'est encore une très belle découverte d'auteur et de la rentrée littéraire 2015. Je vous invite vivement à le découvrir.
Emilie, écrivain, est mariée depuis de nombreuses années à un homme (Adam) qui ne la touche plus, et à deux filles. Un jour, elle fait la rencontre de Benoit Parent et tome amoureuse de lui. La différence d'âge de la gêne pas. Il à 60 ans et elle en a 35. Malheureusement pour elle tout les oppose. Elle est juive et lui antisémite. Ce livre est difficile à lâcher quand vous le commencez. Nous allons assister à la descente aux enfers d'Emilie dans sa vie quotidienne avec son mari. Ce qui est choquant c'est que même si Benoit Parent la maltraite (pas de façon physique) avec des mots assez difficiles, on ne comprend pas comment Emilie fait pour rester amoureuse et surtout pour continuer à vouloir lui parler. Par exemple, un jour Benoit l'emmène dans un hôtel et lui demande de ne pas bouger car il doit aller à la pharmacie. Et bien Emilie, l'attendra pendant deux jours sans sortir de sa chambre et surtout sans contacter sa famille pour lui dire que tout va bien. Concernant les personnages celui d'Emilie est le plus touchant. Déja car l'histoire porte sur elle. Ensuite elle à tout pour être heureuse : Un mari qui l'aime même s'il ne la touche plus, deux filles, un métier qu'elle aime (on peut même dire plus une passion et un besoin) et qui marche bien. Elle vient d'écrire un livre sur son père qui est adapté au cinéma. Je sais que c'est bien facile quand l'histoire ne nous touche pas directement mais cela m'a énormément énervée de la voir se faire manipuler par cet homme sans vergogne qui la rabaisse de part sa religion mais surtout sur sa condition de femme. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de lui mettre des claques en lui disant : "Mais réveille toi, tu ne vois pas qu'il ne vaut pas le coup et que tu vas perdre ta famille ?". Le personnage de Benoit est des plus exécrables. Vraiment c'est un homme imbus de sa personne, qui n'a aucun problème à rabaisser les autres pour se montrer plus fort. On voit bien qu'il a un problème. Surtout que son rôle d'écrivain est en plein déclin et que ça doit lui poser beaucoup de souci. Le personnage d'Adam m'a beaucoup étonné car je n'aurais pas du tout réagi de la même manière. Je n'en dirai pas plus sur lui pour ne pas spoiler l'histoire. Ce que j'ai apprécié dans ma lecture c'est que Emilie Frèche nous parle de l'actualité qui a eu lieu au mois de janvier 2015, à savoir les attentats chez Charlie Hebdo et à l'Hypercacher. En ce qui concerne l'écriture de Emilie Frèche, elle est très fluide et très addictive. Elle a gagné son pari afin que l'on s'attache si facilement à son personnage. Je ne connais pas du tout l'auteur Emilie Frèche mais j'ai eu l'impression que cette histoire était un peu la sienne. On se rend compte tout de suite que son personnage porte le même prénom. Au cours de notre lecture, on apprend que Emilie (de l'histoire) a écrit le même livre que Emilie l'auteur, à savoir sur Ilan Halimi qui a été tué en 2006. Alors si elle a vraiment connu un homme qui ressemble à Benoit Parent et bien je la plein car elle a dû vraiment souffrir. Pour ma part, c'est encore une très belle découverte d'auteur et de la rentrée littéraire 2015. Je vous invite vivement à le découvrir.
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