Si le nom de Lermontov demeure moins évoqué que celui de Pouchkine, il serait dommage pourtant négliger l'oeuvre de cet auteur singulier. Avant tout poète, il opère dans son seul roman achevé un remarquable passage à la prose, qui alterne entre des descriptions sublimes du Caucase et la peinture cristallisée d'une jeunesse russe désabusée.
Le portrait croisé du héros, par le narrateur et par Pétchorine lui-même, permet une analyse psychologique aussi fine que sombre des sentiments, faisant osciller Lermontov entre digne héritier du Romantisme et précurseur du Réalisme.
Si le nom de Lermontov demeure moins évoqué que celui de Pouchkine, il serait dommage pourtant négliger l'oeuvre de cet auteur singulier. Avant tout poète, il opère dans son seul roman achevé un remarquable passage à la prose, qui alterne entre des descriptions sublimes du Caucase et la peinture cristallisée d'une jeunesse russe désabusée.
Le portrait croisé du héros, par le narrateur et par Pétchorine lui-même, permet une analyse psychologique aussi fine que sombre des sentiments, faisant osciller Lermontov entre digne héritier du Romantisme et précurseur du Réalisme.