La collection que Futuropolis a ouvert en collaboration avec le musée du Louvre est déjà riche de cinq titres. Celui-ci fera sans doute date. Dans les couloirs du musée, ses escaliers, sous la victoire de Samothrace, on s'affère et des plateaux de verres arrivent près des convives en train de discuter leur présence dans les lieux sous le tableau du courronement de Napoleon. On ne connait pas encore celui dont on fête le départ mais l'ironie de certain n'échappe à personne quand on le compare au puissant représenté. Mais le fameux puissant en bordure du cadre n'est que pour savourer cette mascarade et avec deux bouteilles et un flocon de cyanure décide d'échapper à cette dernière plaisanterie. On ne s'était pas introduit comme ça la nuit dans le Louvre depuis "les amants du pont neuf". Notre homme croise dans une galerie une étrange et belle jeune fille comme une apparition dont la candeur pourrait se rapprocher d'héroïne telle que celle de Manara. Notre homme est aussi étrange mais sait prendre plaisir à la compagnie. C'est un affranchi et un puissant que l'âge a sans doute rendu tendre et lâche. Le louvre ne lui est pas inconnu, il y a travaillé comme ministre et les fantômes ne sont pas loin. Notre visiteuse lui propose de continuer à deux le jeu qui est le sien : faire le noir et ne choisir qu'une oeuvre, et au fur et à mesure sans qu'il ne sache à qui il parle, se confier, se retrouver. Le dessin est élégant sur un papier brun réhaussé à la craie ou à l'encre. La visite se poursuit originale au fil de leurs humeurs et peut-être en présence d'un poison invisble. Il n'est plus affamé de pouvoir mais retrouve ce que la peinture lui a appris, légereté, force et sagesse. Le pouvoir est maintenant bien loin. Les tableaux deviennent des miroirs à ce couple improbable jusqu'à ce que l'on rembarque pour Cythère et vous reverrez peut-être ce que vous n'avez pas revu depuis longtemps et vous a nourri aussi... Un véritable enchantement...
La collection que Futuropolis a ouvert en collaboration avec le musée du Louvre est déjà riche de cinq titres. Celui-ci fera sans doute date. Dans les couloirs du musée, ses escaliers, sous la victoire de Samothrace, on s'affère et des plateaux de verres arrivent près des convives en train de discuter leur présence dans les lieux sous le tableau du courronement de Napoleon. On ne connait pas encore celui dont on fête le départ mais l'ironie de certain n'échappe à personne quand on le compare au puissant représenté. Mais le fameux puissant en bordure du cadre n'est que pour savourer cette mascarade et avec deux bouteilles et un flocon de cyanure décide d'échapper à cette dernière plaisanterie. On ne s'était pas introduit comme ça la nuit dans le Louvre depuis "les amants du pont neuf". Notre homme croise dans une galerie une étrange et belle jeune fille comme une apparition dont la candeur pourrait se rapprocher d'héroïne telle que celle de Manara. Notre homme est aussi étrange mais sait prendre plaisir à la compagnie. C'est un affranchi et un puissant que l'âge a sans doute rendu tendre et lâche. Le louvre ne lui est pas inconnu, il y a travaillé comme ministre et les fantômes ne sont pas loin. Notre visiteuse lui propose de continuer à deux le jeu qui est le sien : faire le noir et ne choisir qu'une oeuvre, et au fur et à mesure sans qu'il ne sache à qui il parle, se confier, se retrouver. Le dessin est élégant sur un papier brun réhaussé à la craie ou à l'encre. La visite se poursuit originale au fil de leurs humeurs et peut-être en présence d'un poison invisble. Il n'est plus affamé de pouvoir mais retrouve ce que la peinture lui a appris, légereté, force et sagesse. Le pouvoir est maintenant bien loin. Les tableaux deviennent des miroirs à ce couple improbable jusqu'à ce que l'on rembarque pour Cythère et vous reverrez peut-être ce que vous n'avez pas revu depuis longtemps et vous a nourri aussi... Un véritable enchantement...