Un domaine des corpuscules

Par : Baptiste Gaillard
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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN979-10-96911-02-8
  • EAN9791096911028
  • Date de parution17/03/2017
  • ÉditeurHippocampe

Résumé

« De vastes halls des millions, toujours plus fines reposant parterre, mais aussi sur des rebords ou autres surfaces élevées. Versatiles et suffocantes à l'activation, des poussières en vaporisation soudaine. Des soulèvements puis une suspension lente, tout un monde qui s'éveille à chaque mouvement, quand une masse un peu plus grande perturbe l'air, brassant en passant l'ensemble du dépôt. Des scintillements dans la rasante, qui miroitent parce que dérangés.
» Comme la chrysalide pour les chenilles, le texte est une vaste usine des mutations. Il se déploie par capillarité et grandit par le milieu. Sa matière en évolution est régulièrement découpée, déplacée, réorganisée. Certains blocs se divisent pour former de nouveaux fragments, alors que d'autres entre eux s'agrègent. Du singulier ponctue l'itération des motifs, comme du solide restant dans un bain de macération : la délimitation est incertaine entre ce qui en est déjà, et ce qui résiste encore. Quoique tenant plus du protéiforme que du déroulement ordonné d'un programme, Un domaine des corpuscules fait diffusément écho à la géométrie sale, notion centrale et titre d'un numéro de la revue Tissu.
Hésitant entre enlisement et épiphanies, l'écriture se conçoit ici comme pensée de la poussière ou de la boue, et comme distillation dans sa grammaire de ce qu'elle charrie.
« De vastes halls des millions, toujours plus fines reposant parterre, mais aussi sur des rebords ou autres surfaces élevées. Versatiles et suffocantes à l'activation, des poussières en vaporisation soudaine. Des soulèvements puis une suspension lente, tout un monde qui s'éveille à chaque mouvement, quand une masse un peu plus grande perturbe l'air, brassant en passant l'ensemble du dépôt. Des scintillements dans la rasante, qui miroitent parce que dérangés.
» Comme la chrysalide pour les chenilles, le texte est une vaste usine des mutations. Il se déploie par capillarité et grandit par le milieu. Sa matière en évolution est régulièrement découpée, déplacée, réorganisée. Certains blocs se divisent pour former de nouveaux fragments, alors que d'autres entre eux s'agrègent. Du singulier ponctue l'itération des motifs, comme du solide restant dans un bain de macération : la délimitation est incertaine entre ce qui en est déjà, et ce qui résiste encore. Quoique tenant plus du protéiforme que du déroulement ordonné d'un programme, Un domaine des corpuscules fait diffusément écho à la géométrie sale, notion centrale et titre d'un numéro de la revue Tissu.
Hésitant entre enlisement et épiphanies, l'écriture se conçoit ici comme pensée de la poussière ou de la boue, et comme distillation dans sa grammaire de ce qu'elle charrie.
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