Un couple, deux religions

Par : Aïssa Ikken
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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-9981-25-978-2
  • EAN9789981259782
  • Date de parution01/05/2014
  • ÉditeurAfrique Orient

Résumé

Quelle stupidité de la vie ! Son père tué par des palestiniens, elle, dont le mari et le fils, sont des arabes. Elle raisonnait à son niveau individuel, ne voulait pas reconnaître que le problème de la guerre israélo-arabe la dépassait. Elle ne pouvait admettre que l'attentat ne visait pas son père, à titre personnel, mais s'inscrivait dans un cycle de violence réciproque qui durait depuis des dizaines d'années.
Pourquoi mon père ? Il n'était ni militaire, ni politicien, ni colon, ni même un fonctionnaire. Un vieux, qui à la fin de sa vie, priait Dieu comme l'aurait fait tout citoyen de son âge quelle que soit sa religion. Pourquoi cette haine ? Existe-t-il un seul Dieu pour tous ou un Dieu pour chaque religion ? N'avait-il pas toujours respecté les autres : ses compatriotes, les arabes, les chrétiens, les berbères, les clients de toutes races, ses employés, sans jamais un mot déplacé.
Certes, il ne voulait pas de mon mariage avec Ali, mais cet événement ne lui donnait-il pas raison ? "De tous les juifs de la terre, il a fallu t'amouracher d'un musulman".
Quelle stupidité de la vie ! Son père tué par des palestiniens, elle, dont le mari et le fils, sont des arabes. Elle raisonnait à son niveau individuel, ne voulait pas reconnaître que le problème de la guerre israélo-arabe la dépassait. Elle ne pouvait admettre que l'attentat ne visait pas son père, à titre personnel, mais s'inscrivait dans un cycle de violence réciproque qui durait depuis des dizaines d'années.
Pourquoi mon père ? Il n'était ni militaire, ni politicien, ni colon, ni même un fonctionnaire. Un vieux, qui à la fin de sa vie, priait Dieu comme l'aurait fait tout citoyen de son âge quelle que soit sa religion. Pourquoi cette haine ? Existe-t-il un seul Dieu pour tous ou un Dieu pour chaque religion ? N'avait-il pas toujours respecté les autres : ses compatriotes, les arabes, les chrétiens, les berbères, les clients de toutes races, ses employés, sans jamais un mot déplacé.
Certes, il ne voulait pas de mon mariage avec Ali, mais cet événement ne lui donnait-il pas raison ? "De tous les juifs de la terre, il a fallu t'amouracher d'un musulman".