Un chant du soir

Edition bilingue français-anglais

Dimitris Tsaloumas

Pascal Laurent

(Traducteur)

,

Helen Nickas

(Annotateur)

Note moyenne 
Dimitris Tsaloumas - Un chant du soir.
Né en 1921 à Léros, en Grèce, Dimitris Tsaloumas s'exile volontairement en 1951 en Australie où il enseigne les langues visantes. A l'écart de la... Lire la suite
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Résumé

Né en 1921 à Léros, en Grèce, Dimitris Tsaloumas s'exile volontairement en 1951 en Australie où il enseigne les langues visantes. A l'écart de la communauté grecque du continent, il ne se remet à écrire de la poésie, en grec, qu'à partir de 1963, puis en anglais, à partir de 1981, avec Falcon drinking, paru en 1988. Il recevra de nombreux prix dont le Patrick White Literary Award. Sans amertume, comme détachée, mais nourrie, non sans ironie, des reflets surgis dans la confusion des siècles, de dialogues avec des figures que nous avons pu rencontrer chez Pétrone ou chez Juvénal, d'un commerce familier avec le monde élémentaire, d'évocations intemporelles et de gestes banalement quotidiens, sa poésie transcende l'ailleurs et la solitude sans jamais élever la voix, une voix étonnamment prenante.

Caractéristiques

  • Date de parution
    23/01/2014
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7291-2066-5
  • EAN
    9782729120665
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    127 pages
  • Poids
    0.095 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 16,5 cm × 1,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Dimitris Tsaloumas

Poète de stature internationale, Dimitris Tsaloumas est injustement méconnu dans les pays francophones et plus particulièrement en France. Né en 1921 sur l'île de Léros, alors sous occupation italienne depuis 1912, Dimitris Tsaloumas poursuit une scolarité sous le sceau du bilinguisme (grec/italien) dans un contexte culturel peu ouvert à la littérature. Ce n'est qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque, passées sous la tutelle de l'Angleterre, les îles du Dodécanèse s'ouvrent à la culture, qu'il découvre la poésie, grecque d'abord (Kazantzakis, Elytis, Séféris, Cavafy...) et surtout anglo-saxonne, notamment T-S Eliot, qui décidera de sa vocation poétique.
Il se lie d'amitié avec Lawrence Durrell qui l'encourage à écrire et publie deux recueils de poèmes en 1949 et 1950. L'année suivante marque un tournant dans la vie de Dimitris Tsaloumas. Pour des raisons essentiellement politiques, il part en 1951 pour l'Australie en tant qu'exilé volontaire comme il se définit lui-même, plutôt qu'en émigrant ou réfugié et s'installe à Melbourne où il enseignera les langues vivantes en lycée, se tenant à l'écart de la communauté grecque.
Il cesse alors d'écrire, considérant ses poèmes comme insuffisamment plastiques pour se consacrer exclusivement à la lecture. Ce n'est qu'en 1963 qu'il revient à la pratique poétique, s'estimant suffisamment mature pour écrire et publier en grec des poèmes répondant à une stylistique singulière qu'il a forgée pendant ces dix années de pause créatrice. L'exil volontaire se poursuit jusqu'en 1972, lorsqu'il revient pour la première fois en visite dans son île natale.
En 1983, il publie en version bilingue une sélection de poèmes traduits en anglais par Philip Grundy, intitulée The Observatory, qui reçoit le National Book Council Award, suivie en 1985, d'un autre ouvrage bilingue, The Book of Epigrams. En 1988, la sortie d'un recueil conçu, écrit et publié en anglais, Falcon Drinking, marque le début d'une période féconde qui le consacrera comme auteur parfaitement bilingue.
D'autres publications suivront : Portrait of a Dog (1991), The Barge (1993), Six Improvisations on the River (1995), The Harbour (1998), Stoneland (1999), New and Selected Poems (2000), Helen of Troy (2007). Son oeuvre en anglais sera vite acclamée de manière quasi consensuelle dans un pays ouvertement multiculturel et couronnée de nombreux prix dont le Patrick White Award pour l'ensemble de son oeuvre et le prestigieux Emeritus Prize of Australia Council, pour son éminente contribution aux lettres australiennes.
Désormais, s'il n'écrit plus qu'en grec, il partage sa vie entre son île natale de Léros et sa terre d'exil à Melbourne, saluant le printemps deux fois dans l'année.

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