Grandville voit le jour à Nancy en 1803 dans un milieu de comédiens. Il sinstalle à Paris en 1824, où il va connaître une série de deuils familiaux, se mariant lannée suivante avec une femme qui décédera en couches à la naissance de leur troisième enfant, alors que leurs deux premiers garçons mourront aux environs de leur quatrième année. Il commence une carrière de caricaturiste, animé didéaux républicains et anticléricaux, mais il se retrouvera très vite confronté à la censure de lépoque. En 1828, paraît « Les Métamorphoses du jour » ouvrage lithographié en couleurs, où sur des corps dhumains il greffa des têtes danimaux. Grandville sy livra aussi bien à une caricature des murs quà une caricature politique et sociale de son époque. Louvrage remporta un vif succès. À partir de ce moment, il collabore à des journaux dopposition, que le pouvoir dalors cherchera à museler. En 1835, une loi est votée instaurant une censure préalable à la parution des caricatures politiques. Grandville va alors se retourner vers lillustration douvrages littéraires et fera paraître ses illustrations qui accompagnent les fables de La Fontaine en 1837.
Un autre monde
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- Nombre de pages376
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.6 kg
- Dimensions17,5 cm × 25,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-35498-043-6
- EAN9782354980436
- Date de parution01/02/2014
- CollectionNouvelle bibliothèque curieux
- ÉditeurFrédéric Douin
Résumé
GRANDVILLE (Jean-Ignace-Isidore GERARD, dit), caricaturiste français, né à Nancy en 1803, mort à Paris en 1847. Son père était peintre en miniature ; son grand-père était un comédien de province, qui changea son nom patronymique de Gérard en celui de Grandville. Après Gavarni et Daumier, Grandville occupe la première place dans l'histoire de la caricature moderne en France. Nature fine et délicate, où dominait l'esprit d'observation, il a fidèlement reproduit, du bout de son crayon railleur, les travers et les ridicules de son temps, mais il l'a fait d'une manière qui lui est toute personnelle, avec un parti pris qui finit, chez lui, par dégénérer en manie, celui de donner la physionomie, les vices et les passions de l'homme, d'abord aux animaux et aux plantes, puis à toutes sortes d'objets quelconques, au risque de tomber dans l'incompréhensible et le baroque.
(Pierre Larousse, Grand dicitionnaire universel du XIXème siècle). UN AUTRE MONDE est l'une de ses dernières oeuvres avant que la faucheuse, souvent raillée dans ses croquis, ne l'emporte à 44 ans après avoir, lui-même, perdu sa femme et ses trois enfants. Un autre monde pourrait être considéré comme une oeuvre fantastique voire surréaliste et qui, malheureusement, ne trouva pas son public malgré les succès précédents des Métamorphoses du jour (1828), des fleurs animées, des fables de la Fontaine, des cents proverbes, les Animaux peints par eux-mêmes, les chansons de Béranger, Don Quichotte, les Voyages de Gulliver, les Fables de Florian, Jérôme Paturot et bien d'autres.
(Pierre Larousse, Grand dicitionnaire universel du XIXème siècle). UN AUTRE MONDE est l'une de ses dernières oeuvres avant que la faucheuse, souvent raillée dans ses croquis, ne l'emporte à 44 ans après avoir, lui-même, perdu sa femme et ses trois enfants. Un autre monde pourrait être considéré comme une oeuvre fantastique voire surréaliste et qui, malheureusement, ne trouva pas son public malgré les succès précédents des Métamorphoses du jour (1828), des fleurs animées, des fables de la Fontaine, des cents proverbes, les Animaux peints par eux-mêmes, les chansons de Béranger, Don Quichotte, les Voyages de Gulliver, les Fables de Florian, Jérôme Paturot et bien d'autres.
GRANDVILLE (Jean-Ignace-Isidore GERARD, dit), caricaturiste français, né à Nancy en 1803, mort à Paris en 1847. Son père était peintre en miniature ; son grand-père était un comédien de province, qui changea son nom patronymique de Gérard en celui de Grandville. Après Gavarni et Daumier, Grandville occupe la première place dans l'histoire de la caricature moderne en France. Nature fine et délicate, où dominait l'esprit d'observation, il a fidèlement reproduit, du bout de son crayon railleur, les travers et les ridicules de son temps, mais il l'a fait d'une manière qui lui est toute personnelle, avec un parti pris qui finit, chez lui, par dégénérer en manie, celui de donner la physionomie, les vices et les passions de l'homme, d'abord aux animaux et aux plantes, puis à toutes sortes d'objets quelconques, au risque de tomber dans l'incompréhensible et le baroque.
(Pierre Larousse, Grand dicitionnaire universel du XIXème siècle). UN AUTRE MONDE est l'une de ses dernières oeuvres avant que la faucheuse, souvent raillée dans ses croquis, ne l'emporte à 44 ans après avoir, lui-même, perdu sa femme et ses trois enfants. Un autre monde pourrait être considéré comme une oeuvre fantastique voire surréaliste et qui, malheureusement, ne trouva pas son public malgré les succès précédents des Métamorphoses du jour (1828), des fleurs animées, des fables de la Fontaine, des cents proverbes, les Animaux peints par eux-mêmes, les chansons de Béranger, Don Quichotte, les Voyages de Gulliver, les Fables de Florian, Jérôme Paturot et bien d'autres.
(Pierre Larousse, Grand dicitionnaire universel du XIXème siècle). UN AUTRE MONDE est l'une de ses dernières oeuvres avant que la faucheuse, souvent raillée dans ses croquis, ne l'emporte à 44 ans après avoir, lui-même, perdu sa femme et ses trois enfants. Un autre monde pourrait être considéré comme une oeuvre fantastique voire surréaliste et qui, malheureusement, ne trouva pas son public malgré les succès précédents des Métamorphoses du jour (1828), des fleurs animées, des fables de la Fontaine, des cents proverbes, les Animaux peints par eux-mêmes, les chansons de Béranger, Don Quichotte, les Voyages de Gulliver, les Fables de Florian, Jérôme Paturot et bien d'autres.