Un ange dans la tourmente

Par : Alain Léonard
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  • Nombre de pages365
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.188 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-8129-3966-2
  • EAN9782812939662
  • Date de parution11/04/2024
  • CollectionTerre de poche
  • ÉditeurDe Borée

Résumé

1914. Près de Chinon, les Decourson, viticulteurs, vivent des jours heureux. L'équilibre familial vacille dès l'annonce de la mobilisation générale. Armand, l'unique fils de la fratrie, est envoyé au front. Très vite, les siens sont sans nouvelles, redoutant le pire. Alors qu'il est officiellement porté disparu, l'une de ses jeunes soeurs, Aurélia, décide d'intégrer la Croix-Rouge pour se former aux premiers soins, rejoindre à son tour la zone de combat et retrouver sa trace.
A Amiens, au milieu des bombardements et des brancards, elle découvre la terrible réalité du conflit et l'horreur des blessures.
1914. Près de Chinon, les Decourson, viticulteurs, vivent des jours heureux. L'équilibre familial vacille dès l'annonce de la mobilisation générale. Armand, l'unique fils de la fratrie, est envoyé au front. Très vite, les siens sont sans nouvelles, redoutant le pire. Alors qu'il est officiellement porté disparu, l'une de ses jeunes soeurs, Aurélia, décide d'intégrer la Croix-Rouge pour se former aux premiers soins, rejoindre à son tour la zone de combat et retrouver sa trace.
A Amiens, au milieu des bombardements et des brancards, elle découvre la terrible réalité du conflit et l'horreur des blessures.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un roman empli d’humanité
Un bel été se prépare pour Armand et ses sœurs, Aurélia et Sophie. Le jeune homme profite de quelques semaines de congé, accordées par l’Ecole des mines de Saint-Étienne, dans laquelle il prépare son diplôme d’ingénieur. En ce dernier jour de printemps 1914, la fratrie établit le programme des vacances : baignade, cinéma, séjour à Tours, etc. Ils sont très complices et s’amusent de la volonté de leur mère de marier Aurélia, âgée de vingt et un ans. Désir que ne partage pas la jeune fille : elle aimerait suivre les traces de Jeanne Chauvin, grâce à qui les femmes ont accès au métier d’avocat. Hélas, la félicité est rompue par la mobilisation générale. Armand rejoint son régiment, à Angers. Il écrit deux lettres à sa famille. Puis, le silence. Dans sa dernière missive, il avait indiqué que son régiment allait être déplacé au nord, près de la frontière belge. En janvier 1915, inquiète de ne plus recevoir de nouvelles, la famille contacte l’Ecole de guerre. Armand a disparu. « Il n’est ni à son régiment, ni sur la liste des blessés, ni sur celle des prisonniers que leur a transmis la Croix-Rouge. Et ni sur celle des morts. » (p. 45) Aurélia ne veut pas perdre espoir. Et si son frère était blessé, sans possibilité de décliner son identité ? Elle décide de s’engager auprès de la Croix-Rouge et se porte volontaire pour intégrer une unité de soins au plus près des conflits. Elle espère pouvoir interroger des soldats. Peut-être l’un saura ce qui est arrivé à Armand ? Elle est affectée à l’hôpital auxiliaire 101, situé à Amiens, à quarante kilomètres du front, en tant qu’assistante médicale. Dès son arrivée, un bombardement se produit et un flot de blessés arrive à l’hôpital. Sans jamais oublier sa quête, Aurélia se dévoue aux blessés de guerre. Ses compétences et sa maîtrise d’elle-même sont très vite décelées et elle office au bloc opératoire. L’espoir de retrouver son frère ne la quitte pas, aussi, elle se porte volontaire pour les missions proches du front. Plongée dans l’horreur des conséquences de la guerre, son courage ne faiblit pas. Elle est admirable d’abnégation. Auprès d’Edouard, le médecin de qui elle est l’assistante, elle œuvre jusqu’à l’épuisement physique et moral, sans jamais perdre ses espérances. Tous deux, ainsi que tout le personnel, démontrent une humanité bouleversante et une force soufflée par l’urgence et l’horreur des blessures, des mutilations et de la mort. Avec peu de moyens, ils s’organisent pour adoucir les épreuves des soldats et pour sauver des vies. A travers leur histoire, Alain Léonard rend un vibrant hommage à ces hommes et à ces femmes, qui ont soigné, souvent au péril de leur vie, ceux qui se battaient pour notre liberté. Il raconte aussi l’omniprésence de la mort et le deuil du corps et de l’esprit d’avant la guerre, en raison des amputations, des « gueules cassées », des traumatismes, etc. Malgré le contexte sombre dans lequel elle évolue, Aurélia, noue de belles amitiés et rencontre l’amour. C’est une jeune femme très attachante, un peu facétieuse, déterminée, pourtant capable d’humilité, de patience, d’écoute et de douceur. Sa témérité égale sa bonté. Édouard est doté des mêmes qualités, aussi, c’est un personnage qui émeut, lui aussi. J’ai, également, eu un faible, pour Francis, le cousin affable du médecin, qui manie les mots avec dextérité et humour. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman, dans lequel j’ai ressenti, avec force, l’humanité de l’auteur et cela m’a beaucoup émue.
Un bel été se prépare pour Armand et ses sœurs, Aurélia et Sophie. Le jeune homme profite de quelques semaines de congé, accordées par l’Ecole des mines de Saint-Étienne, dans laquelle il prépare son diplôme d’ingénieur. En ce dernier jour de printemps 1914, la fratrie établit le programme des vacances : baignade, cinéma, séjour à Tours, etc. Ils sont très complices et s’amusent de la volonté de leur mère de marier Aurélia, âgée de vingt et un ans. Désir que ne partage pas la jeune fille : elle aimerait suivre les traces de Jeanne Chauvin, grâce à qui les femmes ont accès au métier d’avocat. Hélas, la félicité est rompue par la mobilisation générale. Armand rejoint son régiment, à Angers. Il écrit deux lettres à sa famille. Puis, le silence. Dans sa dernière missive, il avait indiqué que son régiment allait être déplacé au nord, près de la frontière belge. En janvier 1915, inquiète de ne plus recevoir de nouvelles, la famille contacte l’Ecole de guerre. Armand a disparu. « Il n’est ni à son régiment, ni sur la liste des blessés, ni sur celle des prisonniers que leur a transmis la Croix-Rouge. Et ni sur celle des morts. » (p. 45) Aurélia ne veut pas perdre espoir. Et si son frère était blessé, sans possibilité de décliner son identité ? Elle décide de s’engager auprès de la Croix-Rouge et se porte volontaire pour intégrer une unité de soins au plus près des conflits. Elle espère pouvoir interroger des soldats. Peut-être l’un saura ce qui est arrivé à Armand ? Elle est affectée à l’hôpital auxiliaire 101, situé à Amiens, à quarante kilomètres du front, en tant qu’assistante médicale. Dès son arrivée, un bombardement se produit et un flot de blessés arrive à l’hôpital. Sans jamais oublier sa quête, Aurélia se dévoue aux blessés de guerre. Ses compétences et sa maîtrise d’elle-même sont très vite décelées et elle office au bloc opératoire. L’espoir de retrouver son frère ne la quitte pas, aussi, elle se porte volontaire pour les missions proches du front. Plongée dans l’horreur des conséquences de la guerre, son courage ne faiblit pas. Elle est admirable d’abnégation. Auprès d’Edouard, le médecin de qui elle est l’assistante, elle œuvre jusqu’à l’épuisement physique et moral, sans jamais perdre ses espérances. Tous deux, ainsi que tout le personnel, démontrent une humanité bouleversante et une force soufflée par l’urgence et l’horreur des blessures, des mutilations et de la mort. Avec peu de moyens, ils s’organisent pour adoucir les épreuves des soldats et pour sauver des vies. A travers leur histoire, Alain Léonard rend un vibrant hommage à ces hommes et à ces femmes, qui ont soigné, souvent au péril de leur vie, ceux qui se battaient pour notre liberté. Il raconte aussi l’omniprésence de la mort et le deuil du corps et de l’esprit d’avant la guerre, en raison des amputations, des « gueules cassées », des traumatismes, etc. Malgré le contexte sombre dans lequel elle évolue, Aurélia, noue de belles amitiés et rencontre l’amour. C’est une jeune femme très attachante, un peu facétieuse, déterminée, pourtant capable d’humilité, de patience, d’écoute et de douceur. Sa témérité égale sa bonté. Édouard est doté des mêmes qualités, aussi, c’est un personnage qui émeut, lui aussi. J’ai, également, eu un faible, pour Francis, le cousin affable du médecin, qui manie les mots avec dextérité et humour. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman, dans lequel j’ai ressenti, avec force, l’humanité de l’auteur et cela m’a beaucoup émue.
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