Typos en liberté
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- Nombre de pages95
- PrésentationBroché
- Poids0.54 kg
- Dimensions21,0 cm × 26,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-911220-22-7
- EAN9782911220227
- Date de parution11/10/2007
- ÉditeurAtelier Perrousseaux
Résumé
S'il y a quelque chose qui a marqué le paysage visuel et la mémoire collective des Français, c'est bien la "réclame", la publicité peinte: dans les années 1940, elle couvrait 120000 m2 de murs! L'annonce peinte, sous toutes ses formes, fut la concrétisation visuelle d'un phénomène culturel, social et surtout libéral, d'une époque en demande forcenée d'informations: l'expansion du commerce et des marques. Il en reste des vestiges sur les murs des maisons, où l'usure du temps fait apparaître des images nouvelles et insolites, constituées de fragments des différents sujets qui furent peints les uns sur les autres, au fil du temps. Parallèlement, les enseignes de magasin exprimaient une multitude d'expressions graphiques en tous genres. Les cafés des Voyageurs, du Commerce, de la Gare, de la Poste, du Coin, des Arts, du Nord, du Midi, du Centre, des Amis, rivalisaient d'imagination avec les auberges et restaurants des Voyageurs, du Commerce (et on recommence la même liste). Leur observation remue en nous la nostalgie d'un monde à jamais disparu. Quel que soit le choix de la réalisation graphique, sa concrétisation était l'apanage d'un seul personnage: le peintre en lettres. C'était un homme public, qui exerçait un métier de plein air, le plus souvent, et que l'on voyait œuvrer dans les rues en marquant de sa patte toute communauté urbaine. On pouvait reconnaître son style dans chaque canton et voir s'il était plus habile en lettres, en ornements ou en dessins. Cet ouvrage entre dans la série des hommages à la chose écrite qui marque l'histoire de la France dans sa pierre et sur ses murs, depuis la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1960. C'est d'abord un coup de cœur graphique et typographique. On apprend par l'observation des images proposées, après avoir été sensibilisé au sujet. C'est pourquoi, il montre d'abord des modèles de lettres destinées au peintre en lettres (modèles datant du début du XXe siècle), puis leurs applications en publicités peintes, en enseignes d'établissements divers et de plaques de maisons d'habitation. L'histoire se termine par un choix d'écritures manuscrites insolites et pleines de bon sens pratique.
S'il y a quelque chose qui a marqué le paysage visuel et la mémoire collective des Français, c'est bien la "réclame", la publicité peinte: dans les années 1940, elle couvrait 120000 m2 de murs! L'annonce peinte, sous toutes ses formes, fut la concrétisation visuelle d'un phénomène culturel, social et surtout libéral, d'une époque en demande forcenée d'informations: l'expansion du commerce et des marques. Il en reste des vestiges sur les murs des maisons, où l'usure du temps fait apparaître des images nouvelles et insolites, constituées de fragments des différents sujets qui furent peints les uns sur les autres, au fil du temps. Parallèlement, les enseignes de magasin exprimaient une multitude d'expressions graphiques en tous genres. Les cafés des Voyageurs, du Commerce, de la Gare, de la Poste, du Coin, des Arts, du Nord, du Midi, du Centre, des Amis, rivalisaient d'imagination avec les auberges et restaurants des Voyageurs, du Commerce (et on recommence la même liste). Leur observation remue en nous la nostalgie d'un monde à jamais disparu. Quel que soit le choix de la réalisation graphique, sa concrétisation était l'apanage d'un seul personnage: le peintre en lettres. C'était un homme public, qui exerçait un métier de plein air, le plus souvent, et que l'on voyait œuvrer dans les rues en marquant de sa patte toute communauté urbaine. On pouvait reconnaître son style dans chaque canton et voir s'il était plus habile en lettres, en ornements ou en dessins. Cet ouvrage entre dans la série des hommages à la chose écrite qui marque l'histoire de la France dans sa pierre et sur ses murs, depuis la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1960. C'est d'abord un coup de cœur graphique et typographique. On apprend par l'observation des images proposées, après avoir été sensibilisé au sujet. C'est pourquoi, il montre d'abord des modèles de lettres destinées au peintre en lettres (modèles datant du début du XXe siècle), puis leurs applications en publicités peintes, en enseignes d'établissements divers et de plaques de maisons d'habitation. L'histoire se termine par un choix d'écritures manuscrites insolites et pleines de bon sens pratique.