Tu ne tueras plus !. Emile Derré, anarchiste, pacifiste, sculpteur
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- Nombre de pages88
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.155 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 0,6 cm
- ISBN978-2-900886-19-9
- EAN9782900886199
- Date de parution01/10/2021
- ÉditeurLibertaires (Les Editions)
Résumé
Le samedi 3 mai 1924, en première page de l'Humanité, on pouvait apercevoir une photographie du plus extraordinaire monument non pas aux morts mais aux vivants de l'après-guerre Réconciliation : une femme assise vêtue d'un long drapé descendant jusqu'aux chevilles, portant sur ses genoux, deux soldats nus mais casqués, l'un français, l'autre allemand, enlacés comme un couple amoureux en un baiser de cinéma.
L'auteur : un certain Emile Derré. Derré, en voilà un qui a sombré tout vif dans la légende, de sa vie on sait peu de choses, pis encore, une partie de ses oeuvres a tout simplement disparu, sa statue de Fourier : fondu sous l'occupation, le groupe Réconciliation évaporé à une date inconnue, Le chapiteau des Baisers, où l'on voit Louise Michel embrasser Blanqui, retiré du jardin du Luxembourg à la demande de Mitterrand.
Le titre d'artiste maudit lui va comme un gant, il suffirait pour s'en convaincre de mettre en vis-a-vis la photographie de Nadar où on le voit posant fièrement dans un habit sombre, petite barbe, regard profond, se disant que ça y est, qu'il y est arrivé, qu'issu de rien il fait à présent parti du cénacle, des grands hommes, des artistes qui comptent, et quelques années plus tard, un certain Emmanuel Bourcier trace de lui une caricature, vieil homme maigre aux yeux creusés, grande moustache qui se voudrait élégant avec sa lavallière mais dont le feutre informe hurle la misère.
De Montmartre à Nice, du buste d'Elisée Reclus au plus beau des monuments pacifiste, voici Emile Derré, sculpteur anarchiste, injustement tombé dans l'oubli.
L'auteur : un certain Emile Derré. Derré, en voilà un qui a sombré tout vif dans la légende, de sa vie on sait peu de choses, pis encore, une partie de ses oeuvres a tout simplement disparu, sa statue de Fourier : fondu sous l'occupation, le groupe Réconciliation évaporé à une date inconnue, Le chapiteau des Baisers, où l'on voit Louise Michel embrasser Blanqui, retiré du jardin du Luxembourg à la demande de Mitterrand.
Le titre d'artiste maudit lui va comme un gant, il suffirait pour s'en convaincre de mettre en vis-a-vis la photographie de Nadar où on le voit posant fièrement dans un habit sombre, petite barbe, regard profond, se disant que ça y est, qu'il y est arrivé, qu'issu de rien il fait à présent parti du cénacle, des grands hommes, des artistes qui comptent, et quelques années plus tard, un certain Emmanuel Bourcier trace de lui une caricature, vieil homme maigre aux yeux creusés, grande moustache qui se voudrait élégant avec sa lavallière mais dont le feutre informe hurle la misère.
De Montmartre à Nice, du buste d'Elisée Reclus au plus beau des monuments pacifiste, voici Emile Derré, sculpteur anarchiste, injustement tombé dans l'oubli.
Le samedi 3 mai 1924, en première page de l'Humanité, on pouvait apercevoir une photographie du plus extraordinaire monument non pas aux morts mais aux vivants de l'après-guerre Réconciliation : une femme assise vêtue d'un long drapé descendant jusqu'aux chevilles, portant sur ses genoux, deux soldats nus mais casqués, l'un français, l'autre allemand, enlacés comme un couple amoureux en un baiser de cinéma.
L'auteur : un certain Emile Derré. Derré, en voilà un qui a sombré tout vif dans la légende, de sa vie on sait peu de choses, pis encore, une partie de ses oeuvres a tout simplement disparu, sa statue de Fourier : fondu sous l'occupation, le groupe Réconciliation évaporé à une date inconnue, Le chapiteau des Baisers, où l'on voit Louise Michel embrasser Blanqui, retiré du jardin du Luxembourg à la demande de Mitterrand.
Le titre d'artiste maudit lui va comme un gant, il suffirait pour s'en convaincre de mettre en vis-a-vis la photographie de Nadar où on le voit posant fièrement dans un habit sombre, petite barbe, regard profond, se disant que ça y est, qu'il y est arrivé, qu'issu de rien il fait à présent parti du cénacle, des grands hommes, des artistes qui comptent, et quelques années plus tard, un certain Emmanuel Bourcier trace de lui une caricature, vieil homme maigre aux yeux creusés, grande moustache qui se voudrait élégant avec sa lavallière mais dont le feutre informe hurle la misère.
De Montmartre à Nice, du buste d'Elisée Reclus au plus beau des monuments pacifiste, voici Emile Derré, sculpteur anarchiste, injustement tombé dans l'oubli.
L'auteur : un certain Emile Derré. Derré, en voilà un qui a sombré tout vif dans la légende, de sa vie on sait peu de choses, pis encore, une partie de ses oeuvres a tout simplement disparu, sa statue de Fourier : fondu sous l'occupation, le groupe Réconciliation évaporé à une date inconnue, Le chapiteau des Baisers, où l'on voit Louise Michel embrasser Blanqui, retiré du jardin du Luxembourg à la demande de Mitterrand.
Le titre d'artiste maudit lui va comme un gant, il suffirait pour s'en convaincre de mettre en vis-a-vis la photographie de Nadar où on le voit posant fièrement dans un habit sombre, petite barbe, regard profond, se disant que ça y est, qu'il y est arrivé, qu'issu de rien il fait à présent parti du cénacle, des grands hommes, des artistes qui comptent, et quelques années plus tard, un certain Emmanuel Bourcier trace de lui une caricature, vieil homme maigre aux yeux creusés, grande moustache qui se voudrait élégant avec sa lavallière mais dont le feutre informe hurle la misère.
De Montmartre à Nice, du buste d'Elisée Reclus au plus beau des monuments pacifiste, voici Emile Derré, sculpteur anarchiste, injustement tombé dans l'oubli.