Trouer la membrane. Penser et vivre la politique par des gestes

Par : Philippe Roy

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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-296-96394-8
  • EAN9782296963948
  • Date de parution01/05/2012
  • CollectionEsthétiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Nous sommes à l'âge de la membrane, telle est une des thèses politiques que défend et explicite ce livre, ce concept se réclamant à la fois du biopouvoir de Foucault et des analyses de la membrane qui caractérise le vivant selon Simondon. Cette membrane est entrée, après la Seconde Guerre mondiale, dans une nouvelle époque, celle du " vivantisme " (où toutes les formes de vie se valent), du néolibéralisme et des réseaux financiers.
Est-ce à dire que toute politique n'est plus que branchée sur la membrane, productrice de celle-ci ou résistance à ses déchirements ? Mais ce serait oublier que la politique dépend de gestes, autre thèse de ce livre. Même la membrane a son geste. L'auteur définit l'émancipation par l'effectuation de véritables enchaînements de gestes en résonance avec d'autres (champ, chair, espace gestuel). Or, puisque la membrane n'est pas émancipatrice, tout geste-événement ouvrant un champ est un trou dans la membrane.
I l n'est donc pas question de résister mais de trouer la membrane.
Nous sommes à l'âge de la membrane, telle est une des thèses politiques que défend et explicite ce livre, ce concept se réclamant à la fois du biopouvoir de Foucault et des analyses de la membrane qui caractérise le vivant selon Simondon. Cette membrane est entrée, après la Seconde Guerre mondiale, dans une nouvelle époque, celle du " vivantisme " (où toutes les formes de vie se valent), du néolibéralisme et des réseaux financiers.
Est-ce à dire que toute politique n'est plus que branchée sur la membrane, productrice de celle-ci ou résistance à ses déchirements ? Mais ce serait oublier que la politique dépend de gestes, autre thèse de ce livre. Même la membrane a son geste. L'auteur définit l'émancipation par l'effectuation de véritables enchaînements de gestes en résonance avec d'autres (champ, chair, espace gestuel). Or, puisque la membrane n'est pas émancipatrice, tout geste-événement ouvrant un champ est un trou dans la membrane.
I l n'est donc pas question de résister mais de trouer la membrane.