Trois poètes roumains
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- Nombre de pages184
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.263 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-915099-74-4
- EAN9782915099744
- Date de parution13/03/2014
- ÉditeurMurmure (Le)
- TraducteurNicolas Cavaillès
Résumé
"Je me suis penché/et j'ai tiré sur le tapis/sous mes pieds". Cette révérence du jeune poète Constantin Acosmei pourrait à elle seule suffire à faire de lui un cas à part au sein de la nébuleuse de poètes roumains contemporains qui, chacun à sa manière, sont autant de cas à part. Ainsi les trois auteurs rassemblés ici ne sont-ils représentatifs que de leur propre marginalité. Né seize ans plus tôt, Matei Viniec écrit "sur la transparence de la ville", dans le silence d'une gare déserte : "le train s'arrête une seule minute/le voyageur fou s'approche de moi/et me photographie en pleurant".
Née seize ans plus tôt, Ileana Màlàncioiu n'emploie pas plus le mot "Roumanie", et préfère citer un auguste précurseur : "Me perdre seul dans le monde, à l'insu de tous,/Sans quoi la vie est dure, ici-bas" (G Bacovia).
Née seize ans plus tôt, Ileana Màlàncioiu n'emploie pas plus le mot "Roumanie", et préfère citer un auguste précurseur : "Me perdre seul dans le monde, à l'insu de tous,/Sans quoi la vie est dure, ici-bas" (G Bacovia).
"Je me suis penché/et j'ai tiré sur le tapis/sous mes pieds". Cette révérence du jeune poète Constantin Acosmei pourrait à elle seule suffire à faire de lui un cas à part au sein de la nébuleuse de poètes roumains contemporains qui, chacun à sa manière, sont autant de cas à part. Ainsi les trois auteurs rassemblés ici ne sont-ils représentatifs que de leur propre marginalité. Né seize ans plus tôt, Matei Viniec écrit "sur la transparence de la ville", dans le silence d'une gare déserte : "le train s'arrête une seule minute/le voyageur fou s'approche de moi/et me photographie en pleurant".
Née seize ans plus tôt, Ileana Màlàncioiu n'emploie pas plus le mot "Roumanie", et préfère citer un auguste précurseur : "Me perdre seul dans le monde, à l'insu de tous,/Sans quoi la vie est dure, ici-bas" (G Bacovia).
Née seize ans plus tôt, Ileana Màlàncioiu n'emploie pas plus le mot "Roumanie", et préfère citer un auguste précurseur : "Me perdre seul dans le monde, à l'insu de tous,/Sans quoi la vie est dure, ici-bas" (G Bacovia).