Le premier Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ou DSM a été publié aux Etats-Unis en 1952. Cette bible recensait alors 60 troubles mentaux. En 2013, la cinquième version du DSM en comporte 350.
Dans certains états américains, un enfant sur quatre est traité. En France, les chiffres sont en constante augmentation.
Est-ce l’évolution de la société, la moindre tolérance des personnes ou la puissance des groupes pharmaceutiques associés à la rédaction du DSM qui augmentent considérablement le nombre de troubles?
Aujourd’hui un enfant un peu trop remuant, une
tristesse suite à un deuil qui perdure plus d’un certain nombre de jours, une tendance à la gourmandise sont traités en psychiatrie et donnent lieu à prescription de psychotropes.
L’auteur met en garde le public et les médecins contre la médicamentation trop rapide de troubles répertoriés dans le DSM. Autrefois, les psychiatres utilisaient le diagnostic clinique basé sur l’observation et l’entretien. Les maladies mentales ne sont pas le résultat de désordres biologiques et le diagnostic clinique reste donc lié aux aléas de la subjectivité du médecin. D’où l’idée de répertorier des comportements dans le DSM pour aider les praticiens et uniformiser les traitements. Mais cet espèce de système expert ne permet pas de juger les regroupements de comportements, de doser l’importance du trouble et il a surtout été influencé par l’industrie pharmaceutique.
"Elle s’est autorisée à fabriquer, ou plutôt à " aider à fabriquer", des diagnostics qui pouvaient être des cibles pour les médicaments qu’elle produisait."
Malheureusement, le DSM est désormais le support utilisé dans les écoles de médecine et recommandé aux généralistes.
Des enfants turbulents se retrouvent ainsi catalogués comme "fous" et enclin aux addictions.
" Il me semble quelque peu paradoxal de prétendre lutter contre les futures addictions en administrant pour une période indéterminée à un enfant un dérivé amphétaminique répertorié comme stupéfiant."
La prescription de Ritaline, par exemple est en augmentation.
" La Ritaline permet d’obtenir une sédation rapide du trouble et autorise l’idée que es parents ne sont pas responsables, ce qui est vrai."
L’auteur reconnaît l’intérêt d’un document universel mais insiste pour que son usage soit circonstancié et associé à l’indispensable écoute du clinicien.
Grâce à quelques cas concrets, à l’analyse des troubles classiques comme le TDAH ( trouble de l’attention avec hyperactivité) ou l’autisme, l’auteur parvient à illustrer ses propos qui restent tout de même assez complexes dans un langage professionnel parfois difficile à appréhender.
Avis constructif.
Le problème du livre c'est qu'il se pense au dessus de toute loi , il utilise trop d'arguemnts qui ne sont pas bons d'après moi comme le non prouver scientifiquement qui ne justifie pas non plus se qu'il dit.
Donc bon un livre trop fou et pour un livre qui parle de loi et de psychologie le flou c'est très très très mauvais quand on parle d'un psy qui sur Google est vue comme un arnaqueur et qu'il a menti sur le TDAh et a traiter une communauté je vois plus un salaud qui envie le fric qu'autre chose.