" Ami Trista,... quand je vous vois mort, je n'ai plus de raisons de vivre. Vous êtes mort pour mon amour, et je meurs de tendresse et du regret de n'avoir pu vous secourir. Ami, ami, je n'aurai plus jamais soulas, confort, joie et santé. Maudite soit cette tempête qui me fit demeurer en mer ! Si je fusse venue à temps, je vous eusse rendu la vie, et vous eusse parlé longuement, doucement de nos amours ; je vous eusse rappelé nos aventures, nos joies et nos peines, tout ce qui fut notre étrange destinée.
Puisque je n'ai pu vous rappeler à la vie, qu'au moins je vous rejoigne dans la mort, que j'ai confort avec vous, comme autrefois, du même breuvage. "
" Tristan et Iseut ne s'aiment pas, ils l'ont dit et tout le confirme. Ce qu'ils aiment, c'est l'amour, c'est le fait même d'aimer " (Denis de Rougemont).
" Ami Trista,... quand je vous vois mort, je n'ai plus de raisons de vivre. Vous êtes mort pour mon amour, et je meurs de tendresse et du regret de n'avoir pu vous secourir. Ami, ami, je n'aurai plus jamais soulas, confort, joie et santé. Maudite soit cette tempête qui me fit demeurer en mer ! Si je fusse venue à temps, je vous eusse rendu la vie, et vous eusse parlé longuement, doucement de nos amours ; je vous eusse rappelé nos aventures, nos joies et nos peines, tout ce qui fut notre étrange destinée.
Puisque je n'ai pu vous rappeler à la vie, qu'au moins je vous rejoigne dans la mort, que j'ai confort avec vous, comme autrefois, du même breuvage. "
" Tristan et Iseut ne s'aiment pas, ils l'ont dit et tout le confirme. Ce qu'ils aiment, c'est l'amour, c'est le fait même d'aimer " (Denis de Rougemont).