Transparence et opacité. Essai sur les fondements théoriques de l'art moderne, Pour une nouvelle lecture de Konrad Fiedler

Par : Philippe Junod

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  • Nombre de pages554
  • PrésentationBroché
  • Poids0.795 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-87711-272-1
  • EAN9782877112727
  • Date de parution05/05/2004
  • CollectionRayon Art
  • ÉditeurJacqueline Chambon (Editions)

Résumé

Transparence et opacité fut écrit à la fin des années 1960 et parut pour la première fois en 1975. Cet essai majeur sur les fondements théoriques de l'art moderne avait disparu des librairies depuis près de vingt ans. Partant d'une analyse de la théorie de l'art de Konrad Fiedler, qui écrivit entre 1876 et 1895, Philippe Junod se livre en fait à une archéologie de la modernité et envisage l'ensemble de la théorie de l'art et de l'esthétique depuis Platon et Aristote. Il établit que l'idée d'art moderne naît quand sont abandonnées aussi bien la voie du réalisme que celle de la peinture d'idées, le naturalisme comme le symbolisme, pour en venir à une troisième voie, celle de l'opacité où l'œuvre opère dans son autonomie, sans transparence ni référence, en faisant prévaloir les droits de la vision et du visible sur ceux de la reconnaissance et du déchiffrement. À un moment où le moderne apparaît comme un moment de l'histoire de l'art, l'enquête riche et minutieuse de Philippe Junod permet de comprendre les questionnements et les enjeux de toute une époque dont nous sortons à peine.
Transparence et opacité fut écrit à la fin des années 1960 et parut pour la première fois en 1975. Cet essai majeur sur les fondements théoriques de l'art moderne avait disparu des librairies depuis près de vingt ans. Partant d'une analyse de la théorie de l'art de Konrad Fiedler, qui écrivit entre 1876 et 1895, Philippe Junod se livre en fait à une archéologie de la modernité et envisage l'ensemble de la théorie de l'art et de l'esthétique depuis Platon et Aristote. Il établit que l'idée d'art moderne naît quand sont abandonnées aussi bien la voie du réalisme que celle de la peinture d'idées, le naturalisme comme le symbolisme, pour en venir à une troisième voie, celle de l'opacité où l'œuvre opère dans son autonomie, sans transparence ni référence, en faisant prévaloir les droits de la vision et du visible sur ceux de la reconnaissance et du déchiffrement. À un moment où le moderne apparaît comme un moment de l'histoire de l'art, l'enquête riche et minutieuse de Philippe Junod permet de comprendre les questionnements et les enjeux de toute une époque dont nous sortons à peine.