Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Transformations (1965) poursuit et conclut l'exploration théorique entreprise dans Aux sources de l'expérience (1962) et Éléments de psychanalyse...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Transformations (1965) poursuit et conclut l'exploration théorique entreprise dans Aux sources de l'expérience (1962) et Éléments de psychanalyse (1963). Ce dernier volet d'une trilogie consacrée aux destins de la pensée reprend la problématique qui sous-tendait les deux livres précédents, en l'étendant à l'analyse proprement dite. Quelles sont les conditions et les modalités d'une croissance psychique, non seulement dans " l'appareil de pensée ", mais dans le cadre même de la cure analytique ? Telle est la question à laquelle tente de répondre cet ouvrage. A une théorie de la pensée succède ici une théorie de l'observation et de la pratique psychanalytiques, dans la mesure où le cadre analytique délimite un espace de transformations analogue à l'espace psychique. Bion entend donc examiner les principaux processus qui se déroulent dans la situation analytique, à commencer par l'interprétation et le transfert ; mais il leur oppose d'autres transformations, comme l'acting out ou l'hallucination, qui n'empruntent pas le circuit long des processus de pensée et de langage. Qu'en est-il enfin d'une transformation du sujet qui, par-delà la simple acquisition ou réappropriation d'une connaissance de soi, engagerait une véritable évolution de la personnalité ? C'est par cette interrogation que Bion, dans les derniers chapitres, semble vouloir suspendre son projet de formalisation de la pensée, en revendiquant pour finir une position d'ignorance et d'intuition face à l'infinité inconnaissable de la réalité psychique (ce qu'il n'hésite pas à nommer la " déité " de l'analysant).