Trajectoires trans en Iran
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- Nombre de pages337
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.53 kg
- Dimensions16,0 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-38409-307-6
- EAN9782384093076
- Date de parution20/02/2025
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- PréfacierEmmanuel Beaubatie
Résumé
La chirurgie d'affirmation de genre pour les personnes trans en Iran a été légalisée en 1982 par l'ayatollah Khomeini, au lendemain de l'instauration de la République islamique. Cette reconnaissance légale de la transition de genre apparaît comme un paradoxe du fait des politiques répressives et des discriminations qui visent les minorités sexuelles et de genre dans le pays. Ce livre, fondé sur des enquêtes de terrain, décrit le protocole médico-légal proposé aux personnes trans en Iran comme le résultat de l'interaction complexe entre la loi, la religion, la médecine, la psychiatrie et la politique.
La transidentité y est considérée comme une dysphorie qui doit être soignée, ceci afin de garantir l'ordre binaire et hétéro-patriarcal dominant. Le changement d'état civil est ainsi conditionné par l'obligation de stérilisation et la réalisation d'une opération chirurgicale de changement de sexe. Les personnes trans doivent traverser un véritable labyrinthe institutionnel, dont on peut d'ailleurs observer des similitudes dans des sociétés plus ouvertes et démocratiques.
Au croisement de la philosophie et de la sociologie, cet ouvrage montre que si les corps sont des lieux où s'exercent diverses formes de pouvoir (religieux, politique, social, médical et familial), ils sont aussi des lieux de subjectivation et de transgression de la normativité de genre. Ainsi, les récits de personnes trans iraniennes recueillis par Bahar Azadi révèlent une pluralité de trajectoires, des parcours les plus "disciplinés" jusqu'aux plus "indociles" .
L'auteure observe également des formes d'activisme qui se déploient à travers l'art et les réseaux sociaux, ouvrant au dialogue et à la réflexion sur la transidentité dans la société iranienne.
La transidentité y est considérée comme une dysphorie qui doit être soignée, ceci afin de garantir l'ordre binaire et hétéro-patriarcal dominant. Le changement d'état civil est ainsi conditionné par l'obligation de stérilisation et la réalisation d'une opération chirurgicale de changement de sexe. Les personnes trans doivent traverser un véritable labyrinthe institutionnel, dont on peut d'ailleurs observer des similitudes dans des sociétés plus ouvertes et démocratiques.
Au croisement de la philosophie et de la sociologie, cet ouvrage montre que si les corps sont des lieux où s'exercent diverses formes de pouvoir (religieux, politique, social, médical et familial), ils sont aussi des lieux de subjectivation et de transgression de la normativité de genre. Ainsi, les récits de personnes trans iraniennes recueillis par Bahar Azadi révèlent une pluralité de trajectoires, des parcours les plus "disciplinés" jusqu'aux plus "indociles" .
L'auteure observe également des formes d'activisme qui se déploient à travers l'art et les réseaux sociaux, ouvrant au dialogue et à la réflexion sur la transidentité dans la société iranienne.
La chirurgie d'affirmation de genre pour les personnes trans en Iran a été légalisée en 1982 par l'ayatollah Khomeini, au lendemain de l'instauration de la République islamique. Cette reconnaissance légale de la transition de genre apparaît comme un paradoxe du fait des politiques répressives et des discriminations qui visent les minorités sexuelles et de genre dans le pays. Ce livre, fondé sur des enquêtes de terrain, décrit le protocole médico-légal proposé aux personnes trans en Iran comme le résultat de l'interaction complexe entre la loi, la religion, la médecine, la psychiatrie et la politique.
La transidentité y est considérée comme une dysphorie qui doit être soignée, ceci afin de garantir l'ordre binaire et hétéro-patriarcal dominant. Le changement d'état civil est ainsi conditionné par l'obligation de stérilisation et la réalisation d'une opération chirurgicale de changement de sexe. Les personnes trans doivent traverser un véritable labyrinthe institutionnel, dont on peut d'ailleurs observer des similitudes dans des sociétés plus ouvertes et démocratiques.
Au croisement de la philosophie et de la sociologie, cet ouvrage montre que si les corps sont des lieux où s'exercent diverses formes de pouvoir (religieux, politique, social, médical et familial), ils sont aussi des lieux de subjectivation et de transgression de la normativité de genre. Ainsi, les récits de personnes trans iraniennes recueillis par Bahar Azadi révèlent une pluralité de trajectoires, des parcours les plus "disciplinés" jusqu'aux plus "indociles" .
L'auteure observe également des formes d'activisme qui se déploient à travers l'art et les réseaux sociaux, ouvrant au dialogue et à la réflexion sur la transidentité dans la société iranienne.
La transidentité y est considérée comme une dysphorie qui doit être soignée, ceci afin de garantir l'ordre binaire et hétéro-patriarcal dominant. Le changement d'état civil est ainsi conditionné par l'obligation de stérilisation et la réalisation d'une opération chirurgicale de changement de sexe. Les personnes trans doivent traverser un véritable labyrinthe institutionnel, dont on peut d'ailleurs observer des similitudes dans des sociétés plus ouvertes et démocratiques.
Au croisement de la philosophie et de la sociologie, cet ouvrage montre que si les corps sont des lieux où s'exercent diverses formes de pouvoir (religieux, politique, social, médical et familial), ils sont aussi des lieux de subjectivation et de transgression de la normativité de genre. Ainsi, les récits de personnes trans iraniennes recueillis par Bahar Azadi révèlent une pluralité de trajectoires, des parcours les plus "disciplinés" jusqu'aux plus "indociles" .
L'auteure observe également des formes d'activisme qui se déploient à travers l'art et les réseaux sociaux, ouvrant au dialogue et à la réflexion sur la transidentité dans la société iranienne.