Traite, prostitution, inégalité

Par : Catharine A. MacKinnon
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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions10,5 cm × 18,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-923986-95-1
  • EAN9782923986951
  • Date de parution24/01/2014
  • CollectionMobilisations
  • ÉditeurM Editeur

Résumé

De nos jours, il n'y a pas plus de prise de position favorable à la traite des êtres humains qu'il y a de prise de position publique pour l'esclavage. Il est également très difficile de trouver des partisanes déclarées de l'inégalité... Ce n'est pourtant pas le cas de la prostitution. Certaines personnes sont pour la prostitution. Plus nombreuses sont celles qui considèrent politiquement correct de la tolérer.
La plupart présument que, même si elle n'est pas réellement souhaitable, la prostitution est nécessaire, inévitable et sans dommage. Est-ce que la décriminalisation du proxénétisme et la légalisation des maisons closes assureront une plus grande sécurité physique aux personnes prostituées ? Contrairement à la Cour suprême du Canada, la juriste de réputation internationale, Catharine A. MacKinnon, répond négativement à cette question.
Elle soutient que "loin de rendre la vie des prostituées plus sûre, la décriminalisation totale de la prostitution peut même la rendre encore plus dangereuse". Pour cela, elle s'appuie sur les expériences des pays qui ont légalisé la prostitution et le proxénétisme et sur celles des pays, de plus en plus nombreux, qui décriminalisent les personnes prostituées et pénalisent les clients-prostitueurs ; la stigmatisation liée à l'activité prostitutionnelle se retourne alors contre les prostitueurs.
De nos jours, il n'y a pas plus de prise de position favorable à la traite des êtres humains qu'il y a de prise de position publique pour l'esclavage. Il est également très difficile de trouver des partisanes déclarées de l'inégalité... Ce n'est pourtant pas le cas de la prostitution. Certaines personnes sont pour la prostitution. Plus nombreuses sont celles qui considèrent politiquement correct de la tolérer.
La plupart présument que, même si elle n'est pas réellement souhaitable, la prostitution est nécessaire, inévitable et sans dommage. Est-ce que la décriminalisation du proxénétisme et la légalisation des maisons closes assureront une plus grande sécurité physique aux personnes prostituées ? Contrairement à la Cour suprême du Canada, la juriste de réputation internationale, Catharine A. MacKinnon, répond négativement à cette question.
Elle soutient que "loin de rendre la vie des prostituées plus sûre, la décriminalisation totale de la prostitution peut même la rendre encore plus dangereuse". Pour cela, elle s'appuie sur les expériences des pays qui ont légalisé la prostitution et le proxénétisme et sur celles des pays, de plus en plus nombreux, qui décriminalisent les personnes prostituées et pénalisent les clients-prostitueurs ; la stigmatisation liée à l'activité prostitutionnelle se retourne alors contre les prostitueurs.