Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale
2e édition revue et augmentée
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- Nombre de pages395
- PrésentationBroché
- Poids0.425 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,6 cm
- ISBN2-84671-124-0
- EAN9782846711241
- Date de parution27/05/2005
- ÉditeurEmpecheurs De Penser En Rond
Résumé
En pleine révolution française Philippe Pinel (1745-1826) fonde une nouvelle spécialité médicale qui
allait, plus tard, s'appeler la psychiatrie. Il commence d'abord par libérer les fous de leurs chaînes à Bicêtre puis à la Salpêtrière ou " l'usage gothique des chaînes de fer fut aboli ", mais il tente surtout de libérer les aliénés de " la chaîne vicieuse des idées ". Pinel a provoqué dans la pensée occidentale une révolution concomitante de la révolution politique. On sera surpris par la modernité de ce texte. Pinel inaugure un travail d'observation des patients qui va se poursuivre sans interruption jusqu'à nous. Il va distinguer quatre grandes pathologies : la manie (excitation), la mélancolie (tristesse avec une idée fixe), la démence et l'idiotisme. Il cherche aussi à comprendre l'évolution dans le temps de ces pathologies et propose un " traitement moral ", ancêtre de toutes nos psychothérapies. Les aliénés ne doivent
surtout pas être considérés comme des coupables
qu'il faut punir. La rupture proposée par Pinel n'est finalement pas tant avec les croyances populaires et les charlatans qu'avec la médecine académique à laquelle il réserve tous ses coups. Il leur oppose le savoir profane de ceux qui sont guidés " par un jugement sain ou quelque tradition obscure ". Pinel est le premier à rapporter des cas cliniques mais aussi, pour éviter les erreurs de jugement, à faire appel aux statistiques...
En pleine révolution française Philippe Pinel (1745-1826) fonde une nouvelle spécialité médicale qui
allait, plus tard, s'appeler la psychiatrie. Il commence d'abord par libérer les fous de leurs chaînes à Bicêtre puis à la Salpêtrière ou " l'usage gothique des chaînes de fer fut aboli ", mais il tente surtout de libérer les aliénés de " la chaîne vicieuse des idées ". Pinel a provoqué dans la pensée occidentale une révolution concomitante de la révolution politique. On sera surpris par la modernité de ce texte. Pinel inaugure un travail d'observation des patients qui va se poursuivre sans interruption jusqu'à nous. Il va distinguer quatre grandes pathologies : la manie (excitation), la mélancolie (tristesse avec une idée fixe), la démence et l'idiotisme. Il cherche aussi à comprendre l'évolution dans le temps de ces pathologies et propose un " traitement moral ", ancêtre de toutes nos psychothérapies. Les aliénés ne doivent
surtout pas être considérés comme des coupables
qu'il faut punir. La rupture proposée par Pinel n'est finalement pas tant avec les croyances populaires et les charlatans qu'avec la médecine académique à laquelle il réserve tous ses coups. Il leur oppose le savoir profane de ceux qui sont guidés " par un jugement sain ou quelque tradition obscure ". Pinel est le premier à rapporter des cas cliniques mais aussi, pour éviter les erreurs de jugement, à faire appel aux statistiques...