Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Traité 53 a beau être l'avant-dernier que Plotin ait composé, il a été placé par Porphyre en tête des Ennéades. Il a fait ainsi figure d'introduction...
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Résumé
Le Traité 53 a beau être l'avant-dernier que Plotin ait composé, il a été placé par Porphyre en tête des Ennéades. Il a fait ainsi figure d'introduction à l'œuvre de Plotin en son entier, il est, de ce temple, les propylées. Comme le Premier Alcibiade de Platon, le Traité 53 est régi par le " connais-toi toi-même " ; mais de ce sujet offert à l'investigation et capable, par un tour réflexif, de se demander qui il est, Plotin ne propose pas tant une définition qu'une situation. " Le nous est double " : sujet non substantiel, il est intermédiaire entre ce qui en lui souffre, aime, désire et jouit - " l'animal ", auquel il tend spontanément à s'identifier -, et ce qui en lui pense, sans désir ni souffrance - l'intellect, en quoi réside son essence mais dont il n'a d'abord pas conscience. Le Traité 53 n'a d'autre objet que de provoquer, avec une prise de conscience, une mutation de l'identité. Texte efficace, il vise page après page, à transformer le sujet qu'il interroge. Le lire, c'est s'engager dans ce mouvement qui conduit des passions à la pensée, de la souffrance à l'impassibilité, de l'animal au divin : c'est se prêter à une initiation.
Sommaire
STRUCTURE ET THEMES DU TRAITE
Le " traité 53 " et le " Premier Alcibiade "
Le " traité 53 " et le " De anima "
Un sujet sans identité
TRADUCTION
L'union de l'âme et du corps et la théorie des puissances
La question du " nous "
COMMENTAIRE
L'union de l'âme et du corps et la théorie des puissances
Gwenaëlle Aubry est née en 1971. Ancienne élève de l'ENS et du Trinity College de Cambridge, agrégée et docteur en philosophie, elle est chargée de recherche au CNRS.