Dans Train d'Enfer pour Ange Rouge, son premier roman, Franck Thilliez nous emmène dans un milieu à la fois sombre et effrayant : celui des bas-fonds de Paris, du sado-masochisme, des snuff movies, ces films montrant en direct des scènes de crimes et de tortures. Comme ses autres romans, celui-ci est très bien documenté : informatique, morphologie, toxicologie, on sent que l'auteur maitrise tous ces domaines.
Les personnages sont bien construits et l'auteur sait nous les rendre attachants : Franck Sharko bien sûr, un homme sensible et blessé par la disparition récente de sa femme. Il se sent d'autant plus impliqué dans sa traque et concerné par les agissements du tueur qu'il ne peut s'empêcher d'imaginer que Suzanne, quelque part, si elle n'est pas déjà morte, puisse subir le même genre de tortures, et sa colère et sa hargne décuplent l'énergie qu'il met à suivre la piste du criminel. Son grand ami Thomas Serpetti, un spécialiste de l'informatique qui va l'aider à déchiffrer les images et les mails que le tueur lui envoie. Sa voisine de palier, Doudou Camélia qui, au sortir de ses transes vaudoues lui assure que Suzanne est vivante, mais le presse de se méfier du "Mal" qui tourne autour de lui ; sans oublier Elisabeth Williams, la profiler appelée à la rescousse et qui doit se battre pour prouver sa légitimité.
Pas un moment de répit dans ce récit, les événements s'enchainent les uns après les autres. Train d'Enfer pour Ange Rouge est vraiment un "thriller" : on frémit tout le long du récit, on ne peut plus s'arrêter de tourner les pages. Sans cesse de nouveaux crimes, de nouveaux indices, on veux savoir jusqu'ou l'auteur va nous mener. Et il nous emmène loin, très loin dans le domaine de l'horreur, voire du morbide : les détails sanglants, les descriptions des scènes de torture d'une grande violence et d'une grande cruauté. A plusieurs reprises lors de ma lecture je me suis posée la question de savoir où, dans quel enfer intérieur Franck Thilliez va t-il chercher toutes ces horreurs ? Franck Sharko serait-il son alter ego (pourquoi son héros porte t-il le même prénom que lui ?) chargé d'exorciser tous ses démons ?
Cette troisième lecture de Franck Thilliez me laisse encore une fois partagée, je reste à moitié convaincue . D'un côté j'ai beaucoup aimé l'intrigue, le suspense, les personnages, l'auteur sait nous faire découvrir des tas de choses dans de nombreux domaines et son style est très agréable à lire. De l'autre, j'ai été un peu dérangée par l'excès des détails morbides.
Dans Train d'Enfer pour Ange Rouge, son premier roman, Franck Thilliez nous emmène dans un milieu à la fois sombre et effrayant : celui des bas-fonds de Paris, du sado-masochisme, des snuff movies, ces films montrant en direct des scènes de crimes et de tortures. Comme ses autres romans, celui-ci est très bien documenté : informatique, morphologie, toxicologie, on sent que l'auteur maitrise tous ces domaines.
Les personnages sont bien construits et l'auteur sait nous les rendre attachants : Franck Sharko bien sûr, un homme sensible et blessé par la disparition récente de sa femme. Il se sent d'autant plus impliqué dans sa traque et concerné par les agissements du tueur qu'il ne peut s'empêcher d'imaginer que Suzanne, quelque part, si elle n'est pas déjà morte, puisse subir le même genre de tortures, et sa colère et sa hargne décuplent l'énergie qu'il met à suivre la piste du criminel. Son grand ami Thomas Serpetti, un spécialiste de l'informatique qui va l'aider à déchiffrer les images et les mails que le tueur lui envoie. Sa voisine de palier, Doudou Camélia qui, au sortir de ses transes vaudoues lui assure que Suzanne est vivante, mais le presse de se méfier du "Mal" qui tourne autour de lui ; sans oublier Elisabeth Williams, la profiler appelée à la rescousse et qui doit se battre pour prouver sa légitimité.
Pas un moment de répit dans ce récit, les événements s'enchainent les uns après les autres. Train d'Enfer pour Ange Rouge est vraiment un "thriller" : on frémit tout le long du récit, on ne peut plus s'arrêter de tourner les pages. Sans cesse de nouveaux crimes, de nouveaux indices, on veux savoir jusqu'ou l'auteur va nous mener. Et il nous emmène loin, très loin dans le domaine de l'horreur, voire du morbide : les détails sanglants, les descriptions des scènes de torture d'une grande violence et d'une grande cruauté. A plusieurs reprises lors de ma lecture je me suis posée la question de savoir où, dans quel enfer intérieur Franck Thilliez va t-il chercher toutes ces horreurs ? Franck Sharko serait-il son alter ego (pourquoi son héros porte t-il le même prénom que lui ?) chargé d'exorciser tous ses démons ?
Cette troisième lecture de Franck Thilliez me laisse encore une fois partagée, je reste à moitié convaincue . D'un côté j'ai beaucoup aimé l'intrigue, le suspense, les personnages, l'auteur sait nous faire découvrir des tas de choses dans de nombreux domaines et son style est très agréable à lire. De l'autre, j'ai été un peu dérangée par l'excès des détails morbides.