Pour parler du temps, les historiens ont recours à des métaphores empruntées au vocalbulaire spatial : " cadres ", " limites ", " perspectives historiques ". Pour penser le temps, il faut le " diviser ", " le découper " ... lui faire violence.
La première partie de cet essai est consacrée à l'étude des instruments utilisés par les historiens pour appréhender le temps : ères, calendriers, périodes..., elle met en lumière l'historité de toute forme de périodisation.
Dans une seconde partie, intitulé " perspectives expérimentales ", l'auteur s'intéresse aux manipulations volontaires dont le temps a pu être l'objet. Il propose notamment une analyse du calendrier républicain que les révolutionnaires mirent au point dans leur volonté de faire table rase du passé.
Pour parler du temps, les historiens ont recours à des métaphores empruntées au vocalbulaire spatial : " cadres ", " limites ", " perspectives historiques ". Pour penser le temps, il faut le " diviser ", " le découper " ... lui faire violence.
La première partie de cet essai est consacrée à l'étude des instruments utilisés par les historiens pour appréhender le temps : ères, calendriers, périodes..., elle met en lumière l'historité de toute forme de périodisation.
Dans une seconde partie, intitulé " perspectives expérimentales ", l'auteur s'intéresse aux manipulations volontaires dont le temps a pu être l'objet. Il propose notamment une analyse du calendrier républicain que les révolutionnaires mirent au point dans leur volonté de faire table rase du passé.