Traduire l’Aminta en 1632. Les traductions de Rayssiguier et de Charles Vion d'Alibray
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- Nombre de pages324
- PrésentationBroché
- Poids0.2 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-88-7885-466-6
- EAN9788878854666
- Date de parution01/05/2016
- CollectionBiblioteca di Studi Francesi
- ÉditeurROSENBERG SELLI
- EditeurValle daniela Dalla
Résumé
Dans la littérature française des XVIe et XVIIe siècles, où l'italianisme est particulièrement important, l'Aminta du Tasse a rencontré un succès tout à fait extraordinaire. Après sa publication en Italie, on commence à l'imprimer en France, on le traduit plusieurs fois, on imite des passages, des personnages, des scènes, on en fait même un plagiat. En 1632, la "favola boschereccia" est traduite par deux écrivains assez remarquables : Rayssiguier et Vion d'Alibray.
Nous avons choisi de proposer ici ces deux traductions, parce qu'elles s'insèrent dans le débat provoqué par l'introduction théorique du nouveau genre tragi-comique, qui s'oppose à la vieille tragédie. Cette querelle oppose entre eux Ogier, Mareschal, Chapelain, Mairet... Les deux traducteurs de l'Aminta en 1632 participent à cette querelle, et traduisent le texte italien en appliquant, d'un côté, les nouvelles règles envisagées (Rayssiguier), et, de l'autre, en affirmant la loi de la "fidélité" et du respect de la source, qui - dans certains cas comme celui-ci - prédomine sur les nouvelles règles (Vion d'Alibray).
Nous avons choisi de proposer ici ces deux traductions, parce qu'elles s'insèrent dans le débat provoqué par l'introduction théorique du nouveau genre tragi-comique, qui s'oppose à la vieille tragédie. Cette querelle oppose entre eux Ogier, Mareschal, Chapelain, Mairet... Les deux traducteurs de l'Aminta en 1632 participent à cette querelle, et traduisent le texte italien en appliquant, d'un côté, les nouvelles règles envisagées (Rayssiguier), et, de l'autre, en affirmant la loi de la "fidélité" et du respect de la source, qui - dans certains cas comme celui-ci - prédomine sur les nouvelles règles (Vion d'Alibray).
Dans la littérature française des XVIe et XVIIe siècles, où l'italianisme est particulièrement important, l'Aminta du Tasse a rencontré un succès tout à fait extraordinaire. Après sa publication en Italie, on commence à l'imprimer en France, on le traduit plusieurs fois, on imite des passages, des personnages, des scènes, on en fait même un plagiat. En 1632, la "favola boschereccia" est traduite par deux écrivains assez remarquables : Rayssiguier et Vion d'Alibray.
Nous avons choisi de proposer ici ces deux traductions, parce qu'elles s'insèrent dans le débat provoqué par l'introduction théorique du nouveau genre tragi-comique, qui s'oppose à la vieille tragédie. Cette querelle oppose entre eux Ogier, Mareschal, Chapelain, Mairet... Les deux traducteurs de l'Aminta en 1632 participent à cette querelle, et traduisent le texte italien en appliquant, d'un côté, les nouvelles règles envisagées (Rayssiguier), et, de l'autre, en affirmant la loi de la "fidélité" et du respect de la source, qui - dans certains cas comme celui-ci - prédomine sur les nouvelles règles (Vion d'Alibray).
Nous avons choisi de proposer ici ces deux traductions, parce qu'elles s'insèrent dans le débat provoqué par l'introduction théorique du nouveau genre tragi-comique, qui s'oppose à la vieille tragédie. Cette querelle oppose entre eux Ogier, Mareschal, Chapelain, Mairet... Les deux traducteurs de l'Aminta en 1632 participent à cette querelle, et traduisent le texte italien en appliquant, d'un côté, les nouvelles règles envisagées (Rayssiguier), et, de l'autre, en affirmant la loi de la "fidélité" et du respect de la source, qui - dans certains cas comme celui-ci - prédomine sur les nouvelles règles (Vion d'Alibray).