Thomas Berns est professeur de philosophie politique à l'Université Libre de Bruxelles. Spécialiste de la Renaissance et philosophe du politique, du droit et des normes au sens large, il est entre autres l'auteur de Gouverner sans gouverner. Une archéologie politique de la statistique (PUF, 2009) et La guerre des philosophes (PUF, 2019). Ses travaux actuels portent sur les nouvelles formes de normativité. Déborah Vanaudenhove Brosteaux est docteure en philosophie de l'Université Libre de Bruxelles et de la Bergische Universität Wuppertal. Son travail porte sur l'expérience de la guerre dans la modernité. Il mêle une approche basée sur les réalités sensibles de notre présent européen et l'héritage des auteurs allemands de la période weimarienne. Elle a publié notamment Intériorité profonde, immédiateté de la transparence et pauvreté de l'expérience : trois prismes sur la guerre moderne (Rue Descartes, 2020) et La cruauté, manifestation de la violence. Médée ou la rébellion du moyen (Les Temps Modernes, 2017).
Traces de guerre
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- Nombre de pages288
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.43 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-37896-290-6
- EAN9782378962906
- Date de parution03/04/2023
- CollectionPerceptions
- ÉditeurPresses du Réel (Les)
Résumé
S'il y a bien quelque chose qui laisse des traces, c'est la guerre : terres déchirées ou intoxiquées, architectures effondrées, mémoires et corps meurtris. Mais la guerre est hantée par des formes multiples d'effacement et d'amnésie, qui interdisent tout rapport évident à ses traces. De plus, la guerre ne se contente pas de laisser des traces "derrière" elle, telles les empreintes d'un animal qui a fui et se cache : elle s'incorpore, se rend visible et persiste dans ses traces.
Ce livre rassemble des regards croisés - essais philosophiques et littéraires, contributions artistiques, enquêtes et analyses forensiques - sur des régimes de traces tantôt défaillantes ou obstinées, minimes ou immenses. Il réunit des manières d'approcher la guerre qui déjouent les distinctions traditionnelles : les surfaces terrestres se comportent comme des plaques photographiques, les pixels sont chargés de récits, la destruction se matérialise dans les regards et les mémoires déploient leurs propres géographies.
Ce livre rassemble des regards croisés - essais philosophiques et littéraires, contributions artistiques, enquêtes et analyses forensiques - sur des régimes de traces tantôt défaillantes ou obstinées, minimes ou immenses. Il réunit des manières d'approcher la guerre qui déjouent les distinctions traditionnelles : les surfaces terrestres se comportent comme des plaques photographiques, les pixels sont chargés de récits, la destruction se matérialise dans les regards et les mémoires déploient leurs propres géographies.
S'il y a bien quelque chose qui laisse des traces, c'est la guerre : terres déchirées ou intoxiquées, architectures effondrées, mémoires et corps meurtris. Mais la guerre est hantée par des formes multiples d'effacement et d'amnésie, qui interdisent tout rapport évident à ses traces. De plus, la guerre ne se contente pas de laisser des traces "derrière" elle, telles les empreintes d'un animal qui a fui et se cache : elle s'incorpore, se rend visible et persiste dans ses traces.
Ce livre rassemble des regards croisés - essais philosophiques et littéraires, contributions artistiques, enquêtes et analyses forensiques - sur des régimes de traces tantôt défaillantes ou obstinées, minimes ou immenses. Il réunit des manières d'approcher la guerre qui déjouent les distinctions traditionnelles : les surfaces terrestres se comportent comme des plaques photographiques, les pixels sont chargés de récits, la destruction se matérialise dans les regards et les mémoires déploient leurs propres géographies.
Ce livre rassemble des regards croisés - essais philosophiques et littéraires, contributions artistiques, enquêtes et analyses forensiques - sur des régimes de traces tantôt défaillantes ou obstinées, minimes ou immenses. Il réunit des manières d'approcher la guerre qui déjouent les distinctions traditionnelles : les surfaces terrestres se comportent comme des plaques photographiques, les pixels sont chargés de récits, la destruction se matérialise dans les regards et les mémoires déploient leurs propres géographies.