Toute ressemblance
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- Nombre de pages139
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.185 kg
- Dimensions13,3 cm × 21,1 cm × 1,2 cm
- ISBN2-87673-215-7
- EAN9782876732155
- Date de parution01/10/1995
- CollectionRecueil
- ÉditeurChamp Vallon
Résumé
Ce livre est divisé en deux ensembles. Le premier recueille de courtes fictions inédites, écrites de 1980 à 1990 par Benjamin Jordane. Ce sont autant d'états préparatoires d'un roman rêvé mais inaccompli, inspiré par le drame personnel qui a détourné l'écrivain de la publication. Dans chacun de ces récits, un homme se sent coupable de la mort de sa compagne, il cherche à expier sa faute avec des femmes qui lui ressemblent, et il découvre progressivement (à travers une série d'épreuves qui le mènent de la vieille France à la Nouvelle-Angleterre, en passant par la Suisse et le Cachemire) que toute ressemblance est une illusion.
Le second ensemble recueille un commentaire et des notes sur ces textes, par Stefan Prager. Le critique rappelle ou révèle l'origine autobiographique des fictions pour mieux mesurer ensuite le travail de transposition du romancier. L'intérêt d'une telle édition ne réside pas seulement dans sa contribution scientifique à l'histoire littéraire et à la génétique textuelle. Certains écarts entre l'œuvre de Jordane et son commentaire par Prager suggèrent que le lecteur invente autant que l'écrivain. Prager accomplit plus qu'un commentaire impressionniste ou un exercice de critique projective, il crée une véritable lecture romancée.
JEAN-BENOIT PUECH
Ce livre est divisé en deux ensembles. Le premier recueille de courtes fictions inédites, écrites de 1980 à 1990 par Benjamin Jordane. Ce sont autant d'états préparatoires d'un roman rêvé mais inaccompli, inspiré par le drame personnel qui a détourné l'écrivain de la publication. Dans chacun de ces récits, un homme se sent coupable de la mort de sa compagne, il cherche à expier sa faute avec des femmes qui lui ressemblent, et il découvre progressivement (à travers une série d'épreuves qui le mènent de la vieille France à la Nouvelle-Angleterre, en passant par la Suisse et le Cachemire) que toute ressemblance est une illusion.
Le second ensemble recueille un commentaire et des notes sur ces textes, par Stefan Prager. Le critique rappelle ou révèle l'origine autobiographique des fictions pour mieux mesurer ensuite le travail de transposition du romancier. L'intérêt d'une telle édition ne réside pas seulement dans sa contribution scientifique à l'histoire littéraire et à la génétique textuelle. Certains écarts entre l'œuvre de Jordane et son commentaire par Prager suggèrent que le lecteur invente autant que l'écrivain. Prager accomplit plus qu'un commentaire impressionniste ou un exercice de critique projective, il crée une véritable lecture romancée.
JEAN-BENOIT PUECH