Tout sera oublié

Par : Mathias Enard, Pierre Marquès
4/5
sur 1 note
2 Coups de cœur
de nos libraires

Formats :

Album
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17,99 €
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatAlbum
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions15,2 cm × 25,4 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-330-01808-5
  • EAN9782330018085
  • Date de parution10/04/2013
  • CollectionActes Sud BD
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

"L'été 1991, les Serbes, les Bosniaques, les Croates commencent à se foutre sur la gueule et vingt ans plus tard on me demande d'imaginer un monument qui ne soit ni serbe ni bosniaque ni croate pour cette guerre oubliée plus que terminée. - Seul un artiste international comme vous peut dessiner quelque chose d'intéressant, on m'a dit. Quelque chose qui ne soit pas partisan, on m'a dit. Qui prenne en compte les souffrances de tous les camps, on m'a dit.
Drôle d'idée qu'un monument à la souffrance, j'ai pensé", Pierre Marquès C'est alors que commence pour les auteurs une traversée des ruines de cette guerre balkanique, pour qui "les souvenirs, les traces, les marques sur les façades, sur les visages, le passé devient la seule façon de voir le présent". Un roman graphique, premier d'une lon
"L'été 1991, les Serbes, les Bosniaques, les Croates commencent à se foutre sur la gueule et vingt ans plus tard on me demande d'imaginer un monument qui ne soit ni serbe ni bosniaque ni croate pour cette guerre oubliée plus que terminée. - Seul un artiste international comme vous peut dessiner quelque chose d'intéressant, on m'a dit. Quelque chose qui ne soit pas partisan, on m'a dit. Qui prenne en compte les souffrances de tous les camps, on m'a dit.
Drôle d'idée qu'un monument à la souffrance, j'ai pensé", Pierre Marquès C'est alors que commence pour les auteurs une traversée des ruines de cette guerre balkanique, pour qui "les souvenirs, les traces, les marques sur les façades, sur les visages, le passé devient la seule façon de voir le présent". Un roman graphique, premier d'une lon

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Anne Philippe—
4/5
“ Rendre hommage et commémoration ”
La sublime plume de Mathias Enard entourée du talent incroyable du peintre et graphiste Pierre Marquès et ses peintures à l'huile sur photographies. Un ouvrage hors du commun qui pose les grandes questions de la mémoire des guerres et des monuments rendant hommage aux morts et aux vivants . Et puis il y a cette phrase d'une grande justesse de Mathias Enard "Les morts n'ont plus besoin de rien et les vivants veulent vivre en paix", quel est la place des artistes dans la construction de cette mémoire? Sublime...
La sublime plume de Mathias Enard entourée du talent incroyable du peintre et graphiste Pierre Marquès et ses peintures à l'huile sur photographies. Un ouvrage hors du commun qui pose les grandes questions de la mémoire des guerres et des monuments rendant hommage aux morts et aux vivants . Et puis il y a cette phrase d'une grande justesse de Mathias Enard "Les morts n'ont plus besoin de rien et les vivants veulent vivre en paix", quel est la place des artistes dans la construction de cette mémoire? Sublime...
  • Emouvant
  • guerre
  • mémoire
  • Bouleversant
  • hommage
  • commémoration
Fabrice Baumann—
4/5
“ La mémoire de l'oubli ”
20 ans déjà, Sarajevo, une guerre, une ville encore dans les mémoires ? Mathias Enard et Pierre Marques nous propose sans autres explications un carnet graphique surprenant qui interroge sur la mémoire d'une guerre et sur le rôle de l'artiste. Au fur et à mesure que ce journal, album, carnet d'artiste avance, on réfléchit, on se familiarise avec un lieu et ses stigmates et avec une réflexion en marche. On déborde des frontières de la ville vers l'Europe pour interroger d'autres mémoires oubliées ou l'on se rapproche de l'intime pour tenter de comprendre ce qu'une guerre laisse aux vivants et aux morts. Projet pour un monument en mémoire de... , carnet de voyage, carnet de bord, monument de papier fait de photos retouchées, d'esquisses de projets et d'un journal, petit à petit la ville apparaît et son histoire, tout fusionne, tout fait sens. Un livre-objet étonnant et un monument de papier.
20 ans déjà, Sarajevo, une guerre, une ville encore dans les mémoires ? Mathias Enard et Pierre Marques nous propose sans autres explications un carnet graphique surprenant qui interroge sur la mémoire d'une guerre et sur le rôle de l'artiste. Au fur et à mesure que ce journal, album, carnet d'artiste avance, on réfléchit, on se familiarise avec un lieu et ses stigmates et avec une réflexion en marche. On déborde des frontières de la ville vers l'Europe pour interroger d'autres mémoires oubliées ou l'on se rapproche de l'intime pour tenter de comprendre ce qu'une guerre laisse aux vivants et aux morts. Projet pour un monument en mémoire de... , carnet de voyage, carnet de bord, monument de papier fait de photos retouchées, d'esquisses de projets et d'un journal, petit à petit la ville apparaît et son histoire, tout fusionne, tout fait sens. Un livre-objet étonnant et un monument de papier.
  • Inattendu
  • Passionnant
  • XXIe siècle
  • guerre
  • europe
  • sarajevo
  • artiste
  • mémoire
  • carnet
  • ecriture
  • marina
  • monument
  • projet
  • joural de voyage

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Jostein
4/5
“ Devoir de mémoire ”
Tout sera oublié est un superbe roman graphique, pas vraiment un roman, ni une BD. Le récit est celui d’un artiste sollicité pour créer un monument en mémoire des victimes de la guerre des Balkans. Pour cela, il se rend à Sarajevo et y rencontre Marina qui travaille dans une ONG. A partir du présent, il tente de revivre le passé et s’interroge sur ce devoir de mémoire. Et surtout, sur la meilleure façon de rendre hommage, de restituer les voix du passé. Il visite aussi Mostar puis repart même en Pologne, autre terre de souvenir.A Belgrade, il rencontre Igor, un écrivain qui lui donne une autre vision des choses. Doute d’un artiste à pouvoir servir la mémoire d’un peuple. Pour qui? Pour les morts? Pour les vivants? L’idée surgit, tout à coup. Belle et inattendue. Si le texte est magnifique, j’ai surtout été subjuguée par les illustrations. Ce sont des photos reprises à la gouache et l’effet est surprenant de réalité et enjolivé par l’artiste.
Tout sera oublié est un superbe roman graphique, pas vraiment un roman, ni une BD. Le récit est celui d’un artiste sollicité pour créer un monument en mémoire des victimes de la guerre des Balkans. Pour cela, il se rend à Sarajevo et y rencontre Marina qui travaille dans une ONG. A partir du présent, il tente de revivre le passé et s’interroge sur ce devoir de mémoire. Et surtout, sur la meilleure façon de rendre hommage, de restituer les voix du passé. Il visite aussi Mostar puis repart même en Pologne, autre terre de souvenir.A Belgrade, il rencontre Igor, un écrivain qui lui donne une autre vision des choses. Doute d’un artiste à pouvoir servir la mémoire d’un peuple. Pour qui? Pour les morts? Pour les vivants? L’idée surgit, tout à coup. Belle et inattendue. Si le texte est magnifique, j’ai surtout été subjuguée par les illustrations. Ce sont des photos reprises à la gouache et l’effet est surprenant de réalité et enjolivé par l’artiste.
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Pologne
  • sarajevo
  • Surprenant
  • Belgrade

A propos de Mathias Enard

Mathias Enard
Né le 11 janvier 1972 à Niort, Mathias Enard est passionné par les civilisations du Moyen-Orient. Il a notamment étudié le persan et enseigne l'arabe à Barcelone où il réside depuis les années 2000. Parallèlement à son activité de traducteur, il écrit des romans, presque tous publiés par Actes Sud : "La perfection du tir" (2003), "Remonter l'Orénoque" (2005), "Bréviaire des artificiers" (2007), et "Zone" (2008) ; ce volume de 500 pages écrites d'un seul souffle a été repéré par la critique et a reçu le Prix Décembre en 2008 et le Prix du Livre Inter en 2009. Depuis sont parus "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" (2010), roman sur la tolérance dans la Constantinople du seizième siècle, récompensé par le Prix Goncourt des lycéens, et "L'alcool et la nostalgie" (2011), qui nous invite à revisiter l'histoire contemporaine russe.
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