Marie célibataire, la quarantaine va chercher la petite Yen, 5 ans, dans un orphelinat à Hanoï,
Son père Gustave qui vit seul depuis le décès de son épouse,
Gloria qui se décide à passer dans une émission de télévision pour raconter sa guérison ancienne, son miracle,
Irina et Rolland qui dirigent un centre de sauvegarde de la faune sauvage…
Hanoï, Chambéry, Grenoble, Aix-les-Bains, le lac du Bourget, une forêt dans les Alpes…
Tous les personnages et les décors de ce roman émouvant sont maintenant en place et l’on s’attend presque à entendre : « silence. On tourne
! ». Car cette histoire d’amour à une réelle structure cinématographique.
Que d’émotions dans cette nouvelle vie qui commence pour Marie, Yen et Gustave. Comment ne pas être touchés par ce grand-père désemparé qui aime tellement sa fille et se retrouve face à ses questionnements, ses culpabilités. Pas toujours évident pour un monsieur retraité qui a perdu sa femme 2 ans auparavant d’accepter le choix de sa fille d’adopter seule un enfant. Quel parent n’a pas vécu cette situation même dans d’autres circonstances ? A-t-il fait les bons choix pour elle, n’est-ce pas de sa faute si elle a décidé d’adopter ? Mais la coquille craque vite le jour ou la petite l’appelle « Papygus ». Tout ce petit monde prend ses marques, s’apprivoise. Puis c’est l’accident de Marie et le coma interminable qui commence à l’hôpital. Papygus à 72 ans, Yen la petite « Hirondelle», 10.
Pour Gloria ce passage dans cette émission à la télévision lui donnera t’il la force de changer sa vie banale, de prendre une autre voie ? Une vie professionnelle sans beaucoup d’intérêt, une vie amoureuse terminée sur une fausse couche. Son seul grand rayon de soleil un centre de sauvegarde de la faune sauvage où elle est bénévole. C’est cette nature avec tous ses animaux qui lui apportent du bonheur et la compagnie d’Irina et Rolland qui dirigent le refuge. Mais tout ça elle ne réussit pas à en parler et se contente de raconter sa guérison, son miracle.
Dans la chambre d’hôpital ou Yen est auprès de sa mère elle entend le récit de cette dame aux cheveux rouges qui parle et répète sans cesse le mot miracle. Il lui faut à tout prix rencontrer cette femme pour sauver sa mère mais quand elle y arrive le cœur de Marie s’est arrêté de battre.
Page après page ce roman nous tient en haleine et comment ne pas s’identifier à Marie, Yen, Papygus, Gloria, Irina et Rolland. Nous connaissons tous ces forces, ces faiblesses, ces doutes, mais aussi les douleurs que l’on pense insurmontables des personnes aimées qui nous quittent et dont l’absence restera à toujours gravée dans nos cœurs. Mais la vie est là et il faut tout faire pour s’y accrocher. Il ne faut jamais perdre espoir. Il faut trouver les valeurs essentielles qui peuvent permettre de redonner du sens à sa vie. La vie est faite de belles rencontres, en amour comme en amitié, qui peuvent guérir nos blessures même souvent enfouies très loin. Il faut savoir ressentir la beauté de la nature, ses couleurs, ses odeurs. Entrer en communion avec elle, s’extasier devant un arbre, un coucher de soleil, le vol des oiseaux et attendre leur passage comme Yen au-dessus du lac du Bourget.
Avec une écriture limpide, simple et lumineuse, empreinte de poésie et d’une grande douceur, c’est tout cela que l’on retrouve dans ce roman touchant, passionné et rempli d’espoir et l’espoir nous en avons bien besoin. Une ode à la vie, à la résilience, aux beautés de la nature. Des remerciements du fond du coeur à son auteure, Brigitte Hache, de nous avoir offert ce cadeau débordant d’amour et de tendresse.
Superbe écriture, tendresse, amour, espoir pour ce roman qui tient en haleine jusqu'au bout
Marie célibataire, la quarantaine va chercher la petite Yen, 5 ans, dans un orphelinat à Hanoï,
Son père Gustave qui vit seul depuis le décès de son épouse,
Gloria qui se décide à passer dans une émission de télévision pour raconter sa guérison ancienne, son miracle,
Irina et Rolland qui dirigent un centre de sauvegarde de la faune sauvage…
Hanoï, Chambéry, Grenoble, Aix-les-Bains, le lac du Bourget, une forêt dans les Alpes…
Tous les personnages et les décors de ce roman émouvant sont maintenant en place et l’on s’attend presque à entendre : « silence. On tourne ! ». Car cette histoire d’amour à une réelle structure cinématographique.
Que d’émotions dans cette nouvelle vie qui commence pour Marie, Yen et Gustave. Comment ne pas être touchés par ce grand-père désemparé qui aime tellement sa fille et se retrouve face à ses questionnements, ses culpabilités. Pas toujours évident pour un monsieur retraité qui a perdu sa femme 2 ans auparavant d’accepter le choix de sa fille d’adopter seule un enfant. Quel parent n’a pas vécu cette situation même dans d’autres circonstances ? A-t-il fait les bons choix pour elle, n’est-ce pas de sa faute si elle a décidé d’adopter ? Mais la coquille craque vite le jour ou la petite l’appelle « Papygus ». Tout ce petit monde prend ses marques, s’apprivoise. Puis c’est l’accident de Marie et le coma interminable qui commence à l’hôpital. Papygus à 72 ans, Yen la petite « Hirondelle», 10.
Pour Gloria ce passage dans cette émission à la télévision lui donnera t’il la force de changer sa vie banale, de prendre une autre voie ? Une vie professionnelle sans beaucoup d’intérêt, une vie amoureuse terminée sur une fausse couche. Son seul grand rayon de soleil un centre de sauvegarde de la faune sauvage où elle est bénévole. C’est cette nature avec tous ses animaux qui lui apportent du bonheur et la compagnie d’Irina et Rolland qui dirigent le refuge. Mais tout ça elle ne réussit pas à en parler et se contente de raconter sa guérison, son miracle.
Dans la chambre d’hôpital ou Yen est auprès de sa mère elle entend le récit de cette dame aux cheveux rouges qui parle et répète sans cesse le mot miracle. Il lui faut à tout prix rencontrer cette femme pour sauver sa mère mais quand elle y arrive le cœur de Marie s’est arrêté de battre.
Page après page ce roman nous tient en haleine et comment ne pas s’identifier à Marie, Yen, Papygus, Gloria, Irina et Rolland. Nous connaissons tous ces forces, ces faiblesses, ces doutes, mais aussi les douleurs que l’on pense insurmontables des personnes aimées qui nous quittent et dont l’absence restera à toujours gravée dans nos cœurs. Mais la vie est là et il faut tout faire pour s’y accrocher. Il ne faut jamais perdre espoir. Il faut trouver les valeurs essentielles qui peuvent permettre de redonner du sens à sa vie. La vie est faite de belles rencontres, en amour comme en amitié, qui peuvent guérir nos blessures même souvent enfouies très loin. Il faut savoir ressentir la beauté de la nature, ses couleurs, ses odeurs. Entrer en communion avec elle, s’extasier devant un arbre, un coucher de soleil, le vol des oiseaux et attendre leur passage comme Yen au-dessus du lac du Bourget.
Avec une écriture limpide, simple et lumineuse, empreinte de poésie et d’une grande douceur, c’est tout cela que l’on retrouve dans ce roman touchant, passionné et rempli d’espoir et l’espoir nous en avons bien besoin. Une ode à la vie, à la résilience, aux beautés de la nature. Des remerciements du fond du coeur à son auteure, Brigitte Hache, de nous avoir offert ce cadeau débordant d’amour et de tendresse.