Deuxième roman d’une jeune auteure au talent fou, à la plume atypique, personnelle, sensuelle, parfois surprenante, mais vraiment intéressante.
Après « Et dans nos coeurs, un incendie », qui m’avait bluffée, voici une plongée dans le monde désenchanté d’une bande d’ados, dans la France profonde des années 90’.
Leur quotidien, teinté d’un ennui chronique, leurs peurs, leurs déceptions, leurs attentes, leurs fêlures, nous renvoient à nos dix sept ans, avec une bienheureuse nostalgie.
Elodie Chan dépeint avec justesse un milieu provincial où chacun des personnages est une sorte de stéréotype, qui va du père alcoolique et violent au « fils à papa tombeur de minettes », en passant par l’amoureux transis ou l’adolescente rêvant d’une vie de star.
Le titre résume parfaitement l’état d’esprit de tout ce petit monde, on est des gens ordinaires, avec des rêves ordinaires, mais les rêves ne sont-ils pas à eux seuls une raison d’exister sinon de (sur)vivre ?
Deuxième roman d’une jeune auteure au talent fou, à la plume atypique, personnelle, sensuelle, parfois surprenante, mais vraiment intéressante.
Après « Et dans nos coeurs, un incendie », qui m’avait bluffée, voici une plongée dans le monde désenchanté d’une bande d’ados, dans la France profonde des années 90’.
Leur quotidien, teinté d’un ennui chronique, leurs peurs, leurs déceptions, leurs attentes, leurs fêlures, nous renvoient à nos dix sept ans, avec une bienheureuse nostalgie.
Elodie Chan dépeint avec justesse un milieu provincial où chacun des personnages est une sorte de stéréotype, qui va du père alcoolique et violent au « fils à papa tombeur de minettes », en passant par l’amoureux transis ou l’adolescente rêvant d’une vie de star.
Le titre résume parfaitement l’état d’esprit de tout ce petit monde, on est des gens ordinaires, avec des rêves ordinaires, mais les rêves ne sont-ils pas à eux seuls une raison d’exister sinon de (sur)vivre ?