Tours de silence, suivi de De l'invisible et du visible

Par : Angel Bonomini

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages134
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions15,8 cm × 22,2 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-84590-036-8
  • EAN9782845900363
  • Date de parution03/02/2004
  • CollectionNeige
  • ÉditeurArfuyen
  • TraducteurSilvia Baron Supervielle

Résumé

Angel Bonomini quête la lumière dans une contrée solitaire, profane, dévastée depuis des temps immémoriaux. De sorte que, partie d'un désert et se tenant volontairement à l'écart d'une spiritualité palpable, sa quête, qui se précise à mesure qu'elle s'écrit, acquiert de poème en poème une puissance intérieure exceptionnelle. Son écriture nette, entrecoupée, déplace abruptement les éléments de leur contexte afin que la réalité devienne fiction et la fiction réalité. Pour Bonomini, plus la vie est courante, plus elle est exceptionnellement singulière, et fatalement gouvernée par des lois secrètes. En cela, on ne peut s'empêcher de penser à Borges, et ce rapprochement s'impose avec d'autant plus de force que Borges a lui-même été frappé par la lecture de ses textes. Poète métaphysique tout au long de son œuvre, Angel Bonomini, comme Léonard dans ses dessins, est extrêmement précis dans le trait et comme inachevé dans la figure. Celle-ci reste en suspens, derrière une brume ténue, part invisible et visible de l'homme, dont, subitement, il s'écarte pour contempler les êtres qui l'entourent. Pour cet écrivain fulgurant, dont le vol nocturne rend inoubliable la voix secrète, l'être se résume à une esquisse.
Angel Bonomini quête la lumière dans une contrée solitaire, profane, dévastée depuis des temps immémoriaux. De sorte que, partie d'un désert et se tenant volontairement à l'écart d'une spiritualité palpable, sa quête, qui se précise à mesure qu'elle s'écrit, acquiert de poème en poème une puissance intérieure exceptionnelle. Son écriture nette, entrecoupée, déplace abruptement les éléments de leur contexte afin que la réalité devienne fiction et la fiction réalité. Pour Bonomini, plus la vie est courante, plus elle est exceptionnellement singulière, et fatalement gouvernée par des lois secrètes. En cela, on ne peut s'empêcher de penser à Borges, et ce rapprochement s'impose avec d'autant plus de force que Borges a lui-même été frappé par la lecture de ses textes. Poète métaphysique tout au long de son œuvre, Angel Bonomini, comme Léonard dans ses dessins, est extrêmement précis dans le trait et comme inachevé dans la figure. Celle-ci reste en suspens, derrière une brume ténue, part invisible et visible de l'homme, dont, subitement, il s'écarte pour contempler les êtres qui l'entourent. Pour cet écrivain fulgurant, dont le vol nocturne rend inoubliable la voix secrète, l'être se résume à une esquisse.