Tourismes 1. Lieux communs

Par : Equipe MIT
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • Poids0.625 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7011-3248-7
  • EAN9782701132488
  • Date de parution07/09/2002
  • Collectionmappemonde
  • ÉditeurBelin

Résumé

Cet ouvrage propose une analyse critique des idées reçues que le tourisme alimente à profusion, en particulier au sein de l'intelligentsia, soucieuse de préserver l'un de ses privilèges mis à mal par le développement du tourisme de masse : l'accès à des lieux, jadis réservés à une certaine société. Pour cette défense, tous les arguments sont bons, y compris celui de l'écologie. Au-delà, le déferlement récurrent des critiques à l'endroit du tourisme, depuis les débuts de celui-ci, conduit à s'interroger sur les raisons pour lesquelles nos sociétés secrètent et tolèrent un discours anti-touristique, qui est fondamentalement un discours de rejet de l'autre : car, sous les dehors patelins du consensus mou, une xénophobie ordinaire est tranquillement véhiculée. Il faut dire que le tourisme est un exutoire idéal : le touriste, c'est, toujours l'autre. Mais les lieux communs, ce sont aussi les lieux produits par le tourisme ou subvertis par lui. En parlant des pratiques des touristes pour aboutir à la caractérisation des lieux qu'ils fréquentent, cet ouvrage jette les bases d'une approche géographique du tourisme. Et, s'il est de bon ton de se gausser des touristes, la richesse que le tourisme produit de plus en plus dans le Monde fascine les entreprises, les Etats et les collectivités territoriales au point que lorsqu'un lieu, une région sont en déclin, le tourisme apparaît fréquemment comme l'activité de la dernière chance.
Cet ouvrage propose une analyse critique des idées reçues que le tourisme alimente à profusion, en particulier au sein de l'intelligentsia, soucieuse de préserver l'un de ses privilèges mis à mal par le développement du tourisme de masse : l'accès à des lieux, jadis réservés à une certaine société. Pour cette défense, tous les arguments sont bons, y compris celui de l'écologie. Au-delà, le déferlement récurrent des critiques à l'endroit du tourisme, depuis les débuts de celui-ci, conduit à s'interroger sur les raisons pour lesquelles nos sociétés secrètent et tolèrent un discours anti-touristique, qui est fondamentalement un discours de rejet de l'autre : car, sous les dehors patelins du consensus mou, une xénophobie ordinaire est tranquillement véhiculée. Il faut dire que le tourisme est un exutoire idéal : le touriste, c'est, toujours l'autre. Mais les lieux communs, ce sont aussi les lieux produits par le tourisme ou subvertis par lui. En parlant des pratiques des touristes pour aboutir à la caractérisation des lieux qu'ils fréquentent, cet ouvrage jette les bases d'une approche géographique du tourisme. Et, s'il est de bon ton de se gausser des touristes, la richesse que le tourisme produit de plus en plus dans le Monde fascine les entreprises, les Etats et les collectivités territoriales au point que lorsqu'un lieu, une région sont en déclin, le tourisme apparaît fréquemment comme l'activité de la dernière chance.