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Dès leur rencontre durant l'été 1974, Tully et Kate nouent une amitié sans faille. Les deux adolescentes deviennent inséparables, malgré leurs différences. Tully n'a de cesse de prouver sa valeur au monde : abandonnée petite par sa mère, elle veut être aimée à tout prix. Elle cherche d'abord la reconnaissance dans les bras des hommes avant de se vouer à son travail. Son métier de journaliste vedette et son ambition lui apportent la célébrité, le succès...
et la solitude. Kate, elle, n'a qu'un rêve : tomber amoureuse et avoir des enfants. Durant plus de trente ans, elles partagent leurs joies, affrontent les affres de la jalousie, du ressentiment aussi, mais restent l'une pour l'autre d'un soutien indéfectible. Jusqu'à ce qu'une fracture, une trahison intime, éprouve réellement le pacte qui les lie : "meilleures amies pour la vie" . Ce roman a été adapté en série par Netflix en 2021.
Cet ouvrage a été précédemment publié sous le titre La Route des Lucioles aux éditions Michel Lafon. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot.
Belle découverte.
Les histoires d’amitiés marchent souvent très bien en littérature.
Pour autant, si j’en apprécie certaines, j’ai rarement un coup de cœur aussi grand qu’avec celui-ci.
D’ailleurs, est-ce le terme exact ? Je n’en suis pas certaine. Les émotions ont été si variées durant cette lecture que je crois que ça va au-delà de ça.
Il faut savoir que je ne pleure jamais en lisant un roman. Aussi triste ou terrible soit-il, qu’il s’agisse de tragédie ou de thriller, mes yeux restent secs.
Une fiction est une fiction, et il y a bien d’assez d’horreurs dans le monde pour que je n’aie pas besoin de liquider un paquet de kleenex à chaque lecture un tant soit peu profonde.
Et pourtant, à mon grand étonnement (et, croyez-moi, il était très grand !), les larmes ont coulé en continu durant les 50 dernières pages de La Route des Lucioles...
N’allez pas croire que ce roman est triste, il est même tout le contraire.
J’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Tully et de Kate.
J’ai adoré les suivrez durant les décennies qui ont suivi leur rencontre, les voir grandir, évoluer, faire des choix, se tromper, se relever, se relancer, se soutenir, se déchirer, se chamailler, se bouder, se retrouver, se manquer...
J’ai particulièrement apprécié toutes les références musicales qui jalonnent le livre, des musiques connues de tous, même si nous sommes nés vingt ans plus tard que nos deux amies.
J’ai ri des nombreux traits d’humour parsemés au fil des pages.
J’ai été attendrie par la douceur de Kate, tout autant que j’ai été agacée par l’égoïsme de Tully.
Rien ne manque à ce roman. Tout y est pour que chaque lecteur puisse se retrouver, à un moment ou à un autre, à la place d’une des deux protagonistes, réveillant chez chacun des souvenirs d’enfance, d’adolescence, ou même des sensations beaucoup plus récentes.
Mais les 50 dernières pages ?!
En refermant La Route des Lucioles, je me suis demandé si Kristin Hannah aurait dû faire prendre une autre voie à son récit, mais en fait non !
Non parce que ça conclue en beauté un roman qui génère quantité d’émotions durant ses 490 pages.
Un roman à découvrir et à lire sans hésitation, pour retrouver un peu de ce que nous avons été, un jour.