Issu d'une famille où se pratiquait une variante de platonisme, Thémistios réussit à allier dans sa personne la rhétorique et la philosophie, pratiquée sous la forme de paraphrases à des traités d'Aristote conservés en grec (Physique, Analytiques seconds et De l'âme). Les témoignages contemporains montrent qu'il fut une sorte de vedette autant de l'enseignement que de l'éloquence. Grâce à sa maîtrise des codes du langage, il parvint à se maintenir dans l'entourage de tous les empereurs chrétiens, de Constance II à Théodose et sous le règne de ce dernier, il exerça même la fonction de préfet de la Ville de Constantinople.
Tome 2, Discours V-XIII. Les empereurs Illyrien et Pannonien
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- Nombre de pages712
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.844 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 4,5 cm
- ISBN978-2-251-00655-0
- EAN9782251006550
- Date de parution01/06/2023
- CollectionUniversités de France. Grecque
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurJacques Schamp
Résumé
La partie rhétorique de l'oeuvre de Thémistios comportait au minimum trente-quatre discours. Les numéros I-XIX qui concernent quatre empereurs (Constance II, Jovien, Valens et Théodose Ier) ont une portée avant tout politique et historique. L'orateur adopte souvent les accents du panégyrique, mais néanmoins se révèle un conseiller judicieux et habile ainsi qu'un analyste réaliste des ressources de l'Empire, et défend le pacifisme dans les relations internationales.
En outre, il trouve le moyen de construire une justification philosophique de l'absolutisme dont l'Empire byzantin répercutera les leçons, essentiellement à partir du XIIIe siècle. La plupart des autres discours (XX-XXXIV), au ton plus personnel, visent à justifier l'option de Thémistios dans ses rôles parallèles de philosophe et d'homme politique. Le premier volume contient en particulier tous les témoignages antiques et médiévaux sur l'oeuvre de Thémistios, notamment une traduction princeps de nombreuses lettres de Libanios et une étude sur la rhétorique et la philosophie à Byzance jusqu'à l'époque de l'écrivain.
D'un drame l'autre : entre le 26 juin 363, près de Ctésiphon, et le 9 août 378, à Andrinople se poursuivit sous deux souverains la carrière de l'orateur et conseiller politique. Après Julien, dont Thémistios en bon pacifiste n'avait rien à attendre, l'avènement de Jovien laissait espérer l'instauration de la paix religieuse. Sous Valens, l'orateur eut à justifier la bipartition de l'Empire et à plaider pour le bon usage des forces quand il s'agit de mater les séditieux ou les Goths, non sans continuer à défendre la tolérance religieuse.
En outre, il trouve le moyen de construire une justification philosophique de l'absolutisme dont l'Empire byzantin répercutera les leçons, essentiellement à partir du XIIIe siècle. La plupart des autres discours (XX-XXXIV), au ton plus personnel, visent à justifier l'option de Thémistios dans ses rôles parallèles de philosophe et d'homme politique. Le premier volume contient en particulier tous les témoignages antiques et médiévaux sur l'oeuvre de Thémistios, notamment une traduction princeps de nombreuses lettres de Libanios et une étude sur la rhétorique et la philosophie à Byzance jusqu'à l'époque de l'écrivain.
D'un drame l'autre : entre le 26 juin 363, près de Ctésiphon, et le 9 août 378, à Andrinople se poursuivit sous deux souverains la carrière de l'orateur et conseiller politique. Après Julien, dont Thémistios en bon pacifiste n'avait rien à attendre, l'avènement de Jovien laissait espérer l'instauration de la paix religieuse. Sous Valens, l'orateur eut à justifier la bipartition de l'Empire et à plaider pour le bon usage des forces quand il s'agit de mater les séditieux ou les Goths, non sans continuer à défendre la tolérance religieuse.
La partie rhétorique de l'oeuvre de Thémistios comportait au minimum trente-quatre discours. Les numéros I-XIX qui concernent quatre empereurs (Constance II, Jovien, Valens et Théodose Ier) ont une portée avant tout politique et historique. L'orateur adopte souvent les accents du panégyrique, mais néanmoins se révèle un conseiller judicieux et habile ainsi qu'un analyste réaliste des ressources de l'Empire, et défend le pacifisme dans les relations internationales.
En outre, il trouve le moyen de construire une justification philosophique de l'absolutisme dont l'Empire byzantin répercutera les leçons, essentiellement à partir du XIIIe siècle. La plupart des autres discours (XX-XXXIV), au ton plus personnel, visent à justifier l'option de Thémistios dans ses rôles parallèles de philosophe et d'homme politique. Le premier volume contient en particulier tous les témoignages antiques et médiévaux sur l'oeuvre de Thémistios, notamment une traduction princeps de nombreuses lettres de Libanios et une étude sur la rhétorique et la philosophie à Byzance jusqu'à l'époque de l'écrivain.
D'un drame l'autre : entre le 26 juin 363, près de Ctésiphon, et le 9 août 378, à Andrinople se poursuivit sous deux souverains la carrière de l'orateur et conseiller politique. Après Julien, dont Thémistios en bon pacifiste n'avait rien à attendre, l'avènement de Jovien laissait espérer l'instauration de la paix religieuse. Sous Valens, l'orateur eut à justifier la bipartition de l'Empire et à plaider pour le bon usage des forces quand il s'agit de mater les séditieux ou les Goths, non sans continuer à défendre la tolérance religieuse.
En outre, il trouve le moyen de construire une justification philosophique de l'absolutisme dont l'Empire byzantin répercutera les leçons, essentiellement à partir du XIIIe siècle. La plupart des autres discours (XX-XXXIV), au ton plus personnel, visent à justifier l'option de Thémistios dans ses rôles parallèles de philosophe et d'homme politique. Le premier volume contient en particulier tous les témoignages antiques et médiévaux sur l'oeuvre de Thémistios, notamment une traduction princeps de nombreuses lettres de Libanios et une étude sur la rhétorique et la philosophie à Byzance jusqu'à l'époque de l'écrivain.
D'un drame l'autre : entre le 26 juin 363, près de Ctésiphon, et le 9 août 378, à Andrinople se poursuivit sous deux souverains la carrière de l'orateur et conseiller politique. Après Julien, dont Thémistios en bon pacifiste n'avait rien à attendre, l'avènement de Jovien laissait espérer l'instauration de la paix religieuse. Sous Valens, l'orateur eut à justifier la bipartition de l'Empire et à plaider pour le bon usage des forces quand il s'agit de mater les séditieux ou les Goths, non sans continuer à défendre la tolérance religieuse.