Prix François Mauriac
Coup de coeur

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  • Nombre de pages399
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.376 kg
  • Dimensions13,7 cm × 18,7 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-37880-453-4
  • EAN9782378804534
  • Date de parution22/08/2024
  • ÉditeurIconoclaste (l')

Résumé

Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies. Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier.
Ecrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister. Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte.
Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies. Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier.
Ecrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister. Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte.

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3 Coups de cœur
de nos libraires
Julia P. - 1Decitre Ecully
5/5
Comprendre la maladie mentale
Cela fait quelques temps qu’Alice ne mange plus qu’une pomme à chaque repas. Personne ne semble trop s’en soucier ; Alice adore les pommes, c’est comme ça. Mais lorsqu’un médecin remplaçant s’aperçoit qu’elle ne fait plus que 36kg, la vie d’Alice va basculer : l’hospitalisation est inévitable. Comment se sortir de l’anorexie et de la dépression quand on a 14 ans ? Comment se rebeller contre la petite voix dans sa tête qui lui répète sans cesse qu’elle ne mérite pas de vivre ? Et comment remonter la pente quand on est à l’hôpital, entourée de blouses blanches interchangeables et loin de ses proches ? Ce sont ces questions qu’Alice Develey propose d’aborder dans ce roman semi-autobiographique. Un sujet difficile justement abordé à travers les yeux d’une adolescente en proie à ses démons. Impossible de rester indifférent à cette histoire qui vous touchera forcément beaucoup !
Cela fait quelques temps qu’Alice ne mange plus qu’une pomme à chaque repas. Personne ne semble trop s’en soucier ; Alice adore les pommes, c’est comme ça. Mais lorsqu’un médecin remplaçant s’aperçoit qu’elle ne fait plus que 36kg, la vie d’Alice va basculer : l’hospitalisation est inévitable. Comment se sortir de l’anorexie et de la dépression quand on a 14 ans ? Comment se rebeller contre la petite voix dans sa tête qui lui répète sans cesse qu’elle ne mérite pas de vivre ? Et comment remonter la pente quand on est à l’hôpital, entourée de blouses blanches interchangeables et loin de ses proches ? Ce sont ces questions qu’Alice Develey propose d’aborder dans ce roman semi-autobiographique. Un sujet difficile justement abordé à travers les yeux d’une adolescente en proie à ses démons. Impossible de rester indifférent à cette histoire qui vous touchera forcément beaucoup !
Marie-Léonie B.Decitre Bezons
4/5
Le cœur en miette
Alice Develey met votre cœur en miette avec ce récit autobiographique abordant les troubles du comportement alimentaire et la façon dont sont traités les jeunes souffrant de cette maladie à l'hôpital. Alice écrit dans son cahier ce qu'elle ressent, ce qu'elle voit, ce qu'elle vit. Un premier roman bouleversant !
Alice Develey met votre cœur en miette avec ce récit autobiographique abordant les troubles du comportement alimentaire et la façon dont sont traités les jeunes souffrant de cette maladie à l'hôpital. Alice écrit dans son cahier ce qu'elle ressent, ce qu'elle voit, ce qu'elle vit. Un premier roman bouleversant !
  • premier roman
LAURA BDecitre Chambéry
3/5
Descente aux enfers
Un premier roman très puissant et difficile sur l'anorexie, que l'autrice Alice Develey nous raconte de manière autobiographique. Alors qu'elle avait 14 ans, elle a été hospitalisée des mois durant, et elle raconte son calvaire. Durant les quasiment 400 pages du récit on suit sa descente aux enfers, refusant de s'alimenter et se faisant du mal. Un très difficile récit.
Un premier roman très puissant et difficile sur l'anorexie, que l'autrice Alice Develey nous raconte de manière autobiographique. Alors qu'elle avait 14 ans, elle a été hospitalisée des mois durant, et elle raconte son calvaire. Durant les quasiment 400 pages du récit on suit sa descente aux enfers, refusant de s'alimenter et se faisant du mal. Un très difficile récit.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Cri revenu des enfers
« Je vais mourir dans une cellule d'unité psychiatrique, et il faut qu'on comprenne pourquoi. » Aujourd’hui journaliste littéraire, Alice Develey puise dans sa propre expérience pour raconter, dans un premier roman où perce la colère, la descente aux enfers d’une adolescente anorexique, hospitalisée dans des conditions traumatisantes. A quatorze ans, Alice est un peu gothique, passe sa vie dans les livres pour oublier le divorce de ses parents et trompe sa solitude avec Sissi, une voix méchamment autoritaire qui s’est installée dans sa tête et qui l’encourage dans ce qui est devenu une obsession, perdre gramme après gramme, quitte à ne plus se nourrir que de pommes. Elle qui ne se sent pas malade, et certainement pas encore assez maigre, ne comprend pas pourquoi elle se retrouve hospitalisée, soumise à l’autorité de soignants prêts à tout pour la faire manger et la remplumer. Commence pour l’adolescente un long dévissage vers le fond toujours plus abyssal de l’enfer. Tout au renflouage du corps de la jeune fille, le personnel médical indifférent aux causes de son problème use tour à tour, par calibre croissant faute de résultats – Alice a maintenant cessé toute alimentation et, prolongeant les violences subies, s’est mise à se mutiler toujours plus gravement –, des seules armes à son arsenal : punitions et coercition. Entre gavage par sonde, camisole chimique, mise à l’isolement et même ligotage sur son lit, Alice s’est mise à faire la navette entre le service des anorexiques et l’étage des postaigus en pédopsychiatrie. Dans son naufrage au bout de l’incompréhension, de la violence et de la souffrance, Alice s’attache à ses semblables, camarades d’infortune qu’elle voit néanmoins partir une à une. Qu’est-ce qui l’empêche, à son tour, d’avoir envie de réintégrer le monde des vivants ? « Je n’ai pas peur de mourir, c’est vivre qui m’effraie ». Alors que Sissi l’insulte et la fait se sentir monstrueuse – « tu es une plaie, l’échec de tes parents, un boulet », « ta mère t’a jamais aimée, t’es qu’un poids, un énorme poids » –, la jeune fille s’est convaincue que seul le suicide pourra mettre fin à son calvaire. Auparavant, plus que jamais étreinte par cette haine et cette colère qu’elle a pris l’habitude de retourner contre elle-même, « parce qu’à la fin il ne reste plus que ça, des mots » et parce « qu’on oublie ceux qui parlent pas », elle entreprend avec rage de jeter son histoire sur les pages d’un cahier. Et c’est ce journal, miroir d’un combat entre une intelligence âprement aiguisée et une force intérieure si obscure que les mots demeurent souvent impuissants à l’appréhender, qui donne sa forme à un récit d’une puissance et d’une justesse qui doivent tout à l’authenticité et à la profondeur du vécu. Seize ans plus tard, la douleur et la colère d’Alice Develey sont toujours assez vives pour crever les pages de cette autofiction au langage sans détour, transpirant une impuissance violente et désespérée qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Retour sur une expérience largement indicible, ce texte est gros des questionnements qui continuent à assaillir l’auteur. Ici affleure la violence d’attitudes familiales comme une hypothèse contributive d’une profonde angoisse affective. Là sourdent l’accablement et la révolte face au cruel manque de moyens qui fait verser dans la maltraitance les services hospitaliers affiliés à la psychiatrie. Au final, ce cri revenu des enfers s'avère un témoignage inestimable, autant indispensable pour mieux se représenter les réalités de l’anorexie, que porteur d’espoir pour tous ceux qui se sentent aujourd’hui isolés dans un semblable cauchemar. Coup de coeur.
« Je vais mourir dans une cellule d'unité psychiatrique, et il faut qu'on comprenne pourquoi. » Aujourd’hui journaliste littéraire, Alice Develey puise dans sa propre expérience pour raconter, dans un premier roman où perce la colère, la descente aux enfers d’une adolescente anorexique, hospitalisée dans des conditions traumatisantes. A quatorze ans, Alice est un peu gothique, passe sa vie dans les livres pour oublier le divorce de ses parents et trompe sa solitude avec Sissi, une voix méchamment autoritaire qui s’est installée dans sa tête et qui l’encourage dans ce qui est devenu une obsession, perdre gramme après gramme, quitte à ne plus se nourrir que de pommes. Elle qui ne se sent pas malade, et certainement pas encore assez maigre, ne comprend pas pourquoi elle se retrouve hospitalisée, soumise à l’autorité de soignants prêts à tout pour la faire manger et la remplumer. Commence pour l’adolescente un long dévissage vers le fond toujours plus abyssal de l’enfer. Tout au renflouage du corps de la jeune fille, le personnel médical indifférent aux causes de son problème use tour à tour, par calibre croissant faute de résultats – Alice a maintenant cessé toute alimentation et, prolongeant les violences subies, s’est mise à se mutiler toujours plus gravement –, des seules armes à son arsenal : punitions et coercition. Entre gavage par sonde, camisole chimique, mise à l’isolement et même ligotage sur son lit, Alice s’est mise à faire la navette entre le service des anorexiques et l’étage des postaigus en pédopsychiatrie. Dans son naufrage au bout de l’incompréhension, de la violence et de la souffrance, Alice s’attache à ses semblables, camarades d’infortune qu’elle voit néanmoins partir une à une. Qu’est-ce qui l’empêche, à son tour, d’avoir envie de réintégrer le monde des vivants ? « Je n’ai pas peur de mourir, c’est vivre qui m’effraie ». Alors que Sissi l’insulte et la fait se sentir monstrueuse – « tu es une plaie, l’échec de tes parents, un boulet », « ta mère t’a jamais aimée, t’es qu’un poids, un énorme poids » –, la jeune fille s’est convaincue que seul le suicide pourra mettre fin à son calvaire. Auparavant, plus que jamais étreinte par cette haine et cette colère qu’elle a pris l’habitude de retourner contre elle-même, « parce qu’à la fin il ne reste plus que ça, des mots » et parce « qu’on oublie ceux qui parlent pas », elle entreprend avec rage de jeter son histoire sur les pages d’un cahier. Et c’est ce journal, miroir d’un combat entre une intelligence âprement aiguisée et une force intérieure si obscure que les mots demeurent souvent impuissants à l’appréhender, qui donne sa forme à un récit d’une puissance et d’une justesse qui doivent tout à l’authenticité et à la profondeur du vécu. Seize ans plus tard, la douleur et la colère d’Alice Develey sont toujours assez vives pour crever les pages de cette autofiction au langage sans détour, transpirant une impuissance violente et désespérée qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Retour sur une expérience largement indicible, ce texte est gros des questionnements qui continuent à assaillir l’auteur. Ici affleure la violence d’attitudes familiales comme une hypothèse contributive d’une profonde angoisse affective. Là sourdent l’accablement et la révolte face au cruel manque de moyens qui fait verser dans la maltraitance les services hospitaliers affiliés à la psychiatrie. Au final, ce cri revenu des enfers s'avère un témoignage inestimable, autant indispensable pour mieux se représenter les réalités de l’anorexie, que porteur d’espoir pour tous ceux qui se sentent aujourd’hui isolés dans un semblable cauchemar. Coup de coeur.
Tombée du ciel
4/5
5/5
Alice Develey
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