Tocqueville ou Marx. Démocratie, capitalisme, révolution

Par : Nestor Capdevila

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  • Nombre de pages295
  • PrésentationBroché
  • Poids0.366 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,6 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-13-058475-9
  • EAN9782130584759
  • Date de parution26/09/2012
  • CollectionActuel Marx confrontation
  • ÉditeurPUF

Résumé

Il arrive que la guerre froide soit pensée comme une victoire de Tocqueville sur Marx. Le dialogue imaginé dans ce livre montre que les idées de démocratie ou de mode de production capitaliste sont d’abord une alternative théorique pour penser la société contemporaine. La redéfinition possible de la démocratie sur le modèle de celle du communisme par Marx crée cependant un terrain où les positions théoriques et politiques peuvent s’affronter pour déterminer le cours de la révolution permanente de leur temps.
Tocqueville veut contrôler ce processus dans un sens libéral et Marx le révolutionner dans un sens communiste. D’un point de vue tocquevillien, la guerre froide est terminée parce que la démocratie est enfin séparée de la révolution. Elle est un ordre où règne la loi, et non un processus. La dialectique de la démocratie et du communisme, à la fois opposées et en continuité, montre cependant la fragilité théorique de cette thèse en faisant sentir la tendance de l’idée démocratique à s’idéologiser, que dénonçait aussi Tocqueville, et pose la question de sa capacité à maintenir sa puissance utopique.
Il arrive que la guerre froide soit pensée comme une victoire de Tocqueville sur Marx. Le dialogue imaginé dans ce livre montre que les idées de démocratie ou de mode de production capitaliste sont d’abord une alternative théorique pour penser la société contemporaine. La redéfinition possible de la démocratie sur le modèle de celle du communisme par Marx crée cependant un terrain où les positions théoriques et politiques peuvent s’affronter pour déterminer le cours de la révolution permanente de leur temps.
Tocqueville veut contrôler ce processus dans un sens libéral et Marx le révolutionner dans un sens communiste. D’un point de vue tocquevillien, la guerre froide est terminée parce que la démocratie est enfin séparée de la révolution. Elle est un ordre où règne la loi, et non un processus. La dialectique de la démocratie et du communisme, à la fois opposées et en continuité, montre cependant la fragilité théorique de cette thèse en faisant sentir la tendance de l’idée démocratique à s’idéologiser, que dénonçait aussi Tocqueville, et pose la question de sa capacité à maintenir sa puissance utopique.